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veuve de Liutpold, duc de Bavière. (Ibid. t. VII, pp .296, 297, 298 t. XV, pp. 328, 32g);

2o. Eberhard Ier., dont l'article suit ;

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3o. Werner, qui fut comte de Naven, de Worms et de Spire, et dont

le fils,

Conrad, surnommé le Roux et le Sage, comte de Worms et de Spire, fut établi, en 939, duc de la France rhénane, par Otton, roi de Germanie, après la mort d'Eberhard, son oncle, et fut nommé, l'an 944, duc de Lorraine. Il épousa, l'an 947, Luitgarde de Saxe, fille de ce monarque. Cependant, l'an' 953, Conrad, étant entré dans la conspiration du prince Ludolphe contre Otton, son beau père, fut dépouillé du duché de Lorraine. Conrad, pour se venger, appèle à son secours les Hongrois qui ravagent tout le pays: mais ensuite, s'étant réconcilié avec Otton, il l'aide à chasser ces mêmes Hongrois, et contribue, le 10 août 955, au gain d'une célèbre bataille donnée près d'Augsbourg, dans laquelle il perd la vie. (Ibid. t. XIII, pp. 384, 385; t. XV, pp. 330, 331.)

Otton, fils unique de Conrad, lui succéda, en 955, dans le duché de la France rhénane, et obtint, en 978, de l'empereur Otton II, le duché de Carinthie et la Marche de Vérone. Otton mourut le 4 novembre 1004, ayant eu de Judith, sa femme :

A. Henri ou Hezelon, duc de Franconie, qui épousa Adélaïde d'Egisheim, fille d'Eberhard IV, comte de Nordgaw, et mourut en 989. (Ibid. t. XV, p. 33.) Il eut pour enfants:

(1o.) Conrad II, surnommé le Salique, élu roi de Germanie, en 1024, empereur d'Occident, en 1027, roi de Bourgogne, en 1033, mort à Utrecht, le 4 juin 1039. Il avait épousé, en 1016, Gisèle de Suabe, fille du duc Herman II, et de Gerberge de Bourgogne, dont il eut:

a. Henri III le Noir, qui succéda à son père en 1039, et mourut en 1056. Il avait épousé, 1o. en 1036, Chunelinde de Danemark, fille du roi Canut le Grand, dont il n'eut qu'une fille, nommée Beatrix, laquelle fut abbesse de Gandersheim; 2°. en 1043, Agnès d'Aquitaine, fille du duc Guillaume V. Il eut de ce dernier mariage :

T

I. Henri IV, roi de Germanie, en 1053, empereur d'Allemagne, en 1056, mort en 1106. Il avait épousé, 1o. en 1066, Berthe de Suze, fille du marquis Otton;

2o. Praxede ou Adélaïde de Russie, dont il n'eut pas d'enfants. Ceux du premier lit furent:

AA. Conrad, qui se révolta contre son père, se fit couronner roi des Romains, en 1093, épousa Mathilde de Sicile, fille du comte Roger, et mourut sans postérité en 1101;

BB. Henri V, qui succéda à son père en 1106, épousa, en 1114, Mathilde d'Angleterre, et mourut à Utrecht, le 23 mai 1125, le dernier des empereurs de la maison de Franconie. (Ibid., t. VII, pp. 321 et suiv.);

CC. Agnès, femme, 1o. de Frédéric, duc de Suabe;
2o. de Léopold III, dit le Pieux, margrave
d'Autriche ;

DD. Adélaïde, femme de Boleslas III, roi de
Pologne;

II. Conrad, duc de Bavière, en 1054, mort en 1056;
III. Mathilde, mariée à Rodolphe, duc de Suabe, élụ
anti-césar;

Iy. Sophie ou Judith, femme, 1o. de Salomon, roi de Hongrie; 2°. de Ladislas, roi de Pologne;

b. Béatrix, morte sans alliance;

c. Mathilde, décédée en 1034, étant sur le point d'épouser Henri Ier., roi de France, auquel elle avait été fiancée;

(2o.) Mathilde, abbesse d'Andlaw;

B. Conrad III ou Cunon de Worms, dit le Vieux, duc de la France rhénane et de Carinthie, marquis de Vérone, qui mourut le 12 décembre 1011, laissant de Mathilde de Suabe, son épouse, fille du duc Herman II, et sœur de Gisèle, un fils nommé

Conrad IV le jeune, duc de la France rhénane et de Franconie,
puis de Carinthie, mort en 1039, sans postérité. (Ibid., t. XV,
pp. 332, 333);

C. Brunon, qui monta sur le Saint-Siége, en 996, prit le nom de
Grégoire V, et mourut le 4 février 999.

II. EBERHARD, Ier. du nom, devint duc de la France rhénane et de Franconie en 911, lorsque son frère Conrad fut parvenu au trône de Germanie. Il fut en même temps comte du palais, c'est

à-dire, juge des causes de son district qui ressortissaient au tribunal du roi. Eberhard n'usa pas de son autorité avec la modération que son frère avait fait paraître dans son gouvernement. Ce fut la raison pour laquelle Conrad, en mourant, préféra Henri de Saxe pour son successeur à l'empire. Eberhard, soumis aux dernières volontés de son frère, eut l'âme assez noble pour porter lui-même à Henri les ornements royaux. Cette démarche lui concilia l'estime et la reconnaissance du nouveau monarque, qui, l'an 923, incorpora la Lorraine à son duché de la France rhénane. Mais Eberhard ne montra point le même attachement pour Otton, fils et successeur de Henri, avec lequel il se brouilla presque aussitôt qu'Otton fût monté sur le trône, c'est-à-dire l'an 936. Leur rupture fut occasionée par celle qu'excitèrent entre Eberhard et Henri, duc de Bavière, frère d'Otton, les querelles de leurs vassaux respectifs, et dans lesquelles ils prirent parti, chacun pour les siens. L'an 937, Eberhard, ayant fait prisonnier Henri, l'enferma dans le château de Badelik: mais l'empereur, pour venger la défaite de son frère, fit citer Eberhard à la diète de Magdebourg, et le fit condamner à l'exil, outre une amende de cent talents, qu'on lui imposa. L'an 938, Eberhard, rappelé de son exil, engage Gislebert, duc de Lorraine, dans une nouvelle révolte contre l'empereur, et parvient à y entraîner Tancmar fils de ce monarque. Otton étouffe ce complot dans sa naissance; mais, l'année suivante, Eberhard et Gislebert ayant formé de nouveaux desseins, l'empereur envoye contre eux Herman, duc de Suabe, avec Udon, son frère, et Conrad le Sage, leur cousin, qui mettent le siége devant Andernach, la plus forte place du duché d'Eberhard. Ce dernier et Gislebert volent au secours des assiégés; mais dans l'action, qui fut longue et meurtrière, Eberhard perd la vie, et Gislebert, dans sa fuite, se noye au passage du Rhin. (Ibid, tom. XV, pag. 329, 330.) Eberhard eut, entr'autres enfants :

1o. Conrad, auteur de la maison des contes d'Eberstein, (Herwig.); 2o. Eberhard II', qui suit.

III. EBERHARD II et Conrad, son frère, ayant secondé constamment leur père dans ses entreprises contre l'empereur, ne

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DE SALM:

d'azur, à deux saumons adossés de gueules.

D'EGISHEIM :

lui succédèrent en aucune de ses dignités, qui furent dévolues
Otton le Grand à Conrad le Sage, en 939. Ce monarque ne
par
borna point là son ressentiment. Pour punir ces deux comtes
d'avoir pris part à différentes ligues formées contre lui, Otton
confisqua la totalité de leurs terres. Cependant ils en recouvrèrent
une partie dans la suite, et acquirent des pays considérables dans
la Franconie orientale. Eberhard II vivait encore en 966. (Herwig.)
Il fut père de Conrad II ou Cunon, qui suit.

IV. CONRAD II ou CUNON, comte de Wingac-Theiba, vivait
en 976, et fut père d'Herman, qui suit. ( Herwig, Art de vérifier
les Dates, tom. XIII, pag. 385.) Hubner lui donne
pour femme
Luitgarde DE SALM.

V. Herman Ier., comte DE HOHENLOHE (1), seigneur de plus sieurs domaines considérables, qualifié aussi comte de la France orientale, jouissait d'une haute considération, tant à cause de ses qualités personnelles que de son extraction de la maison de Franconie. L'an 1004, il épousa Adélaïde D'EGISHEIM, veuve de Henri, duc de Franconic, et mère de l'empereur Conrad II le Salique, cousin d'Herman du troisième au quatrième degré. Adélaïde, en qualité de mère de l'empereur, conserva le titre de reine jusqu'à ŝa mort, arrivée l'an 1037. Elle et son second mari avaient fondé la riche église collégiale d'OEhringen, où ils furent inhumés. (Herwig, Art de vérifier les Dates, tom. XIII, pag. 383; tom. XIV, pag. 38.) Leurs enfants furent:

1o. Gebehard, qui se distingua dans la guerre de Hongrie, en 1044, sous l'empereur Henri III. Conrad le Salique lui avait donné l'évêché de Ratisbonne, dès l'an 1036. Les chroniques du tems portent que ce fut contre son gré qu'il embrassa l'état ecclésiastique. Il fut en outre pourvu de l'abbaye de Kempten. Après avoir gouverné son évêché pendant vingt-quatre ans, il mourut en 1060, et fut inhumé à OEhringen, dont il avait doté richement le chapitre ;

2o. Siegfroi, comte de Weickersheim, en 1069, qui épousa Adélaïde de Boxberg. (Ibid., t. XV, p. 404.), et en eut:

A. Henri, qui, ainsi que Conrad, son frère, rendit des services

(1) Ce nom orthographié aussi Hollach, Hoinlo et Hoenloh dans les anciennes chartes, signifie, en vieux langage allemand, haute flamme.

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3o. Eberhard III, qui continue la descendance

4°. Hildegarde, épouse de Conrad, comte de Hohenstauffen, dont le fils, Frédéric, épousa, en 1081, Agnès, fille de l'empereur Henri IV, et fut l'auteur de la maison impériale de Hohenstauffen. Hildegarde fonda le monastère de Sainte-Foy à Schelestadt ;

5o. Elisabeth, femme de Frédéric ler., landgrave de Leuchtenberg.

VI. Eberhard III, comte DE HOHENLOHE, gouvernait en 1040, sous l'empereur Henri III, et mérita l'estime et la confiance de l'infortuné Henri IV, son successeur. Il eut trois fils et une fille :

1o. Siegfroi, qui suivit les armées impériales en Italie, et reçut, pour récompense de ses services, le comté de Blaudrate, dans le Milanès, que sa postérité a long-tems possédé;

2o. Ulric, vivant en 1128, auteur des branches d'Uffenheim et de Speckfeld, dont les possessions retombèrent dans les autres lignes après leur extinction;

3. Godefroi Ier., qui suit.

VII. Godefroi Ier., comte DE HOHENLOHE, fut l'un des plus vaillants défenseurs de la cause de l'empereur Henri IV dans les guerres malheureuses qu'il eut à soutenir contre Henri, depuis Henri V, son propre fils. L'an 1105, ce prince ayant voulu assiéger Nuremberg, Godefroi se jeta dans la place à la tête de ses

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