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Voorkant
Cramer, 1774
 

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Pagina 83 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Pagina 46 - Vous ne pouvez empêcher cet hommage , Faible tribut de quiconque a des yeux. C'est aux mortels d'adorer votre image; L'original était fait pour les dieux. .J'ai entendu plusieurs morceaux de la Pandore de M. de La Borde; ils m'ont paru bien dignes de votre protection. La faveur donnée aux véritables beauxarts est la seule chose qui puisse augmenter l'éclat dont vous brillez.
Pagina 51 - Rome et d'Athène: On me dit: partez promptement, Venez sur les bords de la Seine, Et Vous en direz tout autant Avec moins d'esprit et de peine.
Pagina 91 - Faut-il à votre gloire encore un nouveau titre ? Des intérêts des Rois votre langue eft l'arbitre...
Pagina 49 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.
Pagina 52 - ... vous rajeunit ! Pour vous l'âge n'a point de glaces ; Les fleurs font de toute faifon : Enfant , vous orniez la raifon ; Vieillard , vous couronnez les graces. Quand vous parcourez vos hameaux , La joie avec vous fe promène ; Par-tout dans votre heureux domaine , Vos femblables font vos égaux ; Le foin de foulager leur peine Vous fait oublier tous vos maux.
Pagina 91 - C'eft bien là d'un Français l'aimable urbanité. Jadis, je l'avouerai, j'eus moins de modeftie, Je promis à mes vers une éternelle vie ; Et fi j'en crois les tiens, je me fuis peu mépris ; Mon nom eft fur de vivre alors que tu m'écris.
Pagina 83 - Aussi lorsque mon pouls, inégal et pressé, Faisait peur à Tronchin, près de mon lit placé ; Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, II a vu de quel air je prenais mon congé ; II sait si mon esprit, mon cœur était changé.
Pagina 81 - Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l'étendue ; Et les Alpes de loin, s'élevant dans la nue, D'un long amphithéâtre enferment ces coteaux Où le pampre en festons rit parmi les ormeaux.
Pagina 91 - Quand la terre asservie était à nos genoux , La langue des vainqueurs devint celle du monde : En chefs-d'œuvre des arts la France plus féconde , Par l'attrait des talens, par le charme des vers, Sans l'avoir subjugué règne sur l'univers. Vos drames éloquens, honneur de Melpomène, Monumens qui manquaient à la grandeur romaine...

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