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DE SARSFIELD: parti de gueules et

lerie, il émigra à l'époque de la révolution; fut aide-de-camp de S. A. R. Monsieur, aujourd'hui S. M. Louis XVIII; fit les campagnes de l'armée des princes, où il fut nommé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et périt à la malheureuse affaire de Quiberon, le 20 juillet 1795, ayant alors le grade de colonel de cavalerie. Il avait épousé, par contrat du 28 juin 1784, signé par le Roi et la famille royale, et passé devant Sauvaige, notaire royal à Paris, Marie-Gabrielle-Marguerite DE SARSFIELD, d'argent; à la fleur chanoinesse-comtesse de Neuville, fille de Jacques-Hyacinthe, de lys partie d'ar- vicomte de Sarsfield, lieutenant-général des armées du Roi, insgent et de sable sur le tout. pecteur-général de la cavalerie et des dragons, gouverneur de la citadelle de Lille, commandant pour le Roi dans la province de Hainaut et le Cambrésis, et de Marie de Lévis, veuve en premières noces de Philippe-Christophe-Amateur, comte de Gallifet, baron de Dampierre, maréchal-de-camp, lieutenant-général au gouvernement de Bourgogne, pour le Mâconnais, etc. Le contrat fut passé en présence de Jean-Pierre Damas, comte d'Anlezy, seigneur d'Anlezy, de Fleury-la-Tour, Sassangy et autres lieux, maréchal-des-camps et armées du Roi; de Madelaine-Angélique de Gassion, comtesse douairière d'Anlezy, comtesse palatine de Dyo, dame de Montperroux, et de Felin, vicomtesse de Monbayer et de Magezico, veuve de Louis-François Damas, comte d'Anlezy, marquis de Roquefeuil, baron de Castelnau de Montratier, maréchal-des-camps et armées du Roi et commandeur de l'ordre royal de Saint-Louis. En faveur de ce mariage, le comte d'Anlezy (1) donne et assure au futur époux, et dans le cas où celui-ci le précéderait, aux enfants qui pourraient naître de cette alliance, l'universalité des biens qui lui appartiendront lors de son décès; à l'effet de quoi il institue le futur époux, et à son défaut, les enfants nés de son mariage, ses héritiers universels. Le baron de Damas a laissé :

1o. Ange-Hyacinthe-Maxence, baron de Damas, qui suit (2);

(1) Il est décédé en son château d'Anlezy, le 7 septembre 1800.

(2) Le baron de Damas a été fait légataire pour les deux tiers, et le comte de Damas et madame de Loménie, ses frère et sœur, pour le dernier tiers de la terre de Druye, suivant l'institution faite à leur profit par feu messire Louis

2o. Alfred-Charles-François-Gabriel, comte de Damas, capitaine au 2o. régiment de la garde royale, chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur ;

3o. Antoinette-Jeanne-Isidore de Damas, mariée avec Martial-JacquesLouis, marquis de Loménie.

XII. Ange-Hyacinthe-Maxence, baron DE DAMAS, propriétaire de la terre d'Anlezy, lieutenant-général des armées du Roi, naquit à Paris, le 30 septembre 1785. Emigré avec sa famille, il la suivit en Allemagne, et passa ensuite en Russie, où sa mère lui obtint, en 1795, une place d'élève à l'école impériale d'artillerie de Saint-Pétersbourg. Admis, en 1800, en qualité de sous-lieutenant dans le corps du génie, il se rendait au poste qu'on lui avait assigné, lorsqu'en passant par Gatchina, château de plaisance de l'empereur, il fut présenté à ce monarque, qui le fit entrer immédiatement dans le régiment de Séménowsky, l'un de ceux qui composaient sa garde. Nommé lieutenant dans le même corps, au mois de juin 1803, il fit en cette qualité la campagne d'Austerlitz et y reçut la croix de l'ordre de Sainte-Anne, dé troisième classe. A la suite de cette campagne, il fut chargé de coopérer à la composition et à l'instruction de l'armée de réserve qui se formait en Lithuanie. Il fut successivement nommé dans le même corps de la garde impériale russe, capitaine au mois de septembre 1807, et colonel commandant un bataillon, au mois d'avril 1811. Il fit la campagne de 1812; se distingua à la tête de son bataillon, et fut blessé, le 7 septembre, à la bataille de la Moskowa. Ce fut à la suite de cette bataille qu'il fut admis dans la seconde classe de l'ordre de Sainte-Anne. Au mois d'octobre, il fut nommé colonel du régiment des grenadiers d'Astracan, et fut fait, en même tems, chef de brigade de ce régiment et du régiment des grenadiers de Fanagorce. Pendant la campagne de 1813, en Allemagne, le baron de Damas fut fait général-major, au mois de septembre, et bientôt après décoré de l'ordre de Saint-Wolodomir, troisième classe, à la suite de la bataille de Léipsick. Il

François-Marc-Hilaire de Couzié, évêque d'Arras, décédé le 16 décembre 1804, dans le comté de Midlessex, en Angleterre : institution portée au testament olographe de ce prélat, daté de Londres, le 18 avril de la même année:

DE HAUTEFORT:

de sable.

ne servit pas avec moins de distinction pendant la campagne de 1814. Les preuves de courage qu'il donna à la bataille de Brienne lui méritèrent de la part de l'empereur Alexandre, une récompense honorable: ce monarque lui fit don d'une épée d'honneur, enrichie de diamants, et portant sur la lame cette inscription : pour la valeur. Le baron de Damas fut fait chevalier de l'ordre de Saint-Georges, troisième classe, à l'affaire qui eut lieu sous les murs de Paris, le 30 mars 1814. Lors du rétablissement en France du trône légitime, le baron de Damas fut admis au service de S. M. Louis XVIII, en qualité de maréchal de camp, au mois de juin. Il fut immédiatement nommé gentilhomme d'honneur de S. A. R. Monseigneur, duc d'Angoulême, et plus tard, aide de camp du même prince. Le baron de Damas fut nommé chevalier de l'ordre royal et militaire de SaintLouis, au mois de septembre de la même année 1814. Pendant les cent jours, il servit dans l'armée de S. A. R. Monseigneur le duc d'Angoulême, et y fut élevé au grade de lieutenantgénéral des armées du Roi, le 10 avril 1815. Après le second retour de S. M. Louis XVIII, le baron de Damas fut nommé, au mois d'octobre, commandant de la huitième division militaire, dont il continue encore de remplir les fonctions. Au mois de mars 1815, il avait été nommé officier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur; le Roi l'a nommé commandeur du même, ordre, au mois de mai 1820, et commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 1". mai 1821. (Voyez le tome du Dictionnaire historique et biographique des Généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1822). Le baron de Damas a épousé, par contrat signé par le Roi et la Famille royale, et passé devant Trutat et Péan de Saint-Gilles, notaires royaux, à

d'or, à trois forces Paris, le 7 juin 1818, Sigismonde-Charlotte-Laure DE Hautefort, fille d'Amédée-Louis-Frédéric-Emmanuel, comte de Hautefort, et d'Alix-Julie de Choiseul-Praslin. De ce mariage sont issus:

1o. Charles-Gabriel-Godefroy-Marie-Maxence-Michel de Damas, né à Marseille, le 15 mai 1819;

2o. Pierre-Marie-Edmond de Damas, né à Marseille, le 13 mai 1820; 3o. Amédée-Jean-Marie-Paul de Damas, né à Marseille, le 4 juillet 1821,

BARONS DE BIRON, ET, EN CETTE QUALITÉ, PREMIERS BARONS DE PERIGORD; DUCS DE BIRON ET DE LAUZUN, PAIRS DE FRANCE, MARQUIS DE BRIZEMBOURG ET DE MOY; MARQUIS DE SAINT-BLANCARD, BARONS DE CHEFBOUTONNE, DE LA CHAPELLE ET DE LAUZIÈRES, COMTES ET MARQUIS DE GONTA UT-BIRON; BARONS DE SALAGNAC, MARQUIS D'ARROS; BARONS DE LOUBRESSAC ET DE GRAMAT, COMTES DE CABRERÈS; BARONS DE BADEFOL ET DE SAIN T-GENIÈS; MARQUIS DE LANZAC, BARONS DE CUSOKN, VICOMTES DE SAINT-JULIEN MARQUIS DE CHATEAUNEUF, etc., etc., EN AGÉNOIS, EN PÉRIGORD, EN SAINTONGE, EN ASTARAC, EN BÉARN, EN QUERCY ET A PARIS.

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La maison DE GONTAUT est une des plus considérables et des plus illustres du royaume. Elle doit le premier de ces avantages à la possession successive de plus de cinquante terres titrées, et de près de trois cents fiefs ou riches domaines, et au rang distingué qu'elle a constamment tenu dans toutes les provinces où ses diverses branches se sont établies. Elle doit son illustration à l'exercice des armes, professé, dans toute ses lignes, et sans nulle interruption, depuis les tems de l'ancienne chevalerie. Outre un grand nombre de gouverneurs, de sénéchaux, de capitaines de cent et

de cinquante hommes d'armes, la plupart décorés de l'ordre du Roi, de colonels et mestres de camp d'infanterie et de cavalerie, elle a produit quatre maréchaux et un amiral de France, six chevaliers du Saint-Esprit, onze lieutenants-généraux, huit maréchaux des camps et armées du roi, et un lieutenant-général des armées navales. Elle a donné, en outre, plusieurs prélats distingués à l'église, des conseillers d'état, et des ambassadeurs et plénipotentiaires de nos rois dans presque toutes les cours de l'Eu

rope.

Cette maison a pris son nom, suivant l'opinion la plus probable, de la ville et baronnie de Gontaut (1), située dans l'ancienne sénéchaussée d'Agénois, aujourd'hui département du Lot, entre les rivières de Dordogne et de Garonne. Une charte, de l'an 926, atteste la haute antiquité de son nom; et, dès le commencement du douzième siècle, les seigneurs de Gontaut étaient au nombre des barons et princes de la cour de Guillaume, duc d'Aquitaine et comte de Poitou, comme le prouve un titre du grand cartulaire de l'abbaye de la Sauve - Majeure. ( Fol. 23 et 30.)

Gontaut (Gontaldus), fit donation à Abbon, évêque de Carcassonne, et aux chanoines de Saint-Nazaire, d'une terre située dans le territoire de Carcassonne, par acte daté de la veille des ides d'avril, troisième année du règne de Raoul, qui répond au 12 avril 926. (Biblioth. du roi, manuscrits de Doat, t.65, fol. 1.)

Pierre de Gontaut, et autres arbitres choisis avec lui, terminèrent, par jugement rendu dans le cloître de Saint-Vincent-deForgat, l'an 1118, indiction x1o., un différent qu'Arnaud de Bernard et Sénégonde, sa femme, avaient avec les religieux de

(1) Une enquête faite, en 1473, sur la valeur de la terre de Gontaut, porte qu'il n'y avait point alors de château ni maison pour le seigneur; que c'était une ville, close en partie de vieilles murailles toutes rompues, et tombées en ruine, ainsi que ses porteaux ; que cette ville, où étaient environ soixante-huit habitants et ménagiers, avait, de tems immémorial, juridiction haute, moyenne et basse, de laquelle dépendaient la Mothe de Pujols et ses appartenances; enfin, que son étendue était d'environ une lieue de France en longueur, et autant en largeur..

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