Les littératures populaires de toutes les nations: traditions, légendes contes, chansons, proverbes, devinettes superstitions, Volume 32

Voorkant
Maisonneuve, 1895

Vanuit het boek

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 15 - ... répandue; que le lecteur des Mille et une Nuits éprouve un malheur personnel dans le courant de l'année où il a lu ce livre. Cette croyance est entretenue, et non sans succès, par les lettrés et les gens religieux. Mais, malgré cette croyance, ou plutôt cette superstition, les contes des Mi Ile et une Nuits sont très connus de tous ceux qui, par plaisir ou par métier, aiment à conter. Je suppose que c'est précisément à cause de cette réprobation quasi religieuse qu'aucun conteur...
Pagina 197 - Ainsi il vivait heureux, dans une quiétude absolue. Cependant, en face des fenêtres de la chambre, de l'autre côté de la rue, il y avait une boutique de boucher. La jeune femme voyait tous les jours le boucher, un jeune homme fort et beau, actif et gai. Il chantait tout en servant ses clients, sans désemparer, toute la journée. Elle devint amoureuse du jeune boucher... Un jour le Turc rentra à l'improviste. Dès que sa femme entendit le grincement de la clef dans la serrure de la porte, vite...
Pagina 126 - Laulak (1) a été prononcé. Il est le lion du désert de la prophétie, le khalifat a été scellé sur lui dans le monde. Il n'est pas éloigné de sa bonté que mon service soit agréé par lui. Que la bénédiction de Dieu soit sur lui et sur sa famille ! J'espère en ses mérites. Actuellement, le pauvre et malheureux, qui est content du bon plaisir de Dieu...
Pagina 13 - Pharaon ! pourquoi tyrannises-tu ainsi le peuple ? » Pharaon ne répondit pas. Il ordonna qu'on prît deux fois quarante rats, qu'on les enfermât dans deux sacs en cuir et qu'on les apportât devant lui. » Lorsqu'on apporta les deux sacs de cuir contenant chacun quarante rats, Pharaon commanda qu'on déposât un des sacs à terre. Il fit prendre l'autre par quatre hommes vigoureux et leur dit de le secouer jusqu'à ordre contraire. » En quelques minutes le sac déposé à terre fut percé de...
Pagina 188 - N'aie nul souci, mon père, va de ce pas chez le voisin, emprunte-lui son ànon nouveau né. Lorsque tu monteras dessus, tes pieds toucheront le sol; de la sorte, tu marcheras tout en étant monté sur un animal ! Le Sultan furieux, mais ne pouvant rien contre le marchand de fèves, ni lui couper le cou, jura de tuer sa fille. Il l'aimait bien, cependant il voulait s'en venger à cause de son dédain.
Pagina 196 - Lorsque sa mère lui fit part d«s conditions posées par le Turc, la jeune fille avait répondu : « Ici, ou chez ce Turc, n'est-ce point la même chose ! » La description que fit la vieille de la beauté de la fille, et sa réponse empreinte de naïveté, plurent au Turc. La mère et le père consentants, la fille consentante, on fit les noces. Le Turc avait trouvé une maison à sa guise ; elle était composée d'une seule chambre où l'on arrivait en montant un escalier donnant directement sur...
Pagina 124 - Lorsqu'il fut bien établi pour les deux dames que le beau marchand préférait la plus jeune d'entre elles, la plus âgée prenant la parole lui dit : « Par le Prophète, hier tu n'avais pas assez de tes yeux pour me regarder !... Aujourd'hui c'est ma fille qui captive ton attention!... Par le Prophète, ce n'est pas pour t'en faire un reproche, car si tu désires l'épouser, tu n'as qu'à la demander et je te la donne eft mariage.
Pagina 191 - As-tu trouvé bon ce que tuas mangé hier?... J'espère que cela t'a fait du bien ! » Le Sultan comprit tout de suite que celui qui s'était annoncé comme « le diable, fils du diable » n'était autre que cette troisième fille du marchand de fèves, et il jura de la perdre sans plus tarder. Il fit donc venir le marchand de fèves en sa i. Sorte de serviette en soie, généralement jaune. rayée de couleurs vives.- Les hommes s'en servent pour envelopper leur tète, leur nuque et leurs épaules,...
Pagina 2 - ... dominante dans toute cette partie de l'Orient. On peut rattacher à ce groupe les contes où jes dives, les djinns, l'esprit du mal et l'esprit du bien, Dieu et Satan, les anges et les démons, jouent un grand rôle. La croyance fondamentale de ces contes est la croyance manichéenne. Dans tous ces contes, les femmes sont blanches comme le lait et belles comme le soleil ou la lune .- leurs noms sont choisis de préférence parmi des adjectifs persans indiquant une qualité physique ou morale....
Pagina 199 - ... haleine... Alors, comme elle tenait dans ses mains un autre drap, elle le lui passa sur la tête et le serra très fort, comme ceci... » Ce disant, elle lui avait passé réellement le drap sur la tête et le serrait de toutes ses forces en riant aux éclats.

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