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homme passionné. Avec les de Voltaire, Lyon, 1762, 2 vertus de son état, il avait une vol. in-12; 5e édit. 1770, inbienfaisance modeste, dont 12. Lettre d'un ami à un sa mort seule a trahi le secret. ami sur les honnêtetés littéOn connaissait sa tendresse raires, 1767, in-8°.-Dictionpour sa famille : des lettres, naire philosophique de la retrouvées dans ses papiers, ont ligion, par l'auteur des Errévélé le bien qu'il faisait à reurs de Voltaire, Avignon, des étrangers. On a de lui les 1772, 4 vol. in-12.-Dictionn. ouvrages suivans: Plusieurs anti-philosophique, pour serMémoires, insérés dans ceux vir de Commentaire et de corde l'acad. des sciences: on en rectif au Dictionnaire philodistingue un sur l'Ouïe des sophique, etc 1769, in-8°; Poissons, qui est très-estimé. nouv. edit. 1772, 1775, 1785. -Leçons de physique expé--Les Philosophes des trois rimentale, 6 vol. in-12: livre premiers siècles de l'église, bien fait, et aussi agréable 1789, in-12. qu'utile.-Recueil de Lettres sur l'Electricité, 3 vol. in-12, 1753 Essai sur l'électricité des corps, I vol. in-12. -Recherches sur les causes particulières des phénomènes électriques, I vol. in-12. L'Art des expériences, 1 vol. in-12, avec figures, 1770. Ses Euvres ont été recueillies en 15 vol. in-12.

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NONNOTTE, (Cl.-Adrien) | ci-dev. jésuite, né à Besançon en 1711, s'est rendu célèbre par ses disputes avec Voltaire. Sous le rapport littéraire, Nonnotte avait à combattre un trop puissant adversaire pour obtenir des triomphes; néanmoins ses ouvrages sont lus avec intérêt par tous ceux qui aiment la critique en matière de religion. On a de lui: Examen critique, ou Réfutation du livre des mœurs 1757, in-12. Les Erreurs

NORBERT, (le Père) capucin, dont le vrai nom était Pierre Parisot, naquit à Barle-Duc l'an 1697. Son provincial allant à Rome pour assister à l'élection d'un général en 1734, emmena avec lui le P. Norbert en qualité de secrétaire. Le capucin lorrain, sous un air simple, avait le caractère intrigant. Les cardinaux, dont il se procura la bienveillance, lui firent avoir la place de procureurgénéral des missions étrangères. En 1736 il alla à Pondichéri, où il fut accueilli par Dupleix qui l'en nomma curé. Les jésuites trouvèrent le moyen de le faire destituer, et de le faire passer dans les isles de l'Amérique. Après y avoir exercé les fonctions du ministère pendant deux ou trois ans, il revint à Rome en 1744. Il s'y occupa de son

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ensuite conseiller au parlement de Dijon, mort, est auteur des ouvrages suivans: Des Partages par souche et par représentation suivant les art. 18 et 19 du titre 7 de la coutume duduché de Bourgogne, in-8°, Dijon, 1730.

Du double lien, suivant la coutume du duché de Bourgogne, in-8°. Dijon, 1730.

NORMANT, (Alexis) fils d'un procureur au parlement

ouvrage, au sujet des rits Malabares; mais craignant les intrigues des jésuites, il se retira à Lucques, où il fit paraître son livre en 2 vol. in-4°. sous le titre de Mémoires histor. sur les missions des Indes. Cet ouvrage mal écrit, mais plein de faits curieux, fit une grande sensation, parce qu'il dévoilait tous les moyens dont les missionnaires de la société se servaient pour faire des néophites, et pour les conserver malgré leur attache-de Paris, est regardé comme ment aux superstitions et aux un des plus célèbres avocats préjugés de leur enfance. Quel- qui aient honoré le barreau ques confrères du P. Norbert français. Né avec beaucoup désaprouvèrent, dit-on, sa d'élévation d'esprit, un dishardiesse. La crainte d'être cernement sûr et un amour exposé à des tracasseries claus- sincère du vrai; il joignait à trales, et peut-être l'incons- ces dons précieux de la natance, l'obligerent de passer ture, le talent de la parole à Venise, en Hollande en une éloquence mâle, la beauAngleterre, en Prusse, et té de l'organe et les graces de dans le duché de Brunswick. la représentation. Tous ces Ce fut dans ce dernier asyle avantages étaient rehaussés qu'il reçut du pape, en 1759, encore par des sentimens géun bref qui lui permettait de néreux. On raconte qu'ayant porter l'habit de prêtre sécu- conseillé à une de ses clienlier. Il prit le nom de Platel, tes de placer une somme de et revint en France. De-là, il vingt mille francs sur une passa en Portugal, où ses dé-personne qui devint insolvable mêlés avec les jésuites lui dans la suite, il se crut obliprocurèrent une pension con-gé à restitution. Il mourut sidérable. Enfin il revint en en 1745 à 58 ans. Quoiqu'il France faire réimprimer son n'ait publié que des Mémoigrand ouvrage contre les jé-rés, la célébrité qui s'est atsuites, en 6 vol. in-4°. Il y tachée à son nom, le fera toumourut en 1770, après être jours placer parmi les hommes rentré dans l'ordre des capu- qui ont illustré par leurs talens l'éloquence française.

cins.

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NORMAND, (N.) avocat et

NOSTRADAMUS, (Michel)

valent pas mieux que ses prédictions.

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NOSTRADAMUS (Jean) frère puîné du précédent, exerça long-tems la charge de

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avec

né à St.-Remy en Provence l'an 1503, d'une famille au- | trefois juive, a plus de réputation comme prophète que comme médecin. Il dut principalement cette réputation au faible de Henri II et de Ca-procureur au parlement de therine de Médicis pour les Provence et l'exerça prédictions, et à leur crédu- honneur. Il cultivait les mu lité ils le firent venir, et ses provençales, et faisait des non-seulement ils le crurent, chansons assez peu délicates, mais ils le comblèrent de mais qui plaisaient dans un bienfaits et l'envoyèrent à téms grossier. On a de lui une Blois tirer l'horoscope des plate rapsodie, pleine de faprinces leurs fils, alors dans bles et d'absurdités, sous le l'enfance. On a les Centuries titre de Vies des anciens poède Nostradamus, c'est-à-dire tes provençaux, à Lyon, 1575, le recueil de ses prédictions in-8°. en autant de quatrains rimés, divisés en centuries. La preNOSTRADAMUS, (César) fils mière édition de cet ouvrage aîné de Michel, né à Salon, extravagant, imprimé à Lyon en 1555, et mort en 1629, en 1555, in-8°, n'en contient se mêla d'être poète. Le reque sept. Leur obscurité im-cueil de ses productions papénétrable, le ton prophé-rut à Toulouse en 1606 et tique que le reveur y prend, 1608, 2 vol. in-12. Il laissa l'assurance avec laquelle il y aussi une Histoire et chroparle, joints à sa réputation, nique de Provence, in-fol. à les firent rechercher. Enhar- Lyon, 1614. di par ce sucès, il en publia de nouvelles il mit au jour en 1568 la huitième, neuvième et dixième Centuries, qu'il dédia au roi Henri II.logie comme son père. Il fit Nostradamus mourut seize mois après, en l'an 1566, à Salon, regardé par le peuple comme un homme qui connaissait autant l'avenir que le passé, quoiqu'aux yeux des philosophes il ne connût ni l'un ni l'autre. Outre ses Centuries, on a de lui des ou vrages de médecine, qui ne

:

NOSTRADAMUS, (Michel) appellé le Jeune, frère du précédent, se livra à l'astro

imprimer ses prophéties dans un Almanach, en l'année 1568. Ses oracles lui coûtèrent cher. Etant au siége du Pouzin en 1574, d'Espinay St.-Luc lui demanda quelle en serait l'issue? Nostradamus répondit que la ville serait brûlée; et pour faire réussir sa prédic [tion, il y mettait lui-même

le feu. St.-Luc l'ayant apperçu, en fut tellement indigné, qu'il lui fit passer son cheval sur le ventre et le tua.

NOUAILLE, maître de mathématiques, a publié : Application des mathématiques à la tactique, 1771, in-8°.

la France, (fameux général autrichien).Il est auteur d'une nouvelle constitution militaire, 1760, in-8°.

NOUE, (Jean-Sauvé de la) naquit à Meaux en 1701. Entraîné par son goût pour le théâtre, il se fit comédien au sortir du collége, et débuta à Lyon par les premiers rôles, à l'âge de 20 ans. Ayant obtenu un privilége de lever une troupe de comediens pour le théâtre de Rouen, il y resta cinq ans, et passa de-là à Lille. Sollicité, au nom du roi de Prusse, de se rendre

NOUE, (François de la ) surnommé Bras-de-fer, gentilhomme breton, naquit en 1531 d'une maison ancienne. Il porta les armes dès son enfance et se signala dans différentes occasions. Il fut tué au siége de Lamballe en 1591. Ön a de lui des Dis-à Berlin, il leva une nouvelle cours politiques et militaires, 1587, in-4°, qu'on estime encore, et qui ont été imprimés plusieurs fois.

NOUE, (Odet de la) fils aîné du précédent, fut employé avec distinction au service d'Henri IV, et mourut vers l'an 1618. Il est auteur de quelques poésies chrétiennes, Genève 1594, in-8°, qui prouvent plus de piété que de génie.

troupe. La guerre qui survint fit échouer ce projet. Il fut obligé non-seulement de congédier ses acteurs, mais encore de les payer à ses dépens. Il revint à Paris, et débuta à Fontainebleau le 14 mai 1742 par le comte d'Essex. On trouva son jeu naturel, rempli d'intelligence, de noblesse, de sentiment, quoiqu'il eut contre lui la figure et la taille. Comme il était à la fois auteur et acteur, la cour le chargea d'un Divertissement pour les fêtes du mariage de M. le Dauphin, Il se trouva le concurrent de Voltaire, qui composa pour cette fête la Princesse de Navarre. La Noue fit Zelisca,

NOUE, (Stanislas-Louis de la) petit-fils de François, comte de Vair, né en 1729, au château de Nazelles, près de Chinon, fut tué dans une retraite à Saxenhausen, en 1760 à 31 ans. Louis XV, en ap-qui lui valut la place de réprenant sa mort, dit: Je viens pétiteur des spectacles des pede perdre un homme qui tits appartemens, avec 1000 serait devenu le Laudon de liv. de pension. Le duc d'Or

léans

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NOUE, (Jérôme Tifaut de la) On a de lui: Réflexions philosophiq. sur l'impôt, où l'on discute les principes des economistes et où l'on indique un plan de perception patriotique, accompagné de notes Paris, 1775, in-8°, nouv. édit. 1786, in-8°.

NOUGARET, ( Pierre-JeanBaptiste) né à la Rochelle, département de la CharenteInférieure, le 17 décembre 1742, a donné : La Capucinade, I volume in-12, 1762. Cet ouvrage a reparu, avec des corrections, en l'an V (1797) sous le titre des Avan tures galantes de Jérôme

léans lui donna la direction | Coquette corrigée l'est de la de son théâtre à St.-Cloud à Noue.-L'Obstiné, en 1 acte peu-près dans le même tems. et en vers, et quelques pièces Dégoûté de la vie de comé- fugitives. dien, il la quitta pour achever quelques ouvrages dont il avait préparé le canevas; mais la mort l'enleva le 15 novembre 1761, âgé de 60 ans. Ses mœurs, son caractère et sa probité le faisaient rechercher par les personnes les plus respectables. Les Euvres de théâtre de la Noue ont été publiées à Paris chez Duchesne, 1765; in-12. Les pièces qui composent ce recueil sont: Mahomet second, tragédie, 1739.-Zelisca, comedie-ballet, en 3 actes et en prose, 1746. Le Retour de Mars. La Coquette corrigée, comédie en vers, en 5 actes, 1757. On dit dans un dictionnaire moderne, dont il faut relever les fautes, pré-frère capucin, 1 vol. in-18.— cisément parce qu'il est bon, Lucette, ou les progrès du lique cette pièce reçut quelques bertinage, 3 vol. in-18, 1763, applaudissemens au théâtre ouvrage réimprimé avec des Italien, où elle fut jouée. La changemens considérables, en Coquette corrigée n'a jamais été 1777, sous le titre de Suzette jouée qu'à la comédie Fran- et Pierrin, ou le danger des çaise c'était la Noue lui- progrès du libertinage, 2 vol. même qui jouait le princi- in-12, et réimprimé encore pal rôle dans la nouveauté. en l'an VII(1798) avec de Ce qui a pu causer l'erreur nouveaux changemens, sous que nous relevons, c'est qu'une ce titre : Les dangers de la pièce à-peu près du même séduction, et les faux-pas de imérite, la Coquette fixée, a la beauté. Les passions des été jouée avec un succès assez différens âges, ou tableau des éclatant à la comédie italien- folies du siècle, 1 vol. in-12, ne, et que cette pièce est le 1766. De l'art du théâtre chef-d'œuvre de son auteur, en général, 2 vol. in-12, 1769. l'abbé Voisenon, comme la

Tome V

Ainsi va le monde, I vol.

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