Lycée d'émulation à Bourges. La ville de Bourges possède, outre la société d'agriculture, sciences, etc. un Lycée d'émulation composé de jeunes littérateurs et artistes, qui se proposent de rallumer, dans leur patrie, le flambeau des arts et des lettres. Dans la première séance publique de ce Lycée, le cit. Pepin a In une pièce de vers sur la mort de BéthuneCharost. Le cit. J. P. Chevalier a lu une notice historique sur Godin-Desodonais, auteur d'une grammaire et d'un dictionnaire de la langue péruvienne. Le cit. Torchon a lu ensuite des vers sur la paix, et le cit. BernardVarennes un conte en vers. Le cit. Dumoutier a prononcé un discours intitulé: Voeux pour la paix générale, et la séance a été terminée par une Ode sur le bonheur, du cit. Jouslin-Noray. Société d'émulation de Rouen. Dans une des séances du mois de Ventôse, on a rendu compte des travaux de la société, dans le courant de ce mois. On a entendu la lecture d'un mémoire du cit. Dobson, sur les précautions à prendre dans la construction des paratonnères, et d'un autre sur le même objet, par le cit. Prudhomme. Le cit. Poitevin a adressé à la société un imprimé, intitulé: Tableau abrégé de classification chimique des substances du règne animal. Le cit. Lenormand a lu un mémoire qui a pour objet de mesurer non-seulement la surface entière du globe, mais encore une partie quelconque, en supposant toujours, comme il est d'usage en géographie, le globe exactement sphérique. Il a pris pour exemple le département de la Seineinférieure, et ce travail a été approuvé par le cit. Lemasson, ingénieur en chef de ce département, et par le cit. Pouchet, auteur de la Métrologie terrestre. Connaissances exigées pour l'ad- Ces connaissances sont: a.) L'algèbre en y comprenant la résolution des équations des deux premiers dégrés; la composition générale des équations; la démonstration de la formule du Binome de Newton, dans le cas seulement des exposans entiers et positifs; les méthodes pour trouver les diviseurs commensurables qui peu vent être contenus dans une équation pour résoudre les équations numériques par approximation ; pour éliminer Jes inconnues dans les équations de tous les dégrés. progressions et des logarithmes, sera exigée dans les examens. On exigera aussi l'exposition du nouveau système métrique. Les candidats seront tenus d'écrire sous la dictée de l'examinateur, quel– ques phrases françaises, pour constater qu'ils savent écrire correctement leur langue. Concours pour la restauration du groupe du Laocoon. Le ministre de l'intérieur a arrêté qu'il sera ouvert un concours pour la restauration du groupe du Laocoon. I invite en conséquence tous les stamodèle des bras qu'ils croiront contuaires, sans exception, à présenter un venir au monument et à l'expression de ces trois figures. Ces modèles seront soumis à l'examen d'une commission forinée ua tiers par l'Institut, un tiers par les nistre. concurrens, et l'autre tiers par le mi Le prix ne sera adjugé qu'autant que le modèle présenté, sera trouvé digne du groupe. (On sait que MichelAnge a cherché à le restaurer; mais que peu satisfait de son ouvrage, il vint avec respect le déposer au pied du Laocoon. ) L'artiste qui obtiendra le prix sera chargé de l'exécution en marbre. Il recevra pour ce travail une somme de dix mille francs. Le marbre y fourni par la république. 3) La géométrie élémentaire, en comprenant la trigonométrie rectiligne et la manière de faire usage des tables de logarithmes, pour la résolution des triangles. 4.) Les propriétés principales des sections coniques. 5.) I a mécanique statique, appliquée principalement à l'équilibre des inachines simples. Nota. La théorie des proportions et sera Les deux artistes dont les modèles seront reconnus par la commission, les plus dignes d'être couronnés, après celui qui aura obtenu le premier prix, recevront à titre d'encouragement, l'un une somme de deux mille francs, et l'autre une somme de douze cents francs. L'administration du Musée fournir au plus bas prix, aux statuaires connus Thermolampes. Ces Thermolampes sont des poëles mie, et offrent avec plusieurs produits qui chauffent, éclairent avec éconoprécieux, une force motrice applicable, à toute espèce de machines. Le cit. Thilorier vient d'inventer des boites à feu pour le chauffage des bains. Eiles ont sur les cylindres le triple avantage de chauffer une fois plus vite, de consommer la moitié moins de charbon et d'ètre beaucoup plus salubres. Ces avantages viennent d'être constatés par un rapport de l'Ecole de médecine, et sont dûs à la conformation particulière de ces boîtes. L'inventeur, le cit. Philippe Lebon, Les vapeurs dangneuses produites par ingénieur des ponts et chaussées, vient la combustion du charbon, au lieu de d'en publier un Prospectus de 12 pag. s'élever et de se répandre dans la cham-in-4, dans lequel, après avoir exposé bre, comme dans les cylindres, sont entraînées en sens contraire par le courant d'air qui descend à travers le brasier; elles s'y enflamment, et loin d'être nuisibles, elles contribuent à la production de la chaleur, et par de nouvelles combinaisous se changent en vapeurs salutairės. Podomètre. Le cit. Billaux, mécanicien, demeurant faubourg St.-Martin, no. 37,, vient d'inventer une machine destinée à marquer l'espace de chemin parcouru. Elle se nomme Podomètre, et a été appliquée à une voiture destinée pour le roi d'Espagne. La pièce motrice suit le mouvement de la grande roue gauche, le communique sur un cadran intérieur, qui marque les distances qu'on parcourt. Il y a deux aiguilles comme à une pendule, l'une lente et l'autre vive. La lente ne fait le tour complet que l'utilité de son invention, il propose d'ouvrir une souscription pour l'acquisition des Thermolampes. Eu attendant cette souscription, il fera une fois par décade, et dans sa maison des expériences destinées à constater les effets qu'on peut attendre de ces lampes, pour le chauffage, la lumière, l'économie, la décoration intérieure des appartemens, et l'embellissement des jardins. Le prix des billets d'entrée est de 3 fr.. On s'adresse à l'auteur de Bourgogne, F. G. et chez Ch. rue Dominique, no. 1517, près celle Pougens, Debray, Henrichs, etc. La classe théologique de la fondation Teylerienne, à Harlem, propose pour sujet du prix à adjuger le 8 avril 1802: Les inconvéniens d'une religion nationale, c'est-à-dire, d'un culte privilégié et salarié par l'etat. La fondation admet des mémoires écrits en latin, hollandais, français et anglais. Le concours sera feriné le premier Décembre 1801. Au développement des preuves de la proposition principale, la classe invite à joindre un plan d'organisation pour les différentes sociétés religieuses, basé sur le grand principe de l'égalité des droits. Connaissances exigées pour l'admission à l'Ecole polytechnique. Ces connaissances sont: a.) L'algèbre en y comprenant la résolution des équations des deux premiers dégrés; la composition générale des équations; la démonstration de la formule du Binome de Newton, dans le cas seulement des exposans entiers et positifs; les méthodes pour trouver les diviseurs commensurables qui peuvent être contenus dans une équation pour résoudre les équations numéri– ques par approximation; pour éliminer Jes inconnues dans les équations de tous les dégrés. 3) La géométrie élémentaire, en y comprenant la trigonométrie rectiligne et la manière de faire usage des tables de logarithmes, pour la résolution des triangles. 4) Les propriétés principales des sections coniques. 5.) a mécanique statique, appliquée principalement à l'équilibre des inachines simples. Nota. La théorie des proportions et progressions et des logarithmes, sera exigée dans les examiens. On exigera aussi l'exposition du nouveau système métrique. Les candidats seront tenus d'écrire sous la dictée de l'examinateur, quelques phrases françaises, pour constater qu'ils savent écrire correctement leur langue. Concours pour la restauration du groupe du Laocoon. Le ministre de l'intérieur a arrêté qu'il sera ouvert un concours pour la restauration du groupe du Laocoon. I invite en conséquence tous les statuaires, sans exception, à présenter un modèle des bras qu'ils croiront convenir au monument et à l'expression de ces trois figures. Ces modèles seront soumis à l'examen d'une commission formée, ЦП tiers par l'Institut, un tiers par les nistre. concurrens, et l'autre tiers par le mi Le prix ne sera adjugé qu'autant qué le modèle présenté, sera trouvé digne du groupe. (On sait que MichelAnge a cherché à le restaurer; mais que peu satisfait de son ouvrage, il vint avec respect le déposer au pied du Laocoon.) L'artiste qui obtiendra le prix sera chargé de l'exécution en marbre. Il recevra pour ce travail une somme de dix mille francs. Le marbre par la république. fourni sera Les deux artistes dont les modèles seront reconnus par la commission, les plus dignes d'être couronnés, après celui qui aura obtenu le premier prix, recevront à titre d'encouragement, l'un une somme de deux mille francs, et l'autre une somme de douze cents francs. L'administration du Musée fournir au plus bas prix, aux statuaires connus qui voudront concourir, des épreuves en plâtre du torse de Laocoon. Les modèles devront être remis à l'administration du Musée central, le premier Vendémiaire an x11, ils seront exposés pendant ce mois, et le jugement de la commission sera prononcé dans le courant de Brumaire suivant. DÉCOUVERTES ET INVENTIONS. Boîtes à feu. Le cit. Thilorier vient d'inventer des boites à feu pour le chauffage des bains. Eiles ont sur les cylindres le triple avantage de chauffer une fois plus vite, de consommer la moitié moins de charbon et d'ètre beaucoup plus salubres. Ces avantages viennent d'être constatés par un rapport de l'E cole de médecine, et sont dûs à la conformation particulière de ces boîtes. Les vapeurs dangneuses produites par la combustioa du charbon, au lieu de s'élever et de se répandre dans la chambre, comme dans les cylindres, sont entraînées en sens contraire par le courant d'air qui descend à travers le brasier; elles s'y enflamment, et loin d'être nuisibles, elles contribuent à la production de la chaleur, et par de nouvelles combinaisous se changent en vapeurs salutaires. Podomètre. Le cit. Billaux, mécanicien, demeurant faubourg St.-Martin, no. 37 vient d'inventer une machine destinée à marquer l'espace de chemin parcouru. Elle se nomme Podomètre, et a été appliquée à une voiture destinée pour le roi d'Espagne. La pièce motrice suit le mouvement de la grande roue gauche, le communique sur un cadran intérieur, qui marque les distances qu'on parcourt. Il y a deux aiguilles comme à une pendule, l'une lente et l'autre vive. La lente ne fait le tour complet que chaque 25 lieues, ce qui donne la facilité de l'oublier, et cependant d'en suivre les calculs. Chaque huit tours de roue, il se fait un décrochement, qui fait un des dégrés de l'aiguille vive, et qui désigne un espace d'environ 50 mètres. Cette machine est plus simple que celle que les anglais ont déjà employée pour le même objet, et ne ressemble en rien à celle que Vitruve décrit pour le même usage, liv. X, chap. 19. Thermolampes. Ces Thermolampes sont des poëles mie, et offrent avec plusieurs produits qui chauffent, éclairent avec éconoprécieux, une force motrice applicable à toute espèce de machines. L'inventeur, le cit. Philippe Lebon, ingénieur des ponts et chaussées, vient d'en publier un Prospectus de 12 pag. in-4, dans lequel, après avoir exposé l'utilité de son invention, il propose d'ouvrir une souscription pour l'acquisition des Thermolampes. Eu attendant cette souscription, il fera une fois par décade, et dans sa maison, des expériences destinées à constater les effets qu'on peut attendre de ces lampes, pour le chauffage, la lumière, l'économie, la décoration intérieure des appartemens, et l'embellissement des jardins. Le prix des billets d'entrée est de 3 fr.. On s'adresse à l'auteur, de Bourgogne, F. G. et chez Ch. rue Dominique, no. 1517, près celle Pougens, Debray, Henrichs, etc. |