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Ces cinq livraisons complètent la collection, laquelle contient 214 figures.

Ces planches sont les plus mauvaises que l'on ait encore publiées sur les plantes médicinales. RICHARD.

178. FLORE MÉDICALE DES ANTILLES, ou traité des plantes usuelles des colonies françaises, anglaises, espagnoles et portugaises, par M. E. DESCOURTILZ, in-8°., tome II, 22o. et 23o. liv. Paris; Pichard.

Ces deux livraisons renferment les plantes suivantes, que l'auteur range parmi les stomachiques astringentes. 1o. le Guazuma ormeau, Guazuma ulmifolia, Lamk.; 2°. le Bresillot bâtard, Brasiliastrum americanum, Lamk. Encycl.; 3o. le Génipayer, Genipa americana, Linn.; 4°. l'Acomas, plante de la famille des Sapotilliers dont on emploie l'infusion des racines comme astringent; 5°. le Cupani d'Amérique, Cupania americana, Linn., vulgairement châtaignier de Saint-Domingue; 6o. le Bonduc commun Guilandina Bonduc, Linn.; 7°. le Moureillier en épi, Malpighia spicata, Cav.; 8°. le Gros de galle à large feuille, Randia latifolia, Linn. cette plante est connue aux Antilles sous le nom vulgaire de bois de lance. On l'emploie en médecine comme astringenté dans les dysenteries. AD. B.

179. ALLGEMEINE OEKONOMISCH technische Flora, etc., ou Description et représentation de toutes les plantes, économiques et technologiques; par S. CH. SCHMIDT, in-8°., t. I, cahier I à 5; chaque cahier de 2 f. de texte et de 5 p. col. Prix: 1 rxd. Iéna; 1820-1822.

Le cahier 2 contient les plantes suivantes : Sicum sisarum. Vicia sativa, V. angustifolia.-Aira flexuosa, A. caryophyllea, A. canescens. - Juncus bufonius, J. tenajeca. Cahier 3. · Polygonum fagopyrum. - Briza media, minor, maxima. — Cynosurus cristatus. Trifolium rubens, Trif. incarnatum, Trif. alpestre. Anemone trifolia, An. nemorosa, An. ranoncu· Morchella patula, M. esculenta,

loïdes. Helvella esculenta.

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M. conica. · Cah. 4.- Oriza sativa.- -Hedisarum Onobrychis.

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cœrulea.

Trifolium alpinum, Trif. medium. - Festuca pratensis, Fest. loliacea, Fest. elatior. Merulius villosus, Mer. cantharellus.-Agarica amanita, procera. (Journ.gén. de la litt. étr., déc. 1822.)

180. L'ARBRE DE LA VACHE. Cet arbre croît en grande abondance sur la côte aride des Cordilières, les Espagnols l'appellent palo de vaca; il a été observé par M. de Humboldt dans les forêts des environs de Nuova-Valencia. Ce savant voyageur a fait connaître beaucoup de détails curieux sur la nature presque animale et analogue au lait, du suc qui découle des incisions faites à son tronc, et sur l'utilité qu'en retirent les habitans de ce pays. M. I. Kunth en a formé un genre nouveau dans la famille des Urticées, sous le nom de Galactodendrum. L'article du Letterkundig Magazyn n'ajoute rien à ces faits connus depuis plus de vingt ans. (1823, n°. 11, p. 68.)

181. CAA, OU THÉ DE L'AMÉRIQUE méridionale. ( Asiatic journ., vol. XV, p. 8, janv. 1823.)

Un anonyme reproche à M. Huttman, auteur d'un article sur le thé, d'avoir omis de nommer l'Amérique méridionale parmi les pays qui peuvent produire cette plante précieuse. L'anonyme a parfaitement raison sur ce point; car les essais qui ont été faits dans quelques endroits, principalement à Rio de Janeiro, ont eu les résultats les plus heureux. Mais il ne fallait pas ensuite indiquer la culture du matté, ou herbe du Paraguay, comme une preuve du succès avec lequel on pourrait planter le thé en Amérique. Le matté, est un ilex (Ilex Paraguariensis. Aug. de S.-Hil.), comme nous l'avons dit dans l'Aperçu de notre voyage, lu à l'académie des sciences, et n'a, par conséquent, rien de commun avec le thé. Southey, cité par l'anonyme, ne saurait mériter trop d'éloges comme historien; mais il n'a pu que mettre en œuvre les matériaux qui étaient sous sa main, et les écrits qu'il a été obligé de consulter sur le matté sont fort loin d'être exacts. Nous pouvons assurer, entre autres, que la préparation de l'ilex Paraguariensis n'expose ceux qui s'y livrent à aucun danger. Il n'est pas vrai non plus que cet arbre, transplanté, dégénère aussitôt; car les jésuites en avaient formé des quinconces dont quelques-uns subsistent encore, et donnent de l'herbe aussi bonne que celle des forêts. AUG. DE S.-HIL.

182. LA PLANTE A THÉ dans l'Amérique du sud. (Asiatic journ., n°. 86, fév. 1823, p. 119.)

M. Huttman se justifie en peu de mots de n'avoir pas cité le Brésil parmi les contrées où l'on cultive le thé, et dit qu'il avait voulu se borner aux colonies anglaises. AUG. DE S.-HIL.

183. L'ARBRE A L'AIL. C'est dans les environs de Fernambouc, au Brésil, que cet arbre croît en abondance; il a été nommé arbre à l'ail parce que son bois et ses feuilles ont une odeur semblable à celle de cette plante; il existe en si grande quantité qu'une ville entière, et la contrée environnante en ont pris leur nom. (Letterkundig mag. etc.; 1823, no. II, p. 68.)

MINERALOGIE.

184. LEXICON MINERALOGICUM ENNEAGLOTTUм. Dictionnaire minéralogique en neuf langues; par M. Michel KOVATS, médecin. Pest; 1822,

La re partie de cet ouvrage, publiée en décembre 1817, est un dictionnaire latin-hongrois-allemand des noms de minéraux; la 2o., publiée à la même époque, un dictionnaire semblable, hongrois-latin; enfin la 3e., qui a paru en janvier 1818, renferme sept autres dictionnaires de minéralogie; allemand-latin, français-latin, anglais-latin, italien-latin, russe-latin, suédois-latin et danois-latin.

L'auteur paraît avoir eu pour but principal des recherches étymologiques sur les noms des minéraux. Aussi, sa première partie, ou son premier dictionnaire, est à lui seul aussi étendu que les deux autres qui ne sont réellement que des vocabulaires fort abrégés, lesquels renvoient à la première partie.

Dans celle-ci on trouve des citations d'une foule d'auteurs, principalement de l'antiquité; Hésiode, Homère, Hérodote, Virgile, Cicéron, Pline, Strabon, Tertullien, etc.; mais elles sont toujours très-abrégées. Quant aux ouvrages modernes, l'auteur paraît n'avoir consulté aucun de ceux qui ont été publiés depuis 1810: il ne cite parmi les minéralogistes français que Monnet, Bomare, Romé Delisle et M. Sage. Cependant il rapporte une grande partie des noms imaginés par M. Hauy dans la première édition

de son traité ; mais il paraît ne les avoir pris que dans un ouvrage allemand publié à Erlangen en 1810, par M. Esper. Aussi ces noms ne se trouvent point dans le dictionnaire français-latin, mais dans le dictionnaire latin-hongrois-allemand. Les mots cymophâne, paranthine, hypersthêne, chabasie, anthracite, disthêne et plusieurs autres depuis long-temps connus ne s'y trouvent nulle part, sans doute parce que les minéralogistes allemands désignent ces substances par d'autres noms.

Quant aux noms anglais, italiens, suédois, danois et russes, l'auteur ne paraît les avoir puisés que dans le vocabulaire minéralogique de Reuss, qui date de plus de 20 ans.

On conçoit d'après cela que pour la recherche des noms de minéraux, en diverses langues, excepté pour celle des noms hongrois, cet ouvrage de M. Kovats sera moins utile que d'autres qui ont paru depuis 10 ans, et notamment que le Lexicon minéralogique allemand de Zappe, en 3 volumes, publié à Vienne en 1817. Mais les érudits et les personnes curieuses de rechercher les étymologies, pourront souvent consulter avec fruit la 1. partie, ou le dictionnaire latin-hongrois-allemand. BROCHANT.

re

185. A FAMILIAR INTRODUCTION, etc., Introduction familière à la cristallographie, comprenant une explication du principe et de l'usage des goniomètres ordinaires et à réflexion; enrichie de près de 400 gravures audiagrammes; par H. S. BROOKE. Cet ouvrage devait paraître en avril.

Introduction familière à la cristallographie renfermant une explication du principe et de l'usage du goniomètre ordinaire, et de celui à réflexion; suivie d'un appendice exposant la méthode d'appliquer le calcul à la détermination des formes cristallines, et indiquant la manière de dessiner les formes cristallines. Ouvrage orné de 400 figures, d'une liste de toutes les formes primitives, et de quelques observations sur la formation des cristaux; par M. Henri Samuel Brooke. L. ANDRÉ.

186. AN ELEMENTARY INTRODUCTION, Ou Introduction élémentaire à la minéralogie; par W. PHILIPPS.

Cette édition, qui est sous presse, sera ornée de 200 nouvelles formes de cristaux, accompagnée de la mesure de leurs angles, prise avec le goniomètre à réflexion. M. Philipps adoptera la méthode de M. Brooke pour désigner les faces secondaires des cristaux. LOUIS ANDRÉ.

187. CONVERSATIONS ON MINERALOGY, etc., ou Conversations sur la minéralogie; par miss LowRY, avec des pl. grav. sur des dessins originaux; 2 vol. in-12.

Cet ouvrage, sous un titre modeste, sera utile pour son objet, qui est celui de préparer les jeunes minéralogistes à l'étude de traités plus savans.

La forme de conversations pour répandre la science, convient aux livres élémentaires. L'ouvrage se compose de 16 conserva→ tions: la re. est une introduction contenant les définitions; les 2o. et 3e. traitent des propriétés et caractères extérieurs des substances; la troisième comprend aussi une introduction mathémathique et la cristallographie selon Haüy. Miss Lowry traite d'abord des composés terrestres, puis ensuite des composés métalliques, puis des substances inflammables.

R.

188. COMPARATIF des différens traits que présentent les travaux des mines par colonnes et par galeries. (Philos. magaz., n°. 97, janv. 1823, p. 30.

de

189. M. F. JOYCE vient d'inventer un nouveau nécessaire de minéralogie et de chimie, renfermant, outre tous les instrumens et réactifs chimiques, le chalumeau à oxigène et hydrogène combinés, avec les perfectionnemens que M. Davy a imaginés pour se mettre à l'abri de tous dangers. Ce nécessaire se vend chez M. Soyce, 11 Old Compton street, Soho, lat. accum. LOUIS ANDRÉ. 190. DESCRIPTION D'UN NOUVEAU MINÉRAL, par M. LEVY, l'université de Paris. ( Ann. of philos., no. 26, fév. 1823, p. 130.) Ce minéral, appelé seisser alpe, vient du Tyrol; l'auteur en a trouvé deux cristaux brillans et transparens dans la collection de feu M. Heuland, appartenant à C. H. Turner; et d'après l'examen de leurs caractères cristallographiques, il a reconnu que l'on devait les distinguer de la datolithe avec laquelle on les avait confondus jusqu'alors, vu que la forme primitive de cette substance est un prisme droit rhomboïdal, tandis que celle du nouveau minéral paraît être un prisme oblique ; l'auteur proposé de donner à cette substance le nom de Humboltine, lorsque l'analyse chimique en aura été faite exactement. Ro.

191. LETTRE DE J. J. CONYBEARE à M. le rédacteur des Annales de philos. ( Ann. of philos., n°. 27, mars 1823, p. 190.)

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