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Discours, et Poésies latines, I donné: Apologie de mon goût, publiées dans l'université de épître en vers sur les trois, Paris. L'Hist. de France, règnes, dédiée à Buffon, in-8°, par les Pièces satiriques, en Paris, 1771. Le fond du 4 volumes in-8°, depuis la sac, 2 vol. in-18, 1780. la mort du cardinal de Riche- Dissertation sur l'Iphigénie lieu jusqu'à la régence. -Les en Tauride des Grecs, des Mémoires de Béniouski, tra- Romains, du théâtre français duit de l'anglais.-Un Voyage et de la scène lyrique jusdans l'Amérique septentrio- qu'à nos jours, Compiègne, nale par un officier anglais, in-8°. L'Aristenète franprisonnier. -Une descrip-çais, 2 vol. in-18, 1797. tion de Ceylan. La Géo- Contes en vers, 2 vol. in-8° graphie de Guthrie, 3 vol. an VI (1798).- L'Antipode in-8°. Facetiarum Poggii de Marmontel, ou nouvelles libellus, 2 vol. in-18. Dic-fictions, ruses d'amour, et tion, de la Fable, 2 vol. in-8°. espiègleries de l'Aristenète français, 2 vol. in-18, Paris, an VIII (1800), etc.

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NOEL. (S.-J.-B.) Tableau historique de la Péche de la baleine, 1 vol. in-12. Cet auteur est encore connu par plusieurs Essais sur l'Hist. naturelle des Poissons, et sur l'Economie des Pèches maritimes.

NOINVILLE, (Jacques-Bernard DUREY de) maître-desrequêtes honoraire, président honoraire au grand-conseil, et membre de l'acad. des inscriptions, dans laquelle il a fondé un prix de 400 livr. en NOEL, membre du ci-dev. 1733, est mort le 19 juillet collége de chirurgie de Paris. 1768. Il est auteur de l'Hist. On a de lui: Précis sur la na- du théâtre de l'Opéra, 1757, ture des maladies produites 2 vol. in-8°. Dissertation par le vice des humeurs lym-sur les Bibliothèques et les phatiques, 1779, 2 vol. in-8°. | Dictionnaires, 1756, in-12. Chirurgie médicale, ou de -Sur les fleurs-de-lys, 1757, l'utilité de la theorie et lain-12. Sur les Calendriers pratique de l'art de guérir, et les Almanachs, 1762, in-12. 1789, 4 vol. in-8°.

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NOIR, (Jean le ) fameux chanoine et theologal de Sées, était fils d'un conseiller au presidial. Il prêcha à Paris et en province avec réputation. Il eut pu jouir tranquillement de sa gloire; mais son zele

inconsidéré

écrit contre le Catéchisme de Séez.

NOIR, ( Alexandre le ) conservateur au dépôt national des monumens des arts, a donné Notice succincte sur les monumens des arts réunis au dépôt national, rue des Petits-Augustins; suivie d'un Traité de la peinture sur verre, 1795, in-8°.

NOIR, (Jacques-Louis le ) bénédictin, né à Alençon en 1720. On a de lui : Mémoire relatif au projet d'une Histoire générale de la province de Normandie, 1758, in-4°.. Mémoire couronné par l'acad. de Caen sur le commerce particulier de cette ville et de sa généralité.-Collection chronolog. des actes et des titres de Normandie, concernaut l'histoire, les familles nobles et les fiefs des trois généralités de cette province, depuis le 11e siècle jusqu'à nos jours, prospectus, 1788, in-8°.

inconsidéré le brouilla avec son évêque, qui avait donné un mandement pour la publication du Formulaire. Il fit plusieurs libellescontre ce prélat et son métropolitain. On nommades commissaires pour le juger; et sur la représentation de ses libelles, il fut condamné, le 24 avril, 1684, à faire amende-honorable devant l'eglise métropolitaine de Paris, et aux galères à perpétuité. Quelques jours après ce jugement, on fit courir une complainte latine, dans laquelle on disait, qu'il était Noir de nom, mais Blanc par ses vertus et son caractère. Cependant la peine des galères ayant été commuée, il fut conduit à Saint-Malo, puis dans les prisons de Brest, et enfin dans celles de Nantes, où il mourut en 1692. Ses principaux ouvr. sont: Recueil de ses Requêtes et Factums, in-fol.-Traduct. de l'Echelle du cloître. Les Avantages incontestables de l'Eglise sur les calvinistes, in-8°. Les nouvelles lumières politiques, ou l'Evangile nouveau du cardinal Pallavicini dans son His-l'Ecole militaire, a fait un toire du concile de Trente, Eloge funèbre de Pilâtre-de1676, in-12.-L'Hérésie de Rozier, Paris, 1795, in-8°. la domination épiscopale que Il a publié en outre : Pral'on établit en France, in-12. tique de l'Orateur français, L'évêque de cour, in-12. ou Choix de Pièces d'éloProtestation contre les as- quence, tirées des meilleurs semblées du clergé de 1681, poètes et prosateurs de la lanin-4°, et plusieurs autres, tant gue française, 1792, 2 vol. imprimés que manuscrits in-12; - et un Eloge funèbre parmi lesquels se trouve un de Louis XVI, in-8°.

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Tome V.

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NOIR, (le) ci-dev. professeur de belles lettres à

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collégé de la ville de Beauvais. Il y réussit, comme s'il n'eût été destiné qu'à être un littérateur : le vœu de ses parens le portait à l'état ecclésiastique. Il vint faire sa philosophie à Paris. La physique expérimentale n'était pas encore née. Descartes régnait dans les éco

NOLIN, (Denys) avocat quitta le barreau pour s'appliquer à l'étude de l'Ecriture-les; ses rêves sublimes étonsainte. Il mourut en 1710. Onnèrent l'imagination du jeune a de lui: Lettres de N. Indès, philosophe. Après s'être perdu théologien de Salamanque, pendant quelques momens au où l'on propose la manière de milieu des tourbillons et de la corriger la version grecque des matière subtile, sa raison le Septante, avec des éclaircisse- raména vers des objets plus mens sur quelques difficultés, réels. Au lieu de s'enfoncer Paris, 1708, in-12. Deux dans l'abîme de la nature, il Dissertations; l'une sur les préféra de jouer sur ses bords, Bibles françaises jusqu'à l'anet de lui dérober ses secrets 1541, et l'autre sur l'éclaircissement et phénomène littéraire, et Lettre critique de la Dissertation anonyme, et des lettres de Richard Simon, touchant les antiquités des Chaldéens et des Egyptiens,

in-12.

qu'elle nous cache à demi, et comme pour nous inviter à les lui arracher. A peine sorti des écoles, il fut appelé pour diriger l'éducation des enfans de M. Taitbout, greffier de la ville. Il remplit cette pénible tàcheavec une exactitude rare, et une intelligence plus rare NOLLET, (Jean-Baptiste) encore. La physique l'avait naquit le 19 novembre 1700, suivi au milieu de ses occuà Pimpre, village du diocèse pations. Elle lui fournit des de Noyon, et mourut à Paris délassemens et des plaisirs, fe 25 avril 1770. La pauvreté qui ne pouvaient être des amude ses parens fournit au curé semens que pour lui. Bientôt de Pimpré l'occasion de con- il acquit une célébrité qu'il tribuer le premier à l'édu- n'ambitionnait pas. Les Dufay, cation de ce physicien célèles Réaumur, les Clairault bre. Ce prêtre estimable, sans le jugèrent digne d'être adinis 'soupçonner son véritable ta- parmi eux, et de partager les lent, entrevit vaguement dans travaux d'une société qui s'éle jeune Nollet, des disposi tait consacrée à la physique tions heureuses; et il fut dé-expérimentale. Sous Réaucidé qu'il serait envoyé au mur, il apprit l'art d'interro

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ger la nature, d'épier sa mar- | dut ses premiers instrumens, che, et, comme disait Fon- et mêla son nom à celui de tenelle, de la prendre sur le ses fondateurs. Rendu à sa fait. Dufay, l'apôtre de l'élec- patrie, il se fit connaître par tricité, l'adopta pour son dis- des recherches également imciple, et lui laissa, en mou- portantes et délicates. L'imarant, le soin de répandre ce gination rapide de Descartes phénomène, et de l'expliquer. avait appuyé sa théorie sur Il avait suivi cet illustre aca- des faits qu'il ne s'était pas démicien en Angleterre ; et il donné la peine de vérifier. La avait mérité l'estime des sa- pesanteur, rebelle à tous les vans les plus éclairés de cette systêmes, avait paru soumise nation. Deux ans après, il vi- ausien. Mais l'expérience qu'il sita la Hollande, et cette ville avait indiquée pour l'explide Leyde, plus célèbre par quer, trompa l'espérance de la physique, que par les évé- ses sectateurs; eux-mêmes nemens dont elle fut autrefois en supposèrent une nouvelle. le théâtre. Il connut les Mu- L'abbe Nollet osa la tenter,,, schembroeck, les Allaman, et quelque difficile qu'elle fût; nombre d'autres savans, dont il fut assez heureux pour y l'amitié constante ne fit pas réussir, et la pesanteur redemoins l'éloge de son cœur que vint sous ses mains un phénode son esprit.La voix publique mène inexplicable dans l'hyl'avait déjà désigné à l'acad. pothèse de Descartes. La fordes sciences. Buffon, digne de mation de la glace dans les ris'y asseoir à toutes les places, vières, la propriété qu'a l'eau avait quitté celle d'adjoint mé de transmettre les sons, furent canicien pour celle d'adjoint successivement l'objet de ses botaniste. L'abbé Nollet fut recherches; bientôt parurent choisi pour lui succeder. Trois ses Leçons de physique expéans après, il devint associé,rimentale. On admire dans cet par la mort de l'abbé des ouvrage une méthode inconMolières. Il devait un jour y nue jusqu'alors, une netteté remplacer, en qualité de pen- singulière dans les idées, et sionnaire, Réaumur, son maî- dans, la manière de les expritre et son ami. Sa réputation mer. Il eut l'art d'assujettir n'était plus renfermée dans tout à l'expérience, de soules bornes de la France; et le mettre les vérités intellectuelroide Sardaigne l'appella pour les au jugement des sens. Les donner au duc de Savoie des démonstrations mathémati leçons de physique expéri- ques prirent un corps sous sa mentale. Il eut la gloire d'é- main, et les esprits les plus tendre l'empire de cette scien- éclairés furent étonnés de la ce; l'université de Turin lui forme nouvelle sous laquelle

1l avait su les produire. Il fut | appelé à la cour pour donner des leçons de physique expérimentale au dauphin, qui l'honora toujoursde son amitié. Un jour ce prince étant venu à Paris pour une cérémonie, il fit avertir l'abbé Nollet, qu'il dînait aux Tuilleries. L'abbé Nollet s'y étant rendu, le dauphin lui dit: Binet est plus heureux que moi, il a été chez vous. Ce prince desirant être utile à sa fortune, lui conseilla d'aller présenter ses ouvrages à un homme en place. L'abbé Nollet se rendit chez cet homme; il trouva en lui un protecteur froid, qui, ayant jeté un regard distrait sur ses ouvrages, lui dit : — Je ne lis guères ces sortes de livres-là.-Monsieur, répondit l'abbé Nollet, je vais les laisser dans votre anti-chambre; il s'y trouvera peut-être des gens d'esprit qui les liront.

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L'électricité avait été la passion de sa jeunesse; il fut constant dans son attachement; il la voyait dans toute la nature; il la retrouvait sur tout dans ce météore terrible, qui n'aurait pas moins droit d'effrayer les hommes, quand ils en connaîtraient la cause. La cour l'envoya en Italie, pour y pénétrer les secrets des arts. Il parcourut en physicien cette contrée célèbre, toute couverte des débris et des merveilles de la nature. Il tenta d'expliquer ce Vésuve toujours redoutable aux peu

ples qui l'avoisinent, et quelquefois au curieux qui l'étudie. Il visita les savans des · différentes académies, et les laissa presque tous plus savans. L'université de Paris commençait à se lasser de l'ancienne philosophie, et à sentir le vuide des systèmes. Le roi y introduisit la physique expérimentale, et l'abbé Nollet fut choisi pour former cet établissement. Les étrangers › y accoururent; et il fut cité dans l'Europe à côté des s'Gravesande et des Muschem broeck. En 1757, il fut rappelé à Versailles, pour faire, devant les jeunes princes, un Cours de physique. Quelques années après, il fut chargé d'en donner des leçons aux élèves du génie à la Fère et à Mézières. Ni l'âge, ni l'aisance qu'il devait à ses talens, ne ralentirent son goût pour le travail. La dernière année de sa vie fut encore marquée par un ouvrage utile, annoncé depuis long-tems, sur la construction des machines nécessaires pour former un cabinet de physique expérimentale. La mort le surprit au moment où il venait d'acquitter ce dernier engagement pris avec le public. L'abbé Nollet avait cette simplicité. de mœurs, qui semble tenir aux sciences auxquelles il s'était livré. Toujours calme, toujours tranquille, la physique seule avait le droit de l'animer; il en parlait en

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