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I. D. N. In Dei Nomine.

S. G. Sanctus Gregorius.

O. S. B. Ordinis Sancti Be-S. M. Sancta Maria, Mater. S. M. E. Sancta Mater Ec

nedicti.

R. F. Rex Francorum.
R. I. P. Requiescat in pace.
R. P. D. Reverendissimo
Patri Domino.

S. B. Sanctus Benedictus.

clesia.

S. M. M. Sanctam Mariam
Majorem.

S. R. E. Sancta Romana
Ecclesia.

S. C. M. Sacra Cæsarea S. R. I. P. Sacri Romani

Majestas.

S. D. Salutem dicit.

Imperii Princeps.

S. V. Sanctitas Vestra.

Smi Di Ni. Sanctissimi Do- V. I. Vestri Imperii.

mini nostri.

Il est une autre sorte de sigle qui se rencontre plus souvent dans les inscriptions et les manuscrits que dans les chartes. Ce sont des initiales doubles, qu'on appelle sigles répétés. Leur emploi est de faire connaître que les mots ainsi abrégés sont au pluriel. En voici quelques exemples:

ANN. Annos.

BB. Beati, Benedicti.

CC. Carissimi, Clarissimi,

Capituli.

DD. Domini.

DNN. Domini.

DDPP. Depositi.

FF. Fratres.

IMPP. Imperatores.

KK. Karissimi.

LL. Libri.

MM. Magistri, martyres,

ministri.

NN. Nostri.

NNR. Nostrorum.

NOBB. Nobiles.

00. Omnes.

SS. Sancti.

PP Patres, Papæ, Posuerunt TT. Tituli.

Cependant, comme il y a plusieurs exceptions à cette règle, on évitera de confondre les abréviations précédentes avec celles qui suivent:

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MM. Monumentum, matri- | XX. Vigenti, Christus.

mcnium.

Les sigles répétés indiquent aussi un superlatif. Exemple :

BB. Benè benè (optimè).

CC. Clarissimus.

LL. Libentissimè.

FF. Felicissimus.

KK. Karissimus.

MM. Meritissimus.

PP. Piissimus.

SS. Sanctissimus.

Ce genre d'abréviation est plus particulier aux inscriptions romaines qu'à celles du moyen âge. Il en est de même des sigles contournés ou renversés dont l'emploi était de désigner des féminins et des noms de femme. Ainsi, était mis p' conliberta ou pr Caia; W pr mulier ou Marca;

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pr Filia; 》 pr Karissima; I pr Liberta ou pr publica ou pupilla, etc., etc.

Si les abréviations par sigles causent de grandes difficultés dans la lecture des inscriptions romaines qui en sont remplies, il n'en est pas tout à fait de même à l'égard des inscriptions, des chartes et des manuscrits du moyen âge, où les scribes et les copistes employaient les sigles concurremment avec des signes empruntés aux notes de Tiron, et des petites lettres supérieures pour en faciliter l'interprétation, comme on le verra plus loin.

Cependant, comme rien n'est plus énigmatique que ce mode d'abréviations par sigles, nous ferons remarquer que, pour les interpréter, il ne faut pas s'éloigner des expressions, des formules et des usages propres au style lapidaire et métallique. On trouvera souvent dans les livres de théologie des versets entiers de l'Écriture sainte représentés tout en sigles: il sera facile de les expliquer avec des concordances de l'ancien et du nouveau testament. Les sigles des inscriptions romaines, qui sont surmontés d'un trait horizontal, annoncent généralement des nombres. Chaque sigle, qu'il soit simple ou composé, est ordinairement séparé des autres par un point rond, ou carré, ou en losange, ou en cœur. Beaucoup de graveurs en lettres du moyen âge, à l'imitation des Romains, ont inséré des mots entiers dans les sigles, pour éviter l'équivoque et la confusion. Pour faciliter le déchiffrement des inscriptions chrétiennes antérieures au VIIe siècle, nous avons donné une table particulière des sigles romains.

II.

ABRÉVIATIONS PAR CONTRACTION.

Tous les mots dont on a retranché quelques lettres médiales, en réservant la première et la dernière lettre, forment des abréviations par contraction, parce que dans ce mode d'abréger, les mots semblent resserrés, contractés entre l'initiale et la finale. Cette forme abréviative appartient aux sigles composés.

Exemple: Flo pr falso, apli pr apostoli, scis pr sanctis, magro pr magistro, orones pr orationes, etc., etc.

Dans cette sorte d'abréviations, les copistes, pour éviter l'équivoque ou l'obscurité, ont conservé presque toujours une ou deux lettres médiales caractéristiques du mot qui servent à le faire reconnaître. Par cette raison, on ne peut confondre flo (falso) avec fco (facto); lcis (lectis) avec Iris (litteris); caplo (capitulo) avec capllo (capellano), etc., etc.

Il y a aussi de ces abréviations qui n'ont seuleinent que l'initiale et la finale.

Exemple: ms pr minus, hc p hoc, tn p′ tamen, os pr omnes, na pr natura, dr pr dicitur, qd pr quod, apd prapud, mo pr modo, nr på noster, nc p2 nunc, lt på licet, sb pr sub, em pг enim, mo p2 meo, om på omnium, st pr sunt, tc pr tunc, etc., etc. Les mots d'une ou de deux syllabes offrent plus spécialement des contractions de ce genre.

On trouve encore des mots qui ne sont contractés que dans la dernière ou les deux dernières syllabes.

Exemple: Superst pr supersunt, inst pr insunt, fuert pr fuerunt, dixert p' dixerunt, alr pr aliter, pluralr pr pluraliter, interdm pr interdum, actm pactum, etc., etc. Donc les syllabes latines qui se contractent le plus ordinairement sont celles-ci: sunt par st, runt par rt, liter par lr, dum par dm, tum par tm, cunt par ct, super par sr, bene par bn; et celles-ci encore qui se rencontrent très-fréquemment en français comme en latin : ao pratio et oe prutione ou ione. Exemple: oroes, orationes; generao, generatio; receptoe, receptione; obligaon, obligation; raos, ratione.

Suivant les accidents qui résultent de la déclinabilité ou de la conjugabilité des mots, la variation des terminaisons se fait sentir immédiatement après la lettre caractéristique, et, à leur défaut, après l'initiale, ce qui permet de reconnaître le même mot abrégé, malgré la différence de sa terminaison.

Exemples de déclinaison et de conjugaison :

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