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Plu

chant l'Eucharistie, Paris en celui de Newton. En 1727, 1670, 1672-74,3 vol. in-4°, il se fit adjuger, et céda à avec Arnauld qui y a eu très-l'Hôtel-Dieu de Lyon un prix peu de part. Les Préjugés de 3,000 liv., que Mathulon légitimes contre les calvinistes. avait déposées pour celui qui -Traité de l'unité de l'Eglise démontrerait la fausseté d'une contre le ministre Jurieu. quadrature du cercle, qu'il Les prétendus réformés con- croyait avoir trouvée. Cet havaincus de schisme. Les bile académicien mourut en Lettres imaginaires et vision- 1757, d'une érésipelle, âgé de naires, 2 vol. in-12, 1667.75 ans. Un très-grand nombre d'ouvrages pour la défense de Jan- NICOLE DE LA CROIX, sénius et d'Arnauld.(Louis-Antoine ) mort le 14 sieurs Ecrits contre la morale septembre, à Paris, sa patrie, des casuistes relâchés.-Quel- à 56 ans. C'était un ecclésiasques-uns sur la Grace génétique de mœurs pures et d'un rale, recueillis en 4 vol. in-12, savoir assez étendu. On a de avec les Ecrits d'Arnauld, de lui: Méthode d'étudier, tirée Quesnel et des autres théo- des ouvrages de St.-Augustin, logiens qui ont combattu ce trad. de l'italien de Ballerini, systême. Un choix d'Epi- 1760, in-12. —. Géographie | grammes latines, intitulé: moderne, 1756; réimprimée Epigrammatum delectus, 1659, avec des augmentations consiin-12.-Traduction latine des dérables en 1763, 2 vol. in-12. Lettres provinciales, avec des Cet ouvrage eut beaucoup de notes, etc., sous le nom de succès, et on le lit avec fruit; Wendrock. il est instructif, clair et méthodique. -Abrégé de la Géographie à l'usage des jeunes personnes, petit vol. in-12. C'est un extrait de sa Géographie moderne.

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NICOLE, (François) né à Paris en 1683, montra beaucoup de génie pour les mathématiques. Il donna en 1706, à l'acad. des sciences, un Essai sur la théorie des roulettes, NICOLEAU, ancien maître qui le fit recevoir l'année sui- de pension à Paris, né à St.vante dans cette compagnie. Pé en Bigorre en 1734, est Il commença, en 1717, un auteur d'une Epître, ou Ins Traité du calcul des diffé-truction de la reine Christine rences finies, sur lequel il a aux souverains, Angers, 1770, donné ensuite beaucoup de in-8°. -Discours académique Mémoires. En 1729, il donna sur ce sujet : Déterminer ce à l'acad. un Traité des ligues qu'il y a de fixe et d'arbitraire du ze ordre, plus complet que dans le goût, Angers, 1770,

in-8°.-Discours académique |pliquées, Bruxelles en 1794; sur ce sujet : La frivolite nuit | in-4°. également aux Lettres, 1770, in-8°.-L'orgueil de l'homme confondu. Stances philosophiques couronnées en 1771, par l'acad. de Rouen, 1772 in-8°. Elémens du calcul numérique et algébrique, ib. 1775, in-12.

NINNIN, docteur en médecine, né en 1722, a traduit les huit Livres de Celse sur la médecine, la pharmacie et la chirurgie, 1753.

NIREL (L.-H.) a traduit de l'anglais les Amours d'Emire et de Calisto, ou la fatale succession, 1772, in-12. — Le Gilblas, ou chemin d'un

épreuves les plus dures de la vertu, traduit de l'allemand, 1779, 2 vol. in-12.

NICOT, (Jean) né à Nîmes, quitta sa patrie de bonne heure, et s'introduisit à la cour, où son mérite lui procura les bon-homme qui a passé par les nes graces de Henri II, et de François II. On le nomma ambassadeur en Portugal; à son retour il apporta en France la plante qu'on appelle nico- NITARD, abbé de St.-Ritiane de son nom. Cette plante, quier, d'une ancienne maison, connue aujourd'hui sous le était attaché à Charles-lenom de tabac, fut présentée Chauve, qui estimait son saà la reine Catherine de Mé-voir et ses vertus. Nous avons dicis, et de-là lui vint son de lui, dans le Recueil de nom d'herbe à la reine. Nicot Duchesne, une Histoire des mourut à Paris en 1600, lais-guerres entre les trois fils de sant plusieurs ouvrages maLouis-le-Débonnaire. Il mounuscrits: Un Traité de la ma- rut vers 853. rine, où il avait recueilli tous les termes des mariniers. Trésor de la langue française, tant ancienne que moderne. Ce Dictionnaire, qui eut beaucoup de cours dans son tems, ne parut qu'après la mort de l'auteur, en 1606, in-fol.

NIVELLE, (Gabriel-Nicolas) prêtre, prieur-commendataire de St.-Géréon, diocèse de Nantes, né à Paris, mort le 7 janvier 1761, âgé de 74 ans. Son opposition à la bulle Unigenitus le fit renfermer quatre mois à la Bastille, en 1730. Il NIEUPORT, (de) ci-devant a publié : Les Relations de ce commandeur de l'Ordre de qui s'est passé dans la faculté Malte. On a de lui: Mélanges de théologie de Paris, au su mathématiques, ou Mémoi-jet de la constitution Unigeres sur différens sujets de ma- nitus, vol. in-12. 7 thématiques, tant pures qu'ap-de la foi, 3 vol. in-12. — La

,3

Le Cri

constitution Unigenitus déferée | à l'Eglise universelle, ou Recueil général des Actes d'appel, 1757, 4 vol. in-fol. Il laissa un Catalogue manuscrit de tous les ouvrages faits sur le jansénisme et la constitution, jusqu'en 1738. On le conserve à la Bibliothèque nationale, et il a servi à la confection de cette bibliothèque dans cette partie.

NIVERNOIS, (Louis-Jules Barbon Mancini, duc de) ministre d'état, membre de l'acad. franç. et de celle des belles-lettres, etc. naquit à Paris le 16 décembre 1716, et mourut dans la même ville le 7 ventôse an VI (25 févr. 1798) dans la 82e année de son âge. Nivernois était petit fils du duc de Nevers, connu dans la république des lettres par des vers pleins d'énergie et par sa haine contre Racine. Ses poésies honorent autant sa mémoire que son antipathie pour le rival de Corneille fait tort à son goût. Nous ne faisons ce rapprochement que pour montrer que les talens ont été héréditaires dans la famille de Nivernois; mais c'est sur tout celui que les lettres ont perdu depuis peu, qui a répandu sur ce nom le plus grand éclat, par la délicatesse et le mérite de ses productions littéraires. Le duc de Nivernois après avoir suivi la carrière des armes pendant quelques années, fut

a

obligé de quitter le service à cause de la faiblesse de sa santé ; il entra alors dans la carrière diplomatique. Comme il jouissait du plus grand crédit à la cour de Louis XV, ce monarque lui confia plusieurs ambassades importantes. Il fut d'abord envoyé à Rome, où il passa plusieurs années. Il fut ensuite chargé d'une mission diplomatique auprès de la cour de Berlin où il reçut l'accueil le plus flatteur du grand Frédéric qui savait juger et apprécier les hommes. Mais l'ambassade la plus importante qui lui ait été confiée, est celle de Londres, où il fut envoyé pour traiter de la paix à la fin de la guerre en 1763. Il n'entre point dans le plan de notre ouvrage de juger les gens de lettres dont nous écriyons l'histoire, sous des rapports politiques; nous pouvons cependant dire que Nivernois a laissé le souvenir d'une conduite sage et prudente, comme ministre dans les cours étrangères ; qu'il n'a jamais été au-dessous de l'importance de ses fonctions, et l'on peut ajouter que peutêtre jamais ambassadeur ne soutint sa dignité avec plus de graces. Les savans, les gens de lettres des grandes capipitales où il était chargé de représenter la France, avaient le plus libre accès auprès de lui. En s'occupant avec eux des sciences et des beaux arts,

il

d'un talent réel, nous nous garderions bien de citer ces sortes de discours que les grands seigneurs, en prési

souvent que la peine de lire; mais Nivernois était en état de faire ses discours, et l'on reconnaissait facilement son cachet à la manière ingénieuse dont il savait louer l'académicien mort, et celui qui était appelé à le remplacer. Il règne, en effet

et une urbanité qui les font distinguer de ces adulations banales qui, loin d'honorer le vrai mérite, semblent au contraire le méconnaître en ne sachant pas l'apprécier.

il répandait des fleurs sur les épines dont la carrière diplomatique n'est que trop souvent hérissée. Aussi les plus célèbres académies de l'Eu-dant l'académie n'avaient rope se sont elles empressées de le mettre au nombre de leurs membres. Ces distinc tions littéraires accordées à Nivernois n'étaient point un hommage servile rendu à sa naissance, mais des récom penses dues à un écrivain ingénieux qui avait fait l'emploi le plus heureux des ta-dans ses réponses une finesse lens qu'il avait reçus de la nature. Nous avons de lui en effet un recueil de fables qui sont sans doute inférieures à celles de l'inimitable La Fontaine; mais quoique le style n'en soit pas exempt de reproches, quoiqu'elles soient loin d'avoir atteint cette sim-sistent dans les ouvrages suiplicité sublime qui caracté- vans : Trois lettres sur l'usage rise celles du 1er. fabuliste de l'esprit, la première traite français, elles n'en sont pas de l'usage de l'esprit dans la moins des productions d'un société; la deuxième, de l'utalent distingué. Dans ses au- sage de l'esprit dans la solitres ouvrages on trouve une tude; et la troisième de l'usagrande finesse d'idées. Peut- ge de l'esprit dans les affaires. être y a-t-il un peu trop de Nivernois a fait une lettre recherche; mais il était dif- morale sur la manière de se ficile à un homme qui avait conduire avec ses ennemis, passé sa vie à la cour et dans et une autre sur l'état de courle tourbillon du grand monde, tisan. Ces différentes lettres de ne pas laisser appercevoir contiennent des réflexions sadans ses ouvrages quelques- ges et utiles; mais la plupart unes de ses habitudes. Ap- des exemples cités sont tirés pellé plusieurs fois à prési- des situations où les grands der l'acad. française, Niver- seigneurs se trouvaient à la nois fut chargé de répondre cour, et sous ce rapport, ils aux discours des récépiendai- ont perdu le mérite de l'apres. S'il n'eut pas fait preuve plication. Nivernois s'est exer

Tome V.

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Quant aux autres productions de Nivernois, elles con

Charles XII. C'est une comparaison entre ces deux grands hommes de guerre. Un genre moins sérieux et plus anacréontique a exercé la plume de Nivernois, lorsqu'il a écrit la vie de plusieurs troubadours. Il n'a point caché la source où il a puisé ses matériaux. Il aime à avouer que c'est dans les manuscrits de Ste.-Palaye qu'il les a trouvés.-Il a traduit la vie d'Agricola, et pour prouver aux lecteurs qu'il ne redoutait pas la critique, il y a joint le texte latin. Nous avons encore de lui une trad. de l'angl. de l'Essai sur l'art des jardins modernes d'Horace Walpole.

Une traduction en vers de l'Essai sur l'homme de Pope.

cé dans l'art difficile de Lu- | réflexions sur Alexandre et cien. Il a fait des dialogues, le premier, entre Cicéron et Fontenelle; le second, entre Alcibiade et le duc de Guise (Henri); le troisième, entre Pline le jeune et Mme de Sévigné; et le quatrième, entre Périclès et le cardinal Mazarin. Ces dialogues offrent des rapprochemens qu'un esprit nourri de la lecture des anciens, et l'habitude d'observer et de comparer ont pu seuls inspirer. Nous ne les placerons pas au premier rang des ouvrages dans ce genre difficile; mais ils annoncent un grand discernement et beaucoup de philosophie. Un des ouvrages de Nivernois qui a le plus fixé l'attention publique, ce sont ses Réflexions sur le génie d'Ho- Une autre du 4e livre du race, de Despréaux et de Paradis perdu de Milton. Rousseau. Quoiqu'elles aient De l'Episode de Nisus du ge excité des critiques et qu'on livre de l'Eneïde.-De l'Epiait accusé l'auteur de n'avoir sode de Médor, dans le chant pas rendu toute la justice qui 18 du Roland furieux de l'Aétait due à Jean-Baptiste rioste. De la création et Rousseau, elles ne contien- des quatre âges du monde, nent pas moins d'excellens livre 1er des Métamorphoses principes. Nous ne conseil-d'Ovide, etc. Nous avons lerons pas aux jeunes litté- également du même auteur rateurs d'adopter toutes les des Imitations en vers de pluconséquences que l'auteur en sieurs Odes d'Anacréon et a tirées; mais nous les invi- d'Horace; des poésies de Titons à lire cet ouvrage et à bulle, d'Ovide et de Properle méditer. Il est du petit ce, et de plusieurs poètes nombre de ceux qui, malgré italiens et anglais. - Niverles erreurs qu'ils peuvent connois a fait aussi des Elégies tenir, offrent des dissertations des Cantates, des énigmes qui servent à former le goût. des épigrammes et des contes. Nivernois a encore fait des -Ila composé un grand nom

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