en. 431 Corr. que [o]. - 485 Corr. viv'e s. ? 464 Sabia, mantinent lexet 472 On fo mant rey e mant honrat, Auges mereveyla mout granda : c << Ta fiyla molts saluts te manda << E l'emperayrits atretal; <«< E creats que no ha nul mal, 484 << Ans la trobarets viva sana. Anc [en] null temps, de crestiana << Ne d'autre, no ausi hom dire 487 « Que posques vivre apres morir, << Mas Deus ho ha fayt per t'onor, <«< Ez eu qui n'ay mal tret major « C'om trasques per fayt mal ni 446 Suppr. En. De même au vers 451. 473 Suppr. 498 On pourrait corriger lo seu en son, mais la construction lui donna un [anneau] et prit son anneau » semble forcie.-499 Suppr. aver? - Soo Corr. Det. [544 Mas hom no y comprava no y ve[nia, b Mas quant hom demanar sabia El pont fo fayt tan fermement 548 E l'infant aparech agues, 552 Cant fo al castell, be .v. anys. E dels dos noms egualmen, $60 с 568 503 e quel, corr. el. S15 Corr. Esi li dix. $44 Suppr. Mas. 504 baornatge pour baronatge. Sos Suppr. Si. — 521 assech, corr. assix. 530 Corr. E l'avia dich ?. 554 li lo, pron. lil; con peyris (parrain), ms. cō apeyris. SSS Corr. del nom qu'al? 560 Corr. E d'amdos los? 573 Vers trop long que je ne sais comment corriger. Du reste l'idée ici exprimée est en contradiction avec le vers 507.-177 Suppr. E. lay[n]s? 591 Le reste de la colo ne est resté blanc. $79 Corr. E [la] lur f., MÉLANGES ESPAGNOLS I REMARQUES SUR LES VOYELLES TONIQUES A. En ancien espagnol -asti est devenu -esti -este -est. La longueur ou, pour mieux dire, l'acuité de l'i final nous dit pourquoi l'a s'est changé en e asti a passé par aisti ou aesti qui devait donner esti'. La seconde personne plurielle ayant -astes, une base -avisti n'est pas vraisemblable. L'impératif vé ne peut être que *vadî12. J'avais cru d'abord, en rédigeant ces remarques, pouvoir expliquer alerce cité par Diez, Gramm. I, p. 146, et Dict. étym. II b, par une forme intermédiaire *lairice, mais ensuite je me suis aperçu que Dozy l'avait admis dans le Glossaire des mots espagnols et portugais dérivés de l'arabe (p. 98). M. A. Socin, professeur à Tubingue, m'a confirmé cette étymologie du regretté orientaliste, car l'e, m'écrit-il, appartient au radical comme le montre l'hébreu erez. Ce mot qui désigne en arabe non seulement le cèdre, mais aussi d'autres conifères, est arez dans la Gran Conquista de Ultramar (p. 174) lanza traia de palo que dicen cedro en latin e en arabigo le llaman arez. 1 On pourrait penser aussi que l'e a été amené par la première personne. Schuchardt rejette cette manière de voir, Literaturblatt für germ. und rom. Philologie, 1883, p. 110, et dans une lettre qu'il vient de m'adresser. Mais, à cause des formes portugaises et castillanes, il m'est impossible d'admettre avec lui que éste, -émos, -éstes du dialecte de Miranda et de l'ancien léonais soient -a(visti, -a(v)imus, -a(v)istis. 2 Dans nos recherches sur la conjugaison espagnole nous montrerons que la seconde personne singulière de l'impératif de la seconde et troisième conjugaison avait emprunté sa terminaison à la quatrième. E. eê. Diez, Gramm. I, p. 151, cite consigo comme un exemple où l'ê se serait changé en i. J'attribuerais ce rétrécissement à l'influence de l'u. Mais il est peut-être plus prudent de regarder conmigo, contigo et consigo comme formés sur les datifs mi, ti, si1. Quant à l'ancien esp. venino, Förster en a donné la bonne explication, Zeitschrift für rom. Philologie. III, Beiträge zur rom. Lautlehre, p. 516, en attribuant à la nasale ce rétrécissement de l'e en i. La diphtongaison dans siembro sêmino est une erreur de conjugaison qui se trouve déjà dans JUAN Ruiz et dans Fern. Gonz., mais que Berceo et l'auteur de l'Alex. ne commettaient pas 2. ie = ĕ. Les exceptions sont assez nombreuses. Sans les énumérer ici toutes, nous pouvons dire que la diphtongaison de l'e tonique n'a pas lieu : a) quand la syllabe suivante avait en latin un i long ou aigu: eri heri (Milagros $84, sé sedi, anc. esp. sey de deux syllabes, ten *teni, ven veni, converti (Loores 227), defendi (S. Dom. 761 768, S. Millan 119), rendi (Milagros 261); b) quand la syllabe posttonique renferme ou renfermait un ĭ suivi d'une voyelle qui a ou avait jadis la valeur d'un y : anc. esp. tebio tepidus (Alex. 1125 1331), anc. esp. premia, apremio, precio, prez, preçio v., herege, medio, anc. esp. mege ou menge medicus, remedio, seyia (S. Dom. 45), seo seyo sedeo, sea seya sedeam, cereza ceresea, espejo 4 port. espêlho, pron. expeilhu, anc. esp. espeio (espeiio Alex. 390, emperio, madera, anc. esp. engeño (enienno Alex. 17 19), tengo tenga, vengo vengas, especia, anc. esp. membrios, formé sur nervios 1. Ti et si ont subi l'influence de mi. On est, je le sais, accoutumé à regarder mi, ti, si, comme des accusatifs. Mais la syntaxe espagnole me semble exiger le datif. Le datif seul explique d'une manière naturelle sipse du L. de los buenos proverbios: Quando vieres al fisico que el trae mal a sipse, como puede melezinar a otre? p. 18; dezir mal de sipse, p. 19; Quien diz su poridat o non deve enganna a sipse, p. 23. 2. Semnan S. Dom. 77, sembran Alex. 261 2395, siembra JR. 160 538 809, sienbren FG. 53. 3. On se trompe, à mon avis, en admettant que ceres ea vient de cerasea. Cerasus est devenu de bonne heure ceresus, d'où ceresea, cf. citera du Probi Appendix et d'autres formes pareilles citées par Schuchardt, Vokalismus, I, p. 195-196 et III, p 101-102. * 4. Mais pourquoi viejo (port. vélho)? Parce que, m'écrit M. Schuchardt, il a été dévié de son développement normal par viedo * viedro vetus vetere. Cf. Murviedro murum veterem. On lit ley veya, S. Dom. 27, mais c'est un cas isolé. 5. L'Alex. a tiengo 1104 2498, tien 738, vienga 59 722, viengas $70, qui sont des formes analogiques. |