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351. FORMULAIRE DES HOPITAUX DE PARIS, I Vol. in-12 de 450 p. Prix, 3 f. 50 c., et 4 f. par la poste. Paris; 1823; Béchet jeune. 352. SCHEIKUNDIGE VERHANDELING OVER DE CHINCONINE AND QUININE. Traité chimique de la cinchonine et de la quinine, comprenant leurs diverses préparations, combinaisons et propriétés médicinales, par S. STRATINGH, doc. méd. et pharmacien, in-8°. Groningue; 1822; Oomkens.

353. VERBETERDE bereiding vande kinaloogzoaten. Préparation des sels de quinine perfectionnée, avec des observations sur l'action du quinquina dans les fièvres continues et intermittentes; par G. J. NIEUWENHUYS. Amsterdam; J. Vander Hey en Zoon.

354. NOTE sur l'emploi pharmaceutique de la matière nacrée de l'ablette; par M. H. CLOQUET. (Bull. de la Soc. philom., mars 1823.)

M. H. Cloquet dit qu'en suspendant l'essence d'Orient ( matière qui se fabrique à Paris pour imiter les perles fines) dans un solutum tiède d'ichtyocolle, auquel on ajoute en même temps une certaine quantité d'un savonule ammoniacal fait de préférence avec les huiles volatiles de girofle et de succin, ou avec le beurre de noix de muscade, on obtient une liqueur qui couvre d'un vernis nacré les corps que l'on y plonge, et pourrait servir déguiser l'aspect dégoûtant de certains suppositoires. D. F.

ART VÉTÉRINAIRE.

355. NOTICE SUP QUELQUES RACES DE CHEVAUX, sur les haras et les remontes dans l'empire d'Autriche. Par M. HUZARD fils. in-8°. de 58 pages. Paris; 1823; Mme. Huzard.

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Le cheval étant un des grands moyens de richesse des peuples, surtout des peuples de l'Europe, son éducation devient un objet intéressant d'économie publique. Le but de cette notice, en faisant voir ce qui existe chez une nation voisine, est d'aider à trouver les sources de la richesse dans ce genre de produit.

L'ouvrage se compose de trois chapitres et commence par quelques idées préliminaires dans lesquelles l'auteur définit ce que l'on doit entendre par races et sous-races de chevaux.

Dans le premier chapitre, il parle de quelques races de che

vaux communs, de ceux de Moravie et de Bohème, de la race de trait de Salzburg, de la race de trait des montagnes d'Autriche, et enfin de la petite race plus commune dans les provinces de l'est de l'empire et qu'il appelle race hongroise.

Dans le second chapitre, il est parlé des chevaux de races nobles qu'on élève dans les haras particuliers. On y trouve des données sur la manière dont ces haras sont conduits, et ensuite la description de quelques-unes des races qu'on y remarque ; les haras particuliers de l'empereur, étant les plus importans à connaître y occupent le premier rang.

Les haras de l'état forment le sujet du troisième chapitre; ils sont avec les dépôts d'étalons et les dépôts de remontes compris dans une division de la chancellerie de la guerre, qu'on appelle Remuntirung-Departement. L'auteur donne les bases principales de leur organisation et termine sa notice par les avantages que cette organisation présente à l'empire et dont le principal est d'avoir diminué la nécessité d'acheter des chevaux de guerre à l'étranger.

H. F.

356. MÉMOIRES sur l'éducation, les maladies, l'engrais et l'emploi du porc; par ERIK VIBORG, professeur et chef de l'École royale vétérinaire de Copenhague; et par YOUNG, fermier dans le comté de Suffolk en Angleterre; in-8. de 264 p. avec 3 pl. Prix, 4 fr. Paris; 1823; Mme. Huzard.

Cet ouvrage se compose de deux mémoires: le premier a été couronné par la Société d'agriculture de la Seine, dans sa séance publique du 26 brumaire an 14 (17 novembre 1805); le second a remporté un prix proposé par la Société d'encouragement pour les arts, manufactures et commerce de Londres.

celui de M. Erik Viborg, est divisé en six sections dont fer.

sujets sont les suivans: Ire. sect., des différentes espèces, races de porcs; 2o., de l'éducation des porcs ; 3e. des bances alimentaires et médicales convenables ou nuisibles

l'engrais des pores; économique du porc.

porcs; 4o., de

5e., des maladies des pres; 6e., de l'emploi

raisonné sur le porc. Il a été rédiraité complet, étendu et

Comme on voit, ce mémoire est

par l'auteur pour remporpar la Société d'agriculture du n'a pas rempli en totalité le but

ter un prix proposé sur cet obje département de la Seine, et de la société, il l'a rempscz pour mériter une partie du prix

et pour être jugé digne d'entrer dans la collection de ses mémoires. Quelques sujets sont en effet parfaitement bien traités; tels sont entre autres ceux des deux premières sections. Les maladies de l'animal y sont décrites très-au long; mais on voit que, par rapport à quelques-unes, la théorie est venue au secours de la pratique. La 6o. section, par les matières qu'elle traite, devient de la plus grande importance pour les personnes qui se livrent à l'éducation du porc.

Dans son travail, M. Erik Viborg dit tout ce qu'il a appris sur le porc; mais il ne s'occupe pas assez à considérer les avantages qu'on peut retirer en agriculture de son éducation. M. Young s'est beaucoup plus occupé de cet objet, et son ouvrage, composé de deux articles, l'un sur l'entretien des porcs, l'autre sur la manière de les engraisser, ne contient presque que des expériences comparatives sur les substances qui peuvent servir à ces deux objets de la manière la plus avantageuse et la plus économique pour le cultivateur; l'ouvrage est donc tout pratique. Il fait voir comment il faut calculer en économie agricole pour se rendre compte de toutes ses dépenses, et par conséquent de ses bénéfices, et il est réellement précieux. C'est un excellent complément de l'autre mémoire, qui n'a été publié nulle part en français, et qui ne peut que gagner à être connu.

Pour rendre l'ouvrage plus intéressant, l'éditeur y a ajouté deux figures représentant deux races de porcs, une race chinoise et une race anglaise : elles sont assez bonnes, meilleures même que tout ce qui a été fait dans ce genre en France, la race anslaise surtout. Cette dernière figure a l'avantage de montrer aux yeux quelle est la conformation qu'on doit préférer dans l'animal. La troisième planche donne la figure, au trait seulement, de quelques instrumens décrits dans le mémoire de M. Erik Viborg. H. F.

357. MATTER 6. FARCY AND GLANDERS identical contagion, etc. Identité de la co-tagion du farcin et de la morve sur l'homme, et y produisant le mêmes effets par l'inoculation. ( Edinb. med. and surg. Journ. 1823, p. 155. )

L'auteur rapporte deux tits d'après lesquels il parait qu'un vétérinaire de Londres et un tre homme ont contracté une maladie très-grave, puisque le premier en est mort, pour avoir touché des chevaux affectés de farcin. Comme on a inoculé un

Agriculture, économie rur. et dom.

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âne à la jambe avec la matière qui découlait du bras ulcéré du second malade; comme cet âne a eu d'abord cette jambe affectée d'une maladie qui paraissait le farcin, et qu'ensuite l'animal devenu morveux est mort, et a présenté, à l'ouverture, l'ulcération de la cloison cartilagineuse du nez, l'auteur paraît en conclure que la matière de la morve et du farcin peuvent produire la même contagion.

Déjà plusieurs vétérinaires français regardent le farcin et la morve comme des variétés de la même maladie; ce qu'il y a de bien certain, c'est que souvent elles se compliquent l'une par l'autre, et que le farcin se termine bien souvent aussi par la morve et la mort. H. F.

358. EXPOSÉ de quelques circonstances qui ont précédé et suivi l'inoculation du claveau sur le troupeau de la ferme royale de Rambouillet; par Z. H. HOUET, ex-vétérinaire de cet établissement. In-8 d'une f. Rambouillet; Leroux-Faguet.

359. ABANDLUNG von den ansteekenden Krankheiten der Schaafe. Traité des maladies contagieuses des brebis. Trad. du français de GASPARIN, par J. F. NIEMANN. In-8, avec fig. color. Prix, 21 gr. Halle; 1822; Hemmerde.

360. TRATTATO DELLE MALATTIE DEGLI UCCELLI, etc. Traité des maladies des oiseaux et des diverses manières de les guérir; par L. BossI. In-8 avec pl. Milan; 1822; Silvestri.

AGRICULTURE, ÉCONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE. 361., TREATISE ON RURAL ARCHITECTURE, etc., ou Traité d'a chitecture rurale; par ELSAM; renfermant des idées sur les Avec moyens d'améliorer l'état des paysans en Angleterre II grav. color., in-4 (super royal). Prix, 21 sh. Loes; Al

kermann.

d

362. ALMANACCO AGRARIO per istruzione dei
nach agraire rédigé pour l'instruction
CH. VERRI. IN-16. Milan; Sylvestri.
L'auteur de cet ouvrage est le
des Nuits romaines, ancien
président de la régence de ce rest
1814. Retiré à la campagnerands
vrage utile à la classe

ani; ou Alma

Jeunes gens; par

erri, frère de l'auteur de l'ancien roy. d'Italie, à l'époque mémorable de proposé de publier un oupropriétaires. Son but est

d'ouvrir une carrière nouvelle aux jeunes gens des classes éminentes de la société, en leur montrant que l'étude de l'agriculture est une source intarissable de plaisir et de richesses. 363. VOCABOLARIO AGRONOMICO, etc. Vocabulaire agronomique italien; par G. B. GAGLIARDO. 3e. édit., augmentée de plus de 600 mots; par G. CHIAPPARI, I vol. in-8. Prix, 2 liv. Milano; Silvestri.

364. IMPORTANCE DES CONNAISSANCES AGRICOLES sur la prospérité de la France; par M. BIGOT DE MOROGUES, membre de la Société royale et centrale d'agriculture, et de plusieurs autres sociétés savantes, françaises et étrangères. ( Ann. de l'agr. franç., févr. 1823, p. 129.)

L'exposé de ce titre suffit pour faire voir le but de l'auteur. It passe en revue, dans son mémoire, tous les moyens employés depuis un demi-siècle pour tirer le meilleur parti des propriétés rurales, et indique ceux qu'il conviendrait d'y ajouter pour arriver au plus haut point de produit avec le moins de dépense. It y développe les meilleurs principes d'économie politique, les plus savantes combinaisons de la chimie, de la physique, de la mécanique, de l'histoire naturelle. Du reste, il est difficile de donner ici l'extrait de cet ouvrage rédigé avec une grande préci sion. Bosc.

365. DE L'UTILITÉ DES PARATONNERRES pour l'agriculture. ( Ann. de l'Ind. nat. et étrang., no. 35, janv. 1823, p. 72.).

On sait que le ministre de l'intérieur a invité l'Académie des sciences de l'institut à rédiger une Instruction sur la construc tion des paratonnerres que l'on se propose de placer sur les clochers des églises. M. Lenormand voudrait que les trois bras des croix fussent très-allongés et extrêmement aigus, ayant les pointes armées de platine, de sorte que chaque croix formât trois, paratonnerres. Le bras supérieur attirerait l'électricité des nuages, et les bras latéraux celle répandue dans l'atmosphère inférieure. Il est convaincu que les villes dans lesquelles les clochers des temples porteraient de telles croix seraient entièrement garanties de la foudre. Il voudrait aussi que nos paratonnerres de 8 mètres, qu'on n'établit pas à moins de 300 fr., fussent remplacés par de petits paratonnerres de 2 mètres de hauteur, n'occasionant que 50 fr. de dépense, et qu'on élèverait à des intervalles de 40 mètres.

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