O padre amaro, ou Sovéla, politica, historica, e literaria [ed. by J.J. Ferreira de Freitas]. [With] Appendice, Volume 6

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Pagina 138 - ... je hais les tyrans, je déteste l'oppression ; mais je soutiens que, discuter la doctrine de la résistance, c'est s'exposer à bouleverser le monde. Je soutiens qu'aucune société, même une société démocratique, ne peut exister avec ce principe. Qui fixera le point où la résistance doit commencer? Si vous m'établissez juge de ce terrible droit, mes passions, mes préjugés, les bornes même de mon entendement me feront voir partout la tyrannie. Les lois me sembleront oppressives, quand...
Pagina 67 - ... les provinces traversées par nos soldats seront administrées, au nom de Ferdinand, par des autorités espagnoles; la discipline la plus sévère sera observée; tout ce qui sera nécessaire au service de l'armée sera payé avec une religieuse exactitude. Nous ne prétendons ni vous imposer des lois ni occuper votre pays ; nous ne voulons que votre délivrance. Dès que nous l'aurons obtenue, nous rentrerons dans notre patrie, heureux d'avoir préservé un peuple généreux des malheurs qu'enfante...
Pagina 138 - L'ordre de mes supérieurs me paraîtra arbitraire, et je ne l'exécuterai pas. Si je résiste, on me résistera; car le droit est égal pour tous. Tous les désordres, tous les malheurs, tous les crimes découleront de ce droit de révolte, et l'on arrivera à l'anarchie, qui n'est qu'une grande résistance à tous les pouvoirs.
Pagina 148 - Huit années de paix avaient moins affermi le trône légitime sur ses bases que ne l'ont fait vingt jours de guerre. Un roi qui, après nous avoir rendu la liberté, nous rend la gloire , un prince qui est devenu au milieu des camps l'idole de cent mille soldats français, n'ont plus rien à craindre de l'avenir.
Pagina 136 - ... entrer en Espagne, at-il dit, pour livrer pieds et poings liés, à leur maître, des sujets révoltés. Je n'accuse pas la bonne foi du noble duc : il aura seulement oublié que j'ai dit tout le contraire ; que j'ai souhaité aux Espagnols une liberté dans la mesure de leurs mœurs, et qui les mette également à l'abri de l'anarchie et du despotisme. Où le noble duc at-il vu qu'on propose à laFrance de faire une guerre de doctrines?
Pagina 67 - Français; mais c'est pour m'unir aux Espagnols amis de l'ordre et des lois, pour les aider à délivrer leur roi prisonnier , à relever l'autel et le trône, à arracher les prêtres à la proscription, les propriétaires à la spoliation...
Pagina 67 - Espagnols! lout se fera pour vous et avec vous : les Français ne sont et ne veulent être que vos auxiliaires ; votre drapeau flottera seul sur vos cités ; les provinces traversées par nos] soldats seront administrées au nom de Ferdinand par des autorités espagnoles. La discipline la plus sévère sera observée; tout ce qui sera nécessaire au service de l'armée sera payé avec une religieuse exactitude.
Pagina 316 - ... bases sólidas, bases que a sabedoria dos séculos tenha mostrado, que são as verdadeiras para darem uma justa liberdade aos povos, e toda a força necessária ao poder executivo. Uma constituição, em que os três poderes sejam bem divididos de forma, que não possam arrogar direitos, que lhe não compitam, mas que sejam de tal modo organizados, e harmonizados, que se lhes torne impossível, ainda pelo decurso do tempo, fazerem-se inimigos, e cada vez mais concorram de mãos dadas dadas para...
Pagina 27 - Uma só vontade nos una. Caminhemos á salvação da patria. Não ha males que Portugal não soffra, não ha soffrimento que nos portuguezes não esteja apurado. Os portuguezes, sem segurança em suas pessoas e bens, pedem o nosso auxilio; elles querem a liberdade sagrada pela lei. Vós mesmos, victimas dos males communs, tendes perdido a consideração que vosso brio e vossas virtudes mereciam. E' necessaria uma reforma; mas esta reforma deve guiar-se pela razão e pela justiça, não pela licença.
Pagina 137 - ... par analogie. Ainsi, que des soldats révoltés aient forcé un monarque prisonnier d'accepter une constitution démocratique ! que des massacres aient été commis dans les prisons de Madrid et de Grenade ; que des exils, des confiscations aient été prononcés ; que des assassinats juridiques aient eu lieu ; qu'une guerre civile soit allumée jusqu'aux portes de Madrid par suite des nouvelles institutions, nous ne devons rien en conclure. Ferdinand n'a point encore été jugé ; on ne l'a...

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