6o Marie-Joséphine, née le 9 avril 1775, mariée, le 21 novembre 1796, avec Maximilien, comte de Holstein, gouverneur du haut Palatinat, chevalier de l'ordre royal de l'Aigle Blanc de Pologne ;

7°. Marie-Thérèse, née le 26 janvier 1779, mariée au comte de Fries, à Vienne, morte en septembre 1819:

8. Antoinette-Sophie, née le 14 juin 1780, morte à Vienne, le 23 mars 1803;

9o. Eléonore-Henriette, née le 21 janvier 1786;

10°. Françoise-Caroline, née le 20 juin 1788;

11o. Marie-Gabrielle, née le 2 avril 1791.

XXV. Charles-Albert-Philippe, prince DE HOHENLOHE-WALDENBOURG - SCHILLINGSFURST, né le 28 février 1776, lieutenant -général des armées et capitaine des gardes du feu roi de Wurtemberg, chevalier des ordres de Saint-Hubert et de l'Aigle d'Or de la même couronne, a épousé, 1o. le 11 juillet 1797, Marie - Elisabeth, fille de Frédéric - Guillaume, prince comme à la page 42. D'ISENBOURG, morte le 1. avril 1803; 2o. le 20 mai 1813, DE FURSTENBE RG: Marie-Léopoldine, fille de Charles, prince DE FURSTENBERG, née le 4 septembre 1791. Ses enfants sont:

D'ISENBOURG:

Du premier lit:

1. Caroline-Frédérique, née le 1er. février 1800;

Du second lit:

2. Frédéric-Charles-Joseph, prince héréditaire, né le 5 mai 1814; 3o. Charles-Etienne, né le 20 avril 1818;

4o. Catherine-Wilhelmine, née le 19 janvier 1817.

✦ de FURSTENBERG : d'or, à l'aigle de gueules, becquée et membrée d'azur, à la bordure nébulée d'argent, qui est de Furstenberg; l'aigle porte sur l'estomac un écusson écartelé aux 1 et 4 de gueules, au gonfalon d'argent, qui est de Werdenberg; aux 2 et 3 d'argent, à la bande ondée de sable, qui est de Heiligenberg.

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SIRES OU BARONS DE LESPINASSE; SEIGNEURS DE CHANGY ET DE MAULEVRIER; BARONS DE COMBRONDE, DE SAINT-ILPIZE ET DE JALIGNY; SEIGNEURS, MARQUIS ET COMTES DE LANGEAC ET D'ARLET; SEIGNEURS D'ESNON ET DE THORY; SIRES OU BARONS DE LA CLAYETTE; SEIGNEURS DE SEVIGNON, DE CHAMPALLEMENT, DE SAINT-ANDRÉ, etc., EN BOURGOGNE, EN CHAROLAIS, EN AUVERGNE, EN BOURBONNAIS, EN CHAMPAGNE, EN MACONNAIS, EN NIVERNAIS, EN FORÈS ET EN ROANNAIS.

ARMES: Ecartelé, au i d'or, au dauphin pâmé d'azur, qui est
des Dauphins d'Auvergne; au 2 d'or, au gonfalon de gueules,
qui est d'Auvergne; au 3 d'azur, semé de fleurs de lys d'or,
à la tour d'argent, brochante sur le tout, qui est de la Tour-
d'Auvergne; au 4 d'or, à 6 fleurs de lys d'azur, qui est de
Combronde; sur le tout fascé d'argent et de gueules de huit
pièces, et au centre, un écusson de gueules, à la bande d'ar-
gent et au lambel du même, qui est de Lespinasse. L'écu tim-
bré d'une couronne de marquis. Supports: Deux lions. Devise:
Sans chimères et sans reproches.

La maison DE LESPINASSE (1), dont une branche a été substituée, au milieu du 15°. siècle, aux nom et armes de la maison des comtes Dauphins d'Auvergne (branche de Combronde),

(1) Le nom est quelquefois orthographié de Lespinace, de l'Espinasse et de l'Espinace dans les chartes et les anciennes chroniques.

Le nom de cette illustre maison est commun à plusieurs autres familles du

a pris son nom de la terre de Lespinasse, troisième baronnie du bailliage de Semur, en Brionnais. Ses nombreuses possessions, ses grandes alliances, ses illustrations militaires, l'ont constamment soutenue au rang des plus puissantes maisons de chevaleric de la Bourgogne et du Forès. Plusieurs familles considérables,

royaume, qui, la plupart, paraissent appartenir à la noblesse d'ancienne chevalerie.

Une maison DE LESPINASSE florissait en Guienne, au douzième siècle, dans la personne d'Artaud de Lespinasse, commandeur de Peyriès, au diocèse de Narbonne, de la milice du Temple, en 1180.

Bertrand de Lespinasse, l'un des auteurs de cette maison, épousa d'Indie de Toffailles, et fut père, entr'autres enfants, de:

1o. Guiscarde de Lespinasse, mariée, en 1334, avec Gaillard II de Goth (de la maison du pape Clément V), seigneur de Rouillac, de Pierrecave, du Palais, etc., dont elle était veuve le 23 décembre 1373. Il était fils de Raymond-Arnaud de Goth, des vicomtes de Lomagne, et de Mabille de Sedillac ;*

2o. Jeanne de Lespinasse, vivante en 1340.

Une branche de cette maison, qui tirait son nom de la baronnie de Lespinasse, en la sénéchaussée de Toulouse, s'établit, au commencement du quinzième siècle, dans la province de Normandie, où elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours, sous la dénomination de seigneurs de la Motte et de l'Anglêcherie, élection de Mortain, dont un rameau s'établit au Maine, portant pour armoiries: Fascé d'argent el de gueules, de 6 pièces; armes propres à quelques branches puînées de la maison de Lespinasse, qui fait l'objet de cette généalogie.

Une famille D'ESPINACE, en Normandie, subsistait, en l'élection de Bayeux, lors de la recherche de 1666, et portait: Écartelé, aux 1 et 4 d'azur au croissant d'argent; aux 2 et 3 d'azur, à l'étoile d'argent.

Deux maisons DE LESPINASSE existaient en Auvergne, au milieu du dixhuitième siècle.

La première, dite DE LESPINASSE DU PASSAGE, a, pour premier auteur connu, Bertrand, seigneur de Lespinasse, près Saint-Flour, qui, le samedi après la fête de Saint-Mathias, en 1305, fit une fondation en l'honneur de Saint Georges, dans l'église de Montchamps-lès-Lespinasse. Cette maison, qui a contracté des alliances illustres, et donné plusieurs chanoines-comtes de Brioude, entr'autres Gilbert de Lespinasse, de 1500 à 1597, et N.... de

* Une partie des biens de cette branche de la maison de Lespinasse est passée par mariage, au 15o. siècle, dans les maisons de Durfort-Malauze et de Preissac d'Esclignac.

entr'autres celles d'Albon en Forès, et de Langeac en Auvergne, ont été substituées aux nom et armes de Lespinasse, en épousant les héritières de quelques unes des branches de cette maison. On la voit admise, dès la plus haute antiquité, dans l'ordre souverain de Saint-Jean de Jérusalem et dans les insignes chapitres de Lyon, de Macon et de Brioude; et l'on remarque 22 chanoines-comtes de ce dernier chapitre de son nom, depuis Hugues, Pons et Louis de Lespinasse, en 1200, jusqu'en 1773.

La maison de Lespinasse a formé un grand nombre de branches qui se sont répandues successivement en Auvergne, en Nivernais, en Bourbonnais, en Champagne, etc. La plupart de ces branches sont éteintes depuis près de trois siècles. D'autres se sont perpétuées jusqu'à nos jours et ont soutenu, par leurs services militaires et leurs alliances, l'éclat et la considération que les branches mères avaient acquis à leur nom. Parmi les branches existantes, celle des marquis et comtes de Langeac, chefs des nom et armes de cette maison, a produit ses titres au cabinet des ordres du roi, en 1771; et, sur ses preuves, faites pardevant

Lespinasse du Passage, en 1639, porte pour armes : D'azur, au lion d'argent. Ces armes ont beaucoup de similitude avec celles d'une ancienne famille de Spinace, à Gênes, connue depuis Jean de Spinace, conseiller de cette république, en 1380, et dont une branche s'établit à Lyon, en 1575, lesquelles sont: D'or, au lion d'azur, couronné d'or.

La seconde, dite DE LESPINASSE DE CHAZELLES, a, pour auteur, Philibert de Lespinasse, chevalier, seigneur de Chazelles, vivant en 1340. Cette maison portait: D'azur, à une tige de lierre d'or en fasce, accompagnée de trois croissants du même émail.

Il existait en Bourgogne, dès avant l'an 1567, et après l'an 1704, une famille D'ESPINACE, barons de Perlaon, seigneurs de Saint-Julien de Greselles, de Pichange en Monetoy, de Fargues, de la Tour de Massilly, etc., etc.

connue

Une famille D'ESPINAS, seigneurs de Cardonne, en Languedoc, dès 1528, portait: D'argent, à un ascrolier terrassé de sinople; au chef de gueules, chargé de deux croisettes d'argent. La branche de Champeaux ne portait qu'une seule croix sur le chef.

Enfin, une famille D'ESPINAS, seigneurs de Montblain, près Corbeil, portait: De gueules, au chevron d'hermine.

M. Chérin, et remontant à Dalmas et Raoul de Lespinasse, vivants en 1180, elle a été admise à jouir des honneurs de la cour, le 10 novembre de la même année, et le 3 février 1786. Le défaut de titres n'a pas permis d'établir la jonction des branches des seigneurs de Chambonnet, en Auvergne, et du Terreau, en Charollais (éteinte dans la maison d'Andelot de Pressia, vers la fin du 15°. siècle), et de celle des seigneurs du Pavillon, de Planchevienne et de Vieilmanay, en Nivernais, dont était issu feu M. le comte de Lespinasse, pair de France, lieutenant général des armées du roi.

La maison de Lespinasse est connue depuis N..... seigneur de Lespinasse, qui, l'an 1066, accompagna Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, à la conquête de l'Angleterre.

I. Gui Ier. du nom, seigneur DE LESPINASSE, paraît comme témoin à une charte accordée, vers l'an 1131, par Hugues de Montaigu, évêque d'Auxerre, à l'abbé de St-Julien. (Manuscrits de D. Viole à l'abbaye de Saint-Germain d' Auxerre.) Gui Ier. eut, entr'autres enfants:

1o. Dalmas ler., dont l'article suit;

2o. Raoul de Lespinasse, vivant en 1180;

3o. Pons de Lespinasse qui était, en 1180, prieur claustral de Cluny, et fut depuis chanoine-comte de Brioude;

4. Pierre de Lespinasse, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et receveur de la maison de la Ferté-Chauderon, en Nivernais, pour cet ordre, en 1209.

II. Dalmas Ier. du nom, seigneur DE LESPINASSE, fut témoin, avec Raoul et Pons ses frères, le 1. septembre 1180, à la charte d'abandon fait à l'abbaye de Cluny, de la garde du pricuré d'Ambierle, près de Lespinasse. (Cartulaire de Cluny, ch. 195.) Dalmas Ier. eut, entr'autres enfants:

1o. Eustache, dont l'article suit;

2o. Geoffroi de Lespinasse, auteur de la branche des seigneurs de SaintAndré, rapportée en son rang;

3o. Pierre de Lespinasse, chevalier de la Milice du Temple de Jérusalem, en 1241, commandeur de Celles (commanderie considérable près de Murat).