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Pages. Lignes.

CORRECTIONS ET ADDITIONS.

34 15 en 1126, lisez: en 1226.

43 3

52 21

pendant 1653, lisez: pendant 165 ans.
d'abbé de Luxeuil, lisez de moine de Luxeuil.

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109 34 Ondegherst, partout où ce nom se trouve ainsi écrit,"

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151 9

317 5

furent brûlés, lisez furent de nouveau brûlés.
en 1426, lisez: en 1526.

327 12 les troubles qu'ils avaient fomentés durèrent, ajoutez: depuis le 3 janvier 1578.

555 17 Hendrick ne s'explique pas à cet égard, lisez: Hendrick indique la Tenne-Rue comme demeure de l'imprimeur Bellet.

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551 55 Ajoutez: Après son expulsion définitive du trône, Jac

ques II se réfugia de nouveau en France où il fut l'objet de beaucoup d'égard de la part de Louis XIV. L'ex roi

Pages. Lignes.

582 26

390 26

d'Angleterre accompagna en 1693 et 1696, dans l'inspec-
tion des villes de guerre, les maréchaux Arm. de Joyeuse,
Fitz-James de Barwick, d'Harcourt et Fr. de Boufflers, et
pour la seconde fois passa quelques jours à Saint-Omer.
Les Cordeliers, lisez : les Récollets.

Hermant, partout où se nom se trouve ainsi écrit, lisez :
Hermand.

396 35 le 4 nivôse, lisez le 24 nivôse,

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608 27

643 2

679 27

Par suite d'une nouvelle décision municipale, l'établissement des salles de refuge n'aura pas lieu dans la maison du Vinquai.

établie, lisez: établi.

furent attachées, lisez furent attachés.

680 53 location, lisez louage.

697 5 CAFFIERI. Alexandre Lenoir dans sa Description historique du Musée des monuments français, publiée en l'an vi de la république, dit que Caffieri est né à Paris, sans indiquer l'époque de cette naissance. Brugnelli, l'auteur du Catalogue raisonné des Sculptures du musée impérial, 1808, fait naître Caffieri à St.-Omer, département du Pas-de-Calais, en 1752, et le fait mourir en 1794 à Bruxelles, où il était occupé à réparer le grand autel de l'église des Annonciades. Nous avons fait choix de cette dernière assertion, sans toutefois prendre sur nous d'en garantir l'exactitude. Le sculpteur Caffieri, quoi qu'il en soit, appartient sans doute à l'ancienne famille de ce nom, originaire d'Italie, et dont les descendants occupent encore à l'heure qu'il est un rang distingué parmi les citoyens les plus honorables de la ville de Saint-Omer.

Le désordre qui règne dans les inscriptions des registres aux naissances, provenant des églises, ne nous a pas permis de vérifier le point en question.

CARNOT (LAZARE-HYPOLITE), député et homme de lettres, fils du ministre de ce nom (1), naquît le 7 avril 1804 à Saint-Omer, où son père s'était retiré, dans la famille de sa femme, après avoir envoyé aux consuls sa démission de ministre de la guerre.

(1) Carnot (Lazare-Nicolas-Marguerite), ingénieur, général, écrivain politique et militaire, membre du directoire exécutif, du tribunat, ministre de la guerre avant 4801, ministre de l'intérieur et membre du gouvernement provisoire en 1815, l'une de nos plus grandes célébrités politiques, membre de l'institut, étc., était né à Nolay en Bourgogne, le 13 mai 1755.

Le ministre Carnot, obligé de quitter la France en proscrit au retour de Louis XVIII, Hypolite, son plus jeune fils, lui demanda comme une grâce de l'accompagner dans l'exil; ils partirent ensemble sous des noms d'emprunt, traversèrent la Belgique, remontèrent le Rhin et se rendirent en Pologne. Après un séjour d'un an environ à Varsovie, Carnot inquiété dans son repos par l'humeur ombrageuse de Constantin, vice-roi de Pologne, qui l'avait d'abord accueilli avec la plus haute distinction, et qui ensuite s'était montré jaloux de l'empressement témoigné par les Polonais pour le proscrit français, se mit en route pour l'Allemagne, toujours accompagné de son fils. Il visita successivement Breslau, Francfort sur l'Oder, etc., et finit par choisir Magdebourg pour lieu d'habitation. C'est dans cette ville qu'il décéda le 2 août 1823.

Après avoir rendu les derniers devoirs à son père, M. Hypolyte Carnot revint en France dans le sein de sa famille, et se livra tout entier aux études sérieuses. Partisan de la doctrine d'Henri SaintSimon, il fit ressortir dans des écrits pleins de science ce qu'elle avait de philosophique, et se déclara contre ceux de ses disciples qui la dénaturaient dans sa base par des maximes empreintes de fanatisme. M. Hyp. Carnot fut le premier à se révolter contre les opinions émises par le célèbre Enfantin, touchant l'autorité religieuse et le mariage, et se sépara entièrement des Enfantiniens au moment où le plus illuminé d'entr'eux conçut le ridicule projet de fonder le couvent de Ménilmontant.

M. Hyp. Carnot est affilié à presque toutes les associations philantropiques de la capitale; la Société de la Morale chrétienne, celle pour l'instruction élémentaire, instituée dans le but de propager le 'mode d'enseignement mutuel, le comptent au nombre de leurs membres les plus actifs. Dès le début du choléra, M. Carnot forma avec quelques autres honorables citoyens ces bureaux sanitaires qui rendirent tant de services pendant l'épidémie, et dispensa lui-même de nombreux secours aux pauvres.

En 1835, il fut inscrit par les accusés d'avril dans le conseil de défense qu'ils demandaient à la cour des pairs. Quoiqu'absent de France en 1837, les colléges électoraux de Dijon, Beaune, Autun et Châlons le portèrent à la candidature. En 1839, il fut élu député à Paris par le 6me arrondissement. M Carnot siége à la chambre sur les bans de l'extrême gauche et vote avec ceux qui croient à la nécessité de grandes réformes dans nos institutions, mais qui les veulent progressives et pacifiques. Dans la question d'Espagne, il a prononcé un discours remarquable qui fut écouté avec l'intérêt que commande toute parole grave et exprimant une conviction réfléchie.

M. Hypolyte Carnot, non moins versé dans la littérature que dans la science de la politique et de l'histoire, a publié plusieurs ouvrages justement estimés, ce sont :

Les chants Helleniens de Wilhelm Müller, traduits de l'Allemand, 1 vol. in-18, 1828. Notice historique sur Henri Grégoire, 1 vol. in-8°, 1836.

Lettre au ministre du commerce sur la législation qui règle en Allemagne de travail des enfants dans les manufactures (1), broch. in-40, 1840.- Notice historique sur Barère, 1 vol. in-80, 1842.

M. Carnot a été collaborateur de l'ancien Globe, du Producteur, de l'Organisateur, de la Revue encyclopédique, de l'Encyclopédie des gens du monde, etc., et est auteur des articles Allemagne, et Esclavage colonial, de l'Encyclopédie nouvelle. Il a donné dans la Revue indépendante (mars 1845) un article intitulé: Les échos de la Révolution française de l'autre côté du Rhin. Ce morceau est un fragment de l'ouvrage que l'auteur doit incessamment publier sous le titre de l'Allemagne pendant la guerre de la délivrance. On attend aussi de lui une histoire du Saint-Simonisme. De plus, M. Carnot, depuis cinq ans qu'il siège à la chambre, a distribué aux électeurs du 6me arrondissement, à la fin de chaque session, un compte rendu motivé de tous ses votes, et une appréciation de la situation politique du pays au moment de la cloture de la session.

Page 732, ligne 21. Ajoutez après cette ligne: M. Nicolas Rappetti, docteur en droit, professeur de législation comparée, au collége de France, publie dans ce moment les œuvres posthumes de Parent-Réal; cet ouvrage formera deux vol. grand in-8°.

Le buste monumental de Parent, qui se voit dans l'une des salles de la mairie de St.-Omer, est dû au ciseau de David, et a été acquis par une souscription à laquelle ont pris part, à la demande de M. Jules de Saint-Amour, toutes les sociétés savantes et tous les conseils municipaux des villes du département du Pas-de-Calais, ainsi qu'un grand nombre de fonctionnaires et de célébrités scientifiques et littéraires de la capitale.

M. Parent-Réal était lié d'amitié intime avec Tronchet, le comte Desèze et Henrion de Pansey, ancien premier président à la cour de cassation. L'introduction de la 3me édition de l'ouvrage de ce savant jurisconsulte (Du pouvoir municipal, etc. Paris, 1835), est de Parent-Réal.

Page 759, ligne 12. en 1840, lisez en 1858.

« 742,

«752,

« 754,

་ 20. Rabb, lisez: Rabbe.

«<55. Salitus Panage, lisez : Salius Panage.
« 20. Supprimez le «.

(4) Cette lettre est le fruit d'un voyage fait par M. Carnot, comme membre de la commission de la chambre des députés chargée de préparer la loi sur le travail des enfants.

TABLE

DES

MATIÈRIS.

FRONTISPICE.
DEDICACE

AVIS AU LECTEUR.

PROLEGOMÈNES. Morinie, origine, géographie, chorogra-
phie. Étymologie. — Morins, caractère, mœurs, usages, reli-
gion, gouvernement, etc.

-

PREMIÈRE PARTIE.

CHAPITRE PREMIER. Noms primitifs du lieu devenu ville
de Saint-Omer. Ebbinghem. Sithiu.
ces noms.

-

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Pages.

V

VII

Étymologie de

45

CHAPITRE II. — Saint-Omer évêque de Térouane. Con-
version à la foi catholique du chef de la bourgade de Sithiu.

- Fondation des monastères de Sithiu.
l'accroisement de la bourgade.

CHAPITRE III.

-

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-

Première période de

52

Le bourg de Sithiu sous les derniers rois de
la première race. Mort d'Omer, troisième évêque de Té-
Le bourg de Sithiu prend le nom de cet évêque.
Digression sur le nom Omer.

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CHAPITRE IV. Sithiu sous les six premiers rois de la deuxième
race, 750 à 884.
Ce bourg est ravagé par les Normands.

-

Sa première enceinte, ses premières fortifications.
CHAPITRE V. Sithiu sous les sept derniers rois de la
deuxième race, 884 à 987. - Nouvelles irruptions des Nor-
mands dans la Morinie, leurs tentatives contre le bourg de
Sithiu. Nouvelle enceinte et nouvelles fortifications de ce

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