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D'ASTRONOMIE,

OU

LEÇONS ÉLÉMENTAIRES

D'ASTRONOMIE
THÉORIQUE ET PRATIQUE;

PAR M. DELAMBRE,

Chevalier de l'Empire, Trésorier de l'Université Impériale, Secrétaire

perpétuel de l'Institut Impérial pour les Sciences Mathématiques,
Professeur d'Astronomie au Collége Impérial de France, Membre
du Bureau des Longitudes, des Sociétés Royales de Londres, d'Upsal
et de Copenhague, des Académies de Saint-Pétersbourg et de Suède,
de la Société Italienne, etc. Membre de la Légion-d'Honneur.

PARIS,

M[* y* COURCIER, Imprimeur-Libraire pour les Mathématiques,

quai des Augustins, no 57.

1813.

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Cer Abrégé est extrait des leçons que j'ai données au Collége impérial de France, et dont le recueil formera un Traité complet en trois volumes in-4°. Les deux premiers sont terminés, et le troisième est sous presse. On trouve ici le même plan avec moins de détails, moins de développemens, une moindre variété dans les méthodes, et moins d'exemples de calculs. Dans le grand Traité, j'ai tâché de rassembler tout ce qui peut être utile à l'astronome de profession. Ici, j'ai dû me borner à ce qui peut suffire à celui qui se contentera de prendre une idée exacte de la science, des théories et des observations sur lesquelles elle se fonde ; et qui, ne voulant point pratiquer, n'a pas besoin qu'on lui expose avec une certaine étendue toutes les petites aitentilts qu'exigent et les calculs et les observations : mais je n'ai rien négligé pour qu'on y trouvât dans toutes les branches de l'Astronomie, les formules les plus exactes et les plus commodes avec leurs démonstrations. Nous avons déjà plusieurs traités qui jouissent d'une réputation méritée; mais l'Astronomie a fait de si grands progrès depuis qu'ils ont paru pour la première fois, que l'on convient généralement de la nécessité d'un ouvrage

a

plus moderne. Les leçons de La Caille étaient un excellent texte pour un professeur, mais elles. laissent trop à faire à celui qui voudrait les suivre aujourd'hui sans maître. L'Abrégé d'Astronomie de Lalande, à portée d'un bien plus grand nombre de lecteurs, est par là même moins fait pour être enseigné que pour être lu, les méthodes n'en sont quelquefois ni assez rigoureuses, ni assez géométriques. En rédigeant un Ouvrage nouveau sur an sujet déjà traité tant de fois, j'ai senti la nécessité d'un plan méthodique et surtout plus naturel que celui de La Caille. Ce grand astronome, en plaçant comme il a fait tout d'abord l'observateur au centre du soleil, impose à son lecteur l'obligation de le croire long-tems sur parole. En supposant même que l'on pût faire de ce point central toutes les observations indiquées par l'auteur, quelle raison aurait l'observateur ainsi placé, pour tout rapporter à l'orbite de la terre, plutôt qu'à celle de Mercure ou de Jupiter, ou enfin plutôt qu'à l'équateur solaire. En effet, de tous les cercles imaginés par les astronomes, l'équateur solaire est le seul auquel avec notre manière d'observer, nous pussions ramener tous les mouvemens célestes, si nous étions réellement placés, non pas au centre qui est impossible, mais à la surface du soleil. Pour suivre un pareil plan, La Caille a dû faire abstraction de toutes les méthodes d'observation, et il est remarquable que l'un des plus grands observateurs qui jamais aient existé, n'ait pas dit un seul

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