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XIII. Jean-Marie-Antonin BRILLET DE CANDE, né le 8 décembre 1773, ancien élève de la marine royale, décédé à Charmes, en Lorraine, au mois d'août 1802, avait épousé, par contrat passé à Angers, devant Huard, notaire, le 21 septembre 1796, Catherine - Pauline GONTARD, fille de CharlesGuillaume Gontard, écuyer, et de dame Catherine-Antoinette Guy, de laquelle il a laissé :

1o. Clovis-Antonin Brillet de Candé, né à Angers, le 28 octobre 1801; 2o. Pauline-Adèle-Eugénie Brillet de Candé, née à Angers, le 8 octobre: 1799, mariée, par contrat passé, le 21 novembre 1820, devant Cornier, notaire à Angers, avec Maurice Hue, marquis de Montaigu.

d'azur, au sautoir d'argent, cantonné de quatre roses du même.

GONTARD:

SEIGNEURS DE VILLEMORGE.

VIII. Jean BRILLET, écuyer, sieur de la Villate, cinquième fils de Timothée Brillet, écuyer, sieur des Hayes, et de Catherine Pihu, fut déclaré noble et extrait de noble race et lignée, conjointement avec Claude, Timothée et Charles Brillet, ses frères, par arrêt contradictoire de la cour des aides, du 18 février 1664; partagea la succesion noble de son père, avec ces mêmes frères, le 27 septembre de la même année; obtint, avec Claude et Timothée, le 16 septembre 1670, un arrêt du conseil d'état du Roi, portant main-levée d'une saisie faite sur eux, au préjudice de la production de leurs titres devant le sieur Voysin de la Noiraye, intendant de Touraine et d'Anjou, qui les avait maintenus dans leur noblesse, le 6 février 1667 (1); obtint aussi, le 6 septembre 1672, conjointement avec Timothée, Charles, Claude, René et François, ses frères, un autre arrêt du conseil d'état du Roi, par lequel S. M. les maintint, eux et leurs

(i) L'ordonnance de cet intendant rapporte toute la filiation de cette famille, depuis le père commun (qui n'y est pas nommé) de Pierre Brillet, qui a continué la lignée, de Guillaume, évêque de Césarée, de Jean, de Geoffroi et de Coline Brillet. Les autres enfants de Drouet Brillet et de Guillemette le Heudre n'y sont point nommés.

DE ROUSSEAU : burelé d'or et de

successeurs et postérité, en la qualité de noble et d'écuyer, sur le vû de leurs titres remontant leur noblesse avec filiation à Pierre Brillet, leur cinquième aïeul, lequel avait pour frère, Guillaume Brillet, évêque de Rennes, en 1445; et est nommé, conjointement avec dame Françoise DE ROUSSEAU, son épouse (dont gueules, au lion de le mariage avait été accordé à Angers, le 15 juillet 1688), dans sable, brochant sur le jugement de maintenue, obtenu de M. Chauvelin de Beauséjour, le 24 avril 1716, par Anne Brillet, leur fils. Françoise de Rousseau, fille de François de Rousseau, écuyer, sieur de Villemorge et de la Richodaye, et de Madelaine de Salles, eut pour enfants:

le tout.

1o. Anne, dont l'article suit;

2o. Françoise Brillet, mariée avec François Théronneau, chevalier, seigneur de Magny et de la Pépinière, en Poitou.

IX. Anne BRILLET, chevalier, seigneur de Villemorge et du Mesnil, né le 15 novembre 1691, fut maintenu dans sa noblesse, conjointement avec Guillaume et Clovis - Geoffroi Brillet, ses cousins germains, et Rénée du Mortier, veuve de messire Claude Brillet, sieur de la Rivière, son oncle, par jugement de M. Chauvelin de Beauséjour, intendant en la généralité de Tours, rendu le 24 avril 1716, sur la production qu'ils firent de leurs titres, au nombre desquels étaient le jugement de maintenue de M. Voysin, intendant en la même généralité, du 6 février 1667, et l'arrêt du conseil d'état du Roi, du 6 septembre 1672; Anne Brillet souscrivit une constitution de rente, le 27 août 1735, et une vente, le 18 juillet 1737; partagea noblement, le 11 mars 1741, avec messire François Théronneau, chevalier, seigneur de la Pépinière, et dame Françoise Brillet, son épouse, ses beau-frère et sœur, les successions immobiliaires de Jean Brillet et de Françoise de Rousseau, et ne vivait plus le 24 novembre 1768. Il avait épousé, par contrat du 25 novembre 1720, Marguerite-Marquis LE PETIT, fille de messire René le Petit, chebande d'argent, valier, seigneur de la Besnerie, et de dame Françoise Angevin. chargée d'un lion Leurs enfants furent :

LE PETIT:

de gueules, à la

de sable.

10. Prosper-François-Anne Brillet de Villemorge, vivant en 1770, décédé célibataire, le 17 novembre 1787;

2o. Jacques-Prégent, dont l'article suit ;

3o. Mødeste Brillet de Villemorge, morte en 1803, sans avoir été mariée.

X. Jacques-Prégent BRILLET, chevalier, seigneur de Villemorge, du Mesnil, du Boistesson, de Louvrinière et autres lieux, né le 16 avril 1724, fut successivement enseigne, puis lieutenant au régiment de Laval, infanterie, par brevet du 2 février 1745, et capitaine d'une compagnie de nouvelle levée dans le même régiment, par commission du 15 novembre 1746. Étant capitaine dans le régiment de Cambis, infanterie, il fut nommé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, par brevet du 6 octobre 1760. Il fut nommé capitaine d'une compagnie de grenadiers au régiment Royal, infanterie, par brevet du 4 mai 1771; reçut le brevet de major d'infanterie, le 3 mars 1774; obtint, au même régiment de Royal infanterie, une des places, nouvellement créées, de chef de bataillon, ainsi qu'une compagnie au même régiment, par brevet du 1. juillet de la même année; obtint du Roi, le 16 janvier 1747, une gratification de quatre cents livres, en considération de la blessure qu'il avait reçue à la bataille de Raucoux, et une gratification extraordinaire de cinq cents livres, le 23 janvier 1772; fut confirmé, par brevet du 1a. juillet 1779, dans la jouissance de mille livres d'appointements qui lui avaient été accordées pour retraite, le 29 décembre 1777, en qualité de capitaine-commandant au régiment de Brie, avec rang de major, pour en jouir à titre de pension; et mourut le 10 mai 1800. Il avait épousé, par contrat du 24 novembre 1768, Claude-Catherine-Ursule GANDON, fille de René Gandon, seigneur de Boistesson et de Louvrinière, conseiller du Roi, juge-magistrat au siége présidial d'Angers, et de Claude Maugin. De ce mariage sont issus :

1o. Prégent, dont l'article suit ;

2o. René Brillet de Villemorge, né à Angers, le 21 août 1772, élève du roi à l'école royale militaire de Vendôme, chevalier de l'ordre royal et

GANDON:

militaire de Saint-Louis, breveté capitaine honoraire d'infanterie par S. M. Louis XVIII.

XI. Prégent BRILLET DE VILLEMORGE, chevalier, né à Angers,

le 9 novembre 1770, page de S. A. S. monseigneur le prince de Condé, ancien officier au régiment de Colonel-Général, infanterie, breveté chef de bataillon honoraire, par S. M. Louis XVIII, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, et nommé par le Roi, maire de la 4 d'azur, à trois ha- ville d'Angers, le 19 décembre 1815, a épousé, à Saint-Brieuc, ches d'armes d'ar- le 30 août 1803, Marie-Jeanne PICOT, fille de Jean-Marie Picot, d'argent, à trois chevalier, et d'Elisabeth-Charlotte-Gillette Locquet de Grandléopards de gueules, l'un sur l'autre. ville. De ce mariage sont issus :

PICOT :

écartelé, aux 1 et

gent; aux 2 et 3

1o. Prégent-Amédée Brillet de Villemorge, né le 9 avril 1809;
2o. Marie-Hortense Brillet de Villemorge, née le 15 octobre 1806;
3o. Marie-Amélie Brillet de Villemorge, née le 8 septembre 1813.

SEIGNEURS ET BARONS DE JAGONAS, DU SAULT, DE RIBES, DU VILLARD, DES ÉPERVIERS, DE RÉTOURTOUR, COMTES DE LA SAUMÈS, MARQUIS DE CHANA

LEILLES, EN VIVARAIS,

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La maison DE CHANALEILLES (*), d'origine chevaleresque du Vivarais, a pris son nom d'un fief situé sur les confins de ce pays et de la province d'Auvergne, distant de cinq lieues et demie de Langeac. On la voit figurer parmi les plus illustres du Languedoc, qui, l'an 1096, accompagnèrent Raimond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, à la première croisade en Palestine (1). Ses titres produits au cabinet des ordres du Roi, en 1785, pour l'ob

(*) Le nom est orthographié alternativement dans les titres; Chananeilles, Chanalelles, Chanalelh, Chanalelhes, Chanalhelles et Chanaleilhes, mais plus communément Chanaleilles, ainsi qu'on l'a écrit dans toute cette Généalogie.

(1) Voyez les Chroniques de Pons de Balazuc et de Raymond de Agiles, chanoine du Puy, historiens de cette croisade, imprimées dans le recueil de Jacques Bongars, intitulé Gesta dei per Francos, sive Orientalium expeditionum et regni Francorum hierosolymitani scriptores varii coetanei, in unum editi; Hanau,

1611.

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