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2o. Anaclet-Didier-Armand-Germanic-Frédéric du Pouget de Nadaillac, né le 5 septembre 1747, mort le 8 juillet 1751;

3o. Jeanne-Hortense-Pélagie du Pouget de Nadaillac, née le 3 janvier 1743, morte en bas âge;

4°. Louise-Angélique-Céleste-Fortunée du Pouget de Nadaillac, née le 21 mars 1746, morte le 6 octobre 1749.

XIV. Alexandre-Roger-François nu POUGET, marquis de Nadaillac, né le 19 novembre 1744, commença à servir dans les mousquetaires noirs, d'où il sortit le 18 décembre 1762, et entra, le 12 janvier 1763, lieutenant de la compagnie d'infanterie du sieur de Cardaillac. Le 15 décembre 1767, il passa à la lieutenance de la compagnie du chevalier de Launoy, infanterie ; fut nommé, le 11 avril 1770, capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Champagne, et y obtint le grade de capitaine commandant la compagnie-mestre de camp, le 4 août de la même année il quitta le service en 1786, avec le grade de major de cavalerie, et la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et est mort en Angleterre dans l'émigration, en 1794. Il avait épousé 1°. par contrat du 7 mai 1776, Marie-Jeanne-Françoise DE BRAGELONGNE, fille de JeanBaptiste de Bragelongne, chevalier; 2°. par contrat du 8 juin 1784, Rosalie-Marguerite-Marie-Thérèse DE RANCHER DE LA FERRIÈRE, fille de François-Michel-Antoine, marquis de Rancher, chevalier, baron de la Ferrière, commandeur de de Saint-Lazare, et d'Odille-Hélène-Thérèse Testu de court. La marquise de Nadaillac s'est remariée, en 1797, François de Pérusse, baron, aujourd'hui duc d'Escars, premier maître d'hôtel du roi, lieutenant-général des armées de S. M. et chevalier de Saint-Louis. Elle a eu de son premier mariage deux enfants :

1o. Arnoult-François-Léopold-Odille-Sigismond, qui suit :

l'ordre

Balinà Jean

2o. Athénaïs du Pouget de Nadaillac, mariée, en 1813, avec Jean-Bap-
tiste-Charles-Félix-Henri, marquis de Podenas, officier supérieur des
gardes du corps du Roi.

XV. Arnoult-François-Léopold-Odille-Sigismond Du Pouget, marquis de Nadaillac, né à la Ferrière, près Tours, le 7 janvier 1787, entra au service en qualité de gendarme d'ordonnance, le 15 octobre 1806, et fut fait successivement brigadier et maréchal

DE BRAGELONGNE :

de gueules, a la fasce d'argent, chargée d'une coquille de sable, et accompagnée de trois molettes d'or.

DE RANCHER :

d'azur, au sautoir d'or, chargé d'une rose de gueules, et cantonné de quatre

annelets d'or.

de logis au même corps, avec lequel il fit les campagnes de 1806 et 1807 à la grande armée, en Prusse et en Pologne. Nommé lieutenant au 14°. régiment de dragons, le 4 janvier 1808, il fit la campagne en Andalousie, fut blessé à l'affaire de Madrid, le 2 mai, et se trouva à la bataille de Baylen, le 19 juillet; il fit les campagnes de 1809, 1810, et 1811, en Espagne, fut nommé capitaine de dragons, le 29 mai 1810, fut blessé à la bataille d'Albuera, le 16 mai 1811; fit la campagne de 1812 à la grande armée, en Russie, et fut nommé chef d'escadron au cinquième régiment de hussards, le 21 mars de cette année. Il fut blessé à la bataille de Leipsick, le 18 octobre 1813, fit la campagne de 1814, en France et fut nommé colonel de cavalerie, le 2 août de cette année. Il fit la campagne de 1815 en Belgique; sous les ordres de monseigneur le duc de Berry; fut nommé, le 27 sepd'azur, à la fasce de tembre, colonel des hussards de la Moselle, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 2 octobre, et le 24 avril 1817, commandeur de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur. Il a été et l'autre d'azur à nommé député du département de la Haute-Vienne à la chambre senestre, et accom- des députés, en la session de 1815. Il a épousé, par contrat du

MITCHELL:

Parli d'argent et

l'un à l'autre, chargée de deux croisettes patées, l'une

d'argent à dextre,

pagnée de trois ma

cles, la première en 14 mai 1817, Catherine-Marie MITCHELL, fille de Jean Mitchell, chef d'azur, la seconde d'argent, et la gentilhomme anglais, et d'Eve-Elisabeth Berens. De ce mariage

troisième en pointe de l'un à l'autre.

sont issus :

nés à Londres, le

1o. Jean-François-Albert du Pouget de Nadaillac, 6 juillet 1818;

2o. Roger-François-Sigismond du Pouget de Nadaillac,

3. Jean-Bertrand-Gaston du Pouget de Nadaillac, né à Londres, le

1er. septembre 1821.

SEIGNEURS ET BARONS DE THOLET, DE CASTELNAU-DE-PEYRALÈS, MIREMONT, DU CAYLA, DE GABRIAC, DE ROBAL, MARQUIS DE SAINT-VENSA, DE CARMAUX, etc., COMTES ET VICOMTES DE SOLAGES, EN ROUERGUE ET EN ALBIGEOIS.

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ARMES: écartelé, aux 1 et 4 d'azur; au soleil d'or agissant, qui est de Solages;
aux 2 et 3 d'azur; à 3 rocs d'échiquier d'argent, qui est de Robal. Couronne
de marquis. Tenants: deux sauvages de carnation, ceints et couronnés de lauriers;
chacun sur un monticule de sinople, appuyés sur leurs massues. Devise: Sol agens.

La maison DE SOLAGES (1), d'ancienne chevalerie de Rouergue, a pris son nom d'une châtellenie située à trois lieues et demie d'Espalion. On la voit figurer avec distinction parmi la principale noblesse du pays dès le commencement du onzième siècle, et remplir successivement les emplois et les grades les plus éminents de la cour et des armées des comtes de Rodez. Vers le milieu ou la fin du douzième siècle, elle paraît s'être divisée en deux branches principales, dont la première, après avoir subsisté avec éclat pendant plus de 350 ans, a porté tous ses biens dans la seconde, par suite d'un mariage contracté en 1382. Une tradition constante porte que, depuis plusieurs générations, cette dernière brauche avait été substituée aux nom et armes D'ARJAC (2), soit en épousant une riche héritière de ce nom, soit par quelque clause testamentaire du dernier rejeton de cette illustre et ancienne maison de Rouergue; circonstance que la rareté des titres pour des tems aussi reculés, et surtout l'incendie de tous ceux qui restaient encore aux archives du château de Saint-Jean (3), ne permettent pas aujourd'hui d'éclaircir. Quoi qu'il en soit, cette condition n'étant obligatoire que pour les aînés de cette branche, comme on aura occasion de le remarquer plus loin, les puînés, à partir de l'époque de la réunion des deux tiges primordiales, reprirent le nom et les armes DE SOLAGES, qu'ils n'ont plus quittés depuis. Les aînés perpétuèrent le nom D'ARJAC, et la branche dite par une nouvelle substitution d'Arjac de Morthon, qui s'est éteinte au commencement du 18°. siècle, dans la personne du marquis de Saint-Vensa.

(1) On trouve souvent ce nom orthographié Solatges et Soulages dans les anciens actes.

(2) Cette tradition est encore consacrée dans les preuves que cette maison a faites pour l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte.

(3) Cet incendie eut lieu dans la nuit du 14 au 15 août 1656, ainsi qu'on le voit par un procèsverbal du sénéchal de Villefranche, qui porte qu'aucuns meubles ni papiers ne purent échapper à la

violence des flammes.

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TABLEAU GÉNÉALOGIQUE DE LA MAISON DE SOLAGES.

Rigaud, seigneur DE SOLAGES, en Rouergue, vivait vers la fin du dixième siècle. Peu après l'an 1032, ayant quitté sa femme et ses enfants, il prit l'habit monastique à Saint-Guillem du Désert.
Bernard-Guillaume, seigneur DE SOLAGES, l'un de ses fils, souscrivit, l'an 1073, la charte d'union de l'abbaye de Cubieres, au pays de Pierre-Pertuse, à celles de Cluny et de Moissac.
Roger DE SOLAGES, qui, l'an 1110, souscrivit avec Aldebert d'Estaing, Pierre de Panat et plusieurs autres seigneurs, un acte du comte de Rodez, en faveur de l'abbaye de Conques.
Raymond DE SOLAGES, successeur de Roger, fut présent, l'an 1199, à une charte de Guillaume, comte de Rodez, portant exemption du droit commun de paix, accordé à l'hôpital d'Aubrac.
Bernard DE SOLAGES, fut l'un des seigneurs du Quercy et du Rouergue qui, l'an 1217, rendirent hommage à Simon de Montfort, généralissime des croisés.
Arnaud-Kaymond DE SOLAGES fut donné en otage, en 1282, à Alfonse, roi d'Aragon, par Edouard, roi d'Angleterre, avec Gaston, vicomte de Béarn, Fabien de Forcalquier, Pons de Castillon, etc.
Adémar DE SOLAGES, chevalier, épousa noble Ricarde, fille d'Aigline, qui fit son testament l'an 1292. Adémar fit le sien le jour de la fête de Saint-Michel 1297.
Pierre I DE SOLAGES, damoiseau, épousa Gaillarde de Barrière, sœur et héritière de Guillaume de Barrière, baron de Castelnau de Peyrales. Pierre de Solages fit son testament en 1354.
Guillaume I DE SOLAGES, chevalier, baron de Tholet, épousa souveraine d'Esparrou, fille de Guillaume d'Esparrou, chevalier. Elle fit son testament, étant veuve, le 3 mai 1347.
Pierre II DE SOLAGES, baron de Tholet, épousa N..... de Ricard. Begon de Solages, son frère puiné, lui fit une donation en 1340. Souveraine d'Esparrou l'institua son héritier universel en 1347-
Guillaume II DE SOLAGES, chevalier, baron de Tholet, de Castelnau, de Miremont, etc., maréchal du comte d'Armagnac, épousa Déodate de la Panouse, et fit son testament le 17 février 1417.
Indie ou Judith DE SOLAGES, fille aînée et héritière présomptive de Guillaume II, épousa, en 1382, Beg ou Begon d'Arjac, chevalier, seigneur du Cayla, qui épousa en secondes noces Aigline
de Felzins de Montmurat, dont il n'eut pas d'enfants. Elle était veuve de Begon d'Arjac, le 10 janvier 1418, date d'une quittance qu'elle donna à Jean I de Solages, son beau-fils.
Jean I DE SOLAGES, chevalier, baron de Tholet, seigneur de Pruhines et du Cayla, épousa, a. le 27 janvier 1413, Marguerite de Gourdon; b. le 9 décembre 1428, Rose de Carmain-Negrepelisse.

4 a. Jean II DE SOLAGES D'ARJAC, l'aine,
chevalier, seigneur du Cayla, de Pruhines,
de Brussac, de Combret, etc., épousa, vers
1425, Cécile de Belcastel.

15 Charles I D'ARJAC DE SOLAGES, seigneur
du Cayla, de Combret, etc., s'allia avec
Marie de Luzech.

16 Antoine D'ARJAC, baron du Cayla, sei-
gneur de Pruhines, de Brussac, etc., épou-
sa Marie Ebrard.
17 François I D'ARJAC, chevalier, baron du
Cayla, épousa, a. Marie de Valette-Mor-
Thon; b. le 19 juin 1582, Gabrielle de la
Valette-Parisot.

18 a. Charles II D'ARJAC DE MORLHON
baron de Saint-Vensa, seigneur de Castel-
mary, de Blazac, etc., épousa Marie de la
Valette-Cornusson, fille de Jean de la Va-
lette, baron de Cornusson, maréchal de
camp.

16 François II D'ARJAC DE MORLHON,
marquis de Saint-Vensa, seigneur de Cas-
telmary, de Blazac, etc,, épousa Anne
d'Albignac du Triadou.

Anne d'Arjac de Morlhon, qui,
après la mort de son frère, devint
marquise de Saint-Vensa, baronne
de Castelmary et de Blazac, et dame
de Mazières, et épousa, le 2 février
1690, Jean III de Tilhet, baron
d'Orgueil en Quercy.

20 Charles III D'ARJAC DE MORLHON marquis de Saint-Vensa, mourut sans postérité.

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Marquis DE CARMAUX, Comtes et Vicomtes DE SOLAGES.

b. Antoine DE SOLAGES, écuyer, épousa, a. Gabrielle de Cocural, dont il n'eut point d'enfants;
b. Blanche de Robal, dame en partie de Saint-Jean d'Alcapiès. Il fit son testament le 20 mars 1503.
b. Bringuier DE SOLAGES, écuyer, seigneur d'Alzac et de Saint-Jean d'Alcapiès, épousa Elix de
Roquefeuil, fille de Tristan de Roquefeuil, seigneur de Vresols. Il vivait encore lors du testament
d'Elix, en 1554.

Paul Ier, DE SOLAGES, écuyer, seigneur d'Alzac, épousa Françoise de Lauzières, et testa en 1585.
Jean II DE SOLAGES, écuyer, seigneur de Lauras et de Robal, ép., le 19 juin 1609, Marie de Cahuzac.
Paul II DE SOLAGES, chevalier, seigneur de Robal, de Saint-Etienne de Naucoules, de Lauras, et de
Saint-Privat, marié a. avec Marie Rogier; 3. le 23 février 1664, avec Genevieve-Catherine de Moustier.
b. François-Paul DE SOLAGES, chevalier, marquis de Carmeaux, en Albigeois, épousa, a. en 1698,
Marie-Anne de Monstuejouls; b. en 1701, Isabeau-Catherine de Galatrave; c. en 1724, Marie de
Ciron,

b. Gabriel, chevalier DE SOLAGES, maréchal de camp, épousa, en 1749, Marie de Juillot de
Longchamps.
François-Gabriel, vicomte DE SOLAGES, né le 27 septembre 1752, nommé, en 1819, président du
collége électoral du département du Tarn, chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, a épousé,
le 9 février 1772, Elisabeth-Gabrielle de Clary de Vindrac.

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Gabriel-Hypolite-Louis de Solages, né en 1809. Achille-Ferdinand-Gabriel DE SOLAGES, né le 22 septembre 1804.

Comme, par le défaut de liaison qui existe dans les titres que conserve encore cette famille, on n'a pu préciser l'époque de la disjonction de ces deux principales branches, on a cru devoir les relater ici dans l'ordre chronologique, et suivre immédiatement celui des générations, à partir, d'après ces mêmes titres et la version traditionnelle, de la fusion de la première dans la seconde. On fera seulement observer qu'on n'a pu établir les cinq premiers degrés de cette filiation, que sur les présomptions, d'ailleurs très-vraisemblables, que font naître l'identité du nom et la co-habitation constante des mêmes lieux, mais qu'elle est surabondamment prouvée à partir du sixième.

I. Rigaud, seigneur DE SOLAGES, en Rouergue, vers la fin du dixième siècle, était frère ou très-proche parent de Raymond de Solages, qui, l'an 1028, souscrivit un traité avec Hugues I, comte de Rouergue et de Rodez, Aldebert d'Estaing et plusieurs autres seigneurs. (Histoire généalogique des comtes de Rouergue et de Rodez, p. 5.) Moreri, qui commence la généalogie de la maison d'Estaing par cet acte, le date mal-à-propos de l'an 1010. L'historien du Languedoc rapporte ( t. II p. 161 ) qu'en l'année 1032, Seguin de Roquefeuil donna plusieurs terres qu'il possédait dans les comtés de Lodève et de Rouergue à l'abbaye de Saint-Guillem du Desert, et que Rigaud de Solages, en Rouergue, vassal du comte Hugues et du vicomte Richard, ayant quitté sa femme et ses enfants pour se consacrer à Dieu, y prit l'habit monastique quelques années après. On peut mettre au nombre de ses enfants Bernard-Guillaume, qui suit.

II. Bernard-Guillaume, seigneur DE SOLAGES, fut, en 1073, l'un des souscripteurs de la charte d'union de l'abbaye de Cubières, située au pays de Pierre-Pertuse, à celles de Cluny et de Moissac (Histoire générale de Languedoc, par D. Vaissète, t. II, preuves, colonne 283 ). Il eut pour fils Roger qui suit.

III. Roger DE SOLAGES, Successeur de Bernard-Guillaume, souscrivit, l'an 1110, avec Aldebert d'Estaing, Pierre de Panat et plusieurs autres seigneurs, un acte du comte de Rodez en faveur de l'abbaye de Conques ( Archives de cette abbaye, registre intitulé liber mirabilis). Roger paraît avoir eu pour fils et sucesseur Raymond, qui suit,

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