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rales du mouvement et de l'équilibre d'un système quelconque; Équations de condition et forces équivalentes. Plusieurs idées nouvelles sont le résultat des principes de l'auteur, et ces trois mémoires doivent être considérés comme une exposition préliminaire de théorie générale de la mécanique.

MACHINES ET CONSTRUCTIONS.

749. TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES MACHINES; par Ch. HACHETTE. 2o. édit., revue et augmentée. In-4. avec 32 pl. Paris; Bachelier. Les additions faites à la nouvelle édition de cet ouvrage, avantageusement connu du public, portent principalement sur la mesure des effets dynamiques, sur les machines à vapeur, sur la poudre à canon, etc.

B.

750. A PRACTICAL ESSAY on the strength of cast iron, etc., ou Essai sur la force du fer fondu, avec quelques expériences nouvelles, ouvrage destiné aux constructeurs de tout genre; par Th. TREDGOLD. In-8., 12 f., 4 pl. Londres; 1822.

M. Tredgold observe avec raison de quelle importance est la détermination de la force d'une matière dont l'emploi est aussi général et aussi varié que celui de la fonte, et qui, en augmentant la solidité et la durée des constructions et des machines, favorise à tel point l'industrie et les manufactures.

Il remarque que les expériences faites jusqu'à présent sur le fer fondu avaient eu pour but la détermination de la force nécessaire pour le rompre, et qu'il est plus important de connaître l'effort sous lequel les pièces commencent à perdre leur élasticité.

Son ouvrage contient des calculs théoriques, avec des règles pratiques fondées sur ces calculs, et sur les expériences détaillées dans une section qui occupe un 8e. du volume.

Ces expériences se composent d'essais faits par divers auteurs, et d'observations que M. Tredgold y a ajoutées.

La fonte a été essayée :

1o. Les pièces étant placées horizontalement sur 2 appuis, et chargées en leur milieu ; c'est à cette espèce de résistance que sont relatives les expériences nouvelles de l'auteur.

2o. Tirée suivant sa longueur;

3. Soumise, sous la forme de petits cubes, à une pression capable de l'écraser;

4°. En pièces longues pressées longitudinalement ;

5o. En cylindres courts qu'on a rompus en les tordant;

6o. Une barre étant placée horizontalement sur a appuis, et soumise par le milieu à un choc. Cette expérience bien importantè est de l'auteur; mais il déclare n'avoir pu mesurer les flèches de courbure avec une exactitude suffisante, et se propose de revenir sur ce sujet.

Les observations de M. Tredgold sur les pièces chargées en leur milieu, donnent des résultats analogues à ceux qu'avaient fournis des expériences semblables sur le fer forgé, par M. Duleau. En comparant les uns avec les autres, il paraîtrait que la fonte a une force élastique moindre que celle du fer forgé dans le rapport de 3 à 5, et que le degré d'allongement ou de compression, capable d'altérer l'élasticité, est également moindre pour la fonte dans le rapport de 6 à 7 (1). On remarquera combien cette dernière limite est variable et difficile à saisir, surtout d'après la remarque importante qu'a faite M. Tredgold sur l'altération de l'élasticité par l'action prolongée d'un poids, qui, dans le premier moment, n'affaiblissait point le ressort de la pièce. Il semble d'après cela que cet auteur a présenté, dans les tables I et II, destinées aux praticiens, des limites de résistance qui se rapprochent trop de celles qu'ont indiquées les expériences. Cette observation a d'autant plus de force que la fonte est plus cassante, et plus inégale dans sa composition.

Les expériences présentées dans l'ouvrage de M. Duleau sur des pièces longues en fer forgé, pressées longitudinalement, ont offert des résultats de plus fort que la valeur théorique obtenue, en assimilant la résistance de ces pièces à celle de lames élastiques de pareille force. Deux observations de M. Reynolds sur le fer fondu se rapprochent de cette valeur théorique, de manière à ne s'en écarter que de, en plus et en moins; mais d'après la disposition des expériences, l'effort n'agissait pas directement suivant l'axe des pièces.

(1) Dans une table alphabétique des propriétés de divers matériaux placée à la fin de l'ouvrage de M. Tredgold, cet auteur présente d'après ses propres expériences, ces rapports comme il suit: 10 à 11, 6 à 7.

TOME II.

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Pour les barres en fonte sollicitées par une force qui tend à les tordre, il serait important d'observer l'angle de torsion de pièces longues soumises à des efforts moindres que celui qui altère l'élasticité.

Les expériences présentées par M. Tredgold offrent des résultats importans et susceptibles d'applications utiles; mais, comme la résistance de la fonte varie beaucoup suivant les divers degrés de pureté ou de composition où elle se trouve, il est à désirer que l'on détermine, par des observations multipliées, le degré de force dont elle est susceptible dans ses différens états.

DULEAU.

751. SUR LA RÉsistance de la fONTE employée dans la construction des tuyaux, des chaudières, etc. (Polyt. journ., mars 1823, p. 371.)

L'auteur ne pense pas que l'évaluation que M. Girard a donnée de la résistance des chaudières cylindriques soit exacte. Il prétend qu'elle se trouve, dans la pratique, de beaucoup inférieure aux 67 atmosphères assignées par l'ingénieur français. 752. APPLICATIONS du principe de vitesses virtuelles à la poussée des terres et des voûtes, renfermant un nouveau principe de stabilité, duquel on a déduit des moyens de construire avec moins de dépense les voûtes et les revêtemens actuellement en usage, principalement dans les constructions militaires, en augmentant leur utilité, leur stabilité et leur durée; par un directeur des fortifications (M. le colonel Lambel). In-4., 8 f. et pl. Metz; 1822; imp. de Lamort.

L'auteur de cet ouvrage a eu principalement pour objet de traiter les problèmes relatifs à la poussée des terres et des voûtes, dans la supposition que le sol sur lequel les constructions sont élevées est compressible; il indique une nouvelle condition de stabilité à laquelle on n'avait pas encore eu égard, et qu'il lui paraît indispensable d'admettre pour arriver à des formules dont les résultats puissent être adoptés dans la pratique. Cet objet est extrêmement important; et, quoique les recherches de l'auteur n'aient pas encore été portées au degré de perfection qu'elles peuvent atteindre, il convient de rendre justice à l'utilité des vues et des observations qu'il a présentées, et qui sont le fruit de son expérience. Le profil des revêtemens en décharge qu'il propose, mérite surtout d'attirer l'attention des construc

teurs. L'auteur annonce un second mémoire relatif à la fortification, et dans lequel il traitera des batteries casematées défensives, et des moyens de rendre salubres les logemens que l'on peut pratiquer derrière les revêtemens à contreforts youtés. Z.

753. A NEW CENTURY OF INVENTIONS, being designs and descriptions, etc. Nouvelle centaine d'inventions, ou dessins et descriptions de cent machines utiles dans les arts, manufactures, etc.; par J. WHITE, ingénieur. In-4., part. 1 et 2, avec 21 pl.; Manchester; 1823.

Un ouvrage portant un titre semblable a été publié l'année passée par le marquis de Worcester. L'auteur de celui-ci a fait des découvertes importantes. On regrette qu'il l'ait publié avec un trop grand luxe typographique pour être mis entre les mains de la classe peu fortunée, qui pourrait en avoir besoin. Les deux premières parties contiennent 40 inventions nouvelles, dont voici quelques-unes des plus remarquables: un nouveau dynanomètre. —Une roue qui tourne au moyen de l'air chauffé du gaz ou d'un autre fluide. Une pompe, ou machine élever l'eau sans interruption.- Un micromètre simple et puissant.Un ressort de porte pour tenir la porte exactement fermée, et cependant facile à ouvrir.- Une machine pour empêcher ou diminuer la friction. — Un rétrographe, ou machine pour écrire à rebours, à l'usage des graveurs. - Un moulin à couleurs, à l'usage des imprimeurs en calicot. (Journ. gén. de la litt. étrang., mars 1824, p. 73.)

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pour

754. MACHINE a vapeur de M. Perkins. Voici de nouveaux détails sur cette curieuse invention, dont nous avons déjà donné connaissance à nos lecteurs. (Voy. tom. rer. du Bulletin, n°. 309.) Nous les puisons dans le même journal anglais, The London journ. of arts and sc., vol. 5, p. 201, avril 1823.

Le générateur qui tient lieu d'une chaudière, comme nous l'avons dit, contient environ 8 gallons (30 litres); c'est un vaisseau cylindrique fait du métal des canons; il est épais de 3 pouces et fermé aux deux bouts; il est placé verticalement au milieu d'un fourneau cylindrique; il est rempli d'eau. Cette eau est soumise à une très-grande pression, et la température en est très-élevée la chaleur que par lui communique le feu qui l'enveloppe de toutes parts. Au sommet du générateur se trouve une

soupape chargée d'un poids qui fait équilibre à la pression intérieure.

On emploie une pompe d'injection pour introduire une petite quantité d'eau dans le générateur, laquelle déplace une portion correspondante d'eau chaude qui passe du générateur dans le tuyau d'induction et y devient vapeur instantanément. Cette vapeur exerce une force expansive très-grande qui agit sur le piston moteur. La course de ce piston est de 12 pouces. Le cylindre où il se meut a 2 pouces de diamètre, et est placé horizontalement.

Le mouvement réciproque du piston se communique à une soupape qui ouvre et ferme alternativement les orifices d'induction et d'éduction, par lesquels la vapeur, après avoir exercé sa force sur le piston, s'échappe dans le condenseur. La condensation est effectuée sous une pression de 70 liv. par pouce carré, mesure anglaise; ce qui revient à environ 4,900 grammes par centimètre carré, ou 74 liv. par pouce carré, mesure de France à peu près. La vapeur se forme et se condense si rapidement que le piston frappe jusqu'à 250 coups par minute.

L'espace occupé par la machine et tous ses accessoires n'excède pas une aire de 6 pieds sur 8, quoiqu'elle soit considérée comme de la force de 10 chevaux. Elle consomme environ 2 bushels (60 litres) par jour.

On s'est assuré qu'une explosion n'aurait point les conséquences désastreuses qui accompagnent les accidens de ce genre dans les autres machines à vapeur. Bien plus, pour prévenir la possibilité d'un pareil malheur, on a introduit une boule de cuivre dans une partie du canal à vapeur. Cette boule éclaterait sous une pression de 1,000 liv., tandis que la machine travaille sous une pression de 5 à 700 liv., et que tout l'appareil peut soutenir un effort de 2,000 liv. par pouce carré, mesure anglaise.

Ce qui caractérise cette nouvelle construction, c'est de conserver dans le générateur l'eau dont on a élevé la température, et de ne lui faire prendre la forme de vapeur qu'après qu'elle s'est échappée de ce vaisseau. Ce qui doit prévenir l'explosion.

On trouve quelques particularités nouvelles dans le no. du même journal, pour le mois de mai. Il en résulte que la dépense du combustible peut être réduite à la ge. partie de ce qu'elle a été jusqu'ici dans les machines à vapeur. C'est ce qui a fait conce

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