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dans la récapitulation de ce qu'ils ont appris de plus intéressant dans le cours de l'année : les uns, par forme de récitation; les autres, par forme de dialogue; et cet exercice est suivi d'une distribution de prix.

Congés et vacances.

}} y a un jour de congé par semaine dans toutes les classes, indépendamment des jours de dimanches et de fêtes chômées.

Les vacances sont de six semaines pour toutes les classes, depuis le 15 août jusqu'au 1er octobre de chaque année.

Costume.

Le costume des maîtres et des suppléans est habit, veste et culotte noirs, faits en drap commun, et de la même manière; bas de laine noire, et souliers à cordons.

Règlemens particuliers.

Les statuts qui règlent la conduité intérieure et extérieure des maîtres et des novices entr'eux; qui fixent les heures de leur lever, de leur coucher, de leurs répas, le temps et la nature de leurs différens exercices, celui de leurs récréations et promenades, quoiqué les

mêmes pour toutes les maisons, sont néanmoins subordonnés aux lieux, aux temps, et aux convenances qui ne sauraieut être les mêmes partout et en toute circonstance.

<< Toutefois, les maîtres et les novices doivent tous apprendre et savoir par cœur, dans l'espace de trois ans, le Nouveau Testament, les Psaumes en français, et le catéchisme en enlier.» (1)

(1) Dès 1811, plusieurs membres de cette communauté avaient reçu du grand maître les autorisations in dividuelles qui leur étaient nécessaires, tant pour se livrer à l'enseignement, que pour être dispensés du service militaire.

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CHAPITRE XXI.

Détails de la méthode suivie dans la Com

munauté.

Nous retrouvons ici les principes, et, en grande partie, les usages que nous avons remarqués dans l'Institut des Ecoles chrétiennes. C'est le même esprit de foi et d'amour envers Dieu, la même tendresse pour les enfans, et le même désir d'imiter, à leur égard, l'inimitable charité du divin modèle. On voit entre les Frères la même union fondée sur un humble sentiment de soi-même, et sur l'estime réciproque. La même subordination soumet les novices aux maîtres, et les maîtres au Supérieur-Général; elle est inspirée à tous, et rendue facile par cette maxime éminemment chrétienne : Que tout pouvoir prend sa source en Dieu..

Si l'on voulait trouver quelque différence

entre les deux sociétés, on pourrait dire que l'esprit de soumission a dicté les règles du premier Institut, mais qu'il a su faire aimer le joug qu'elles imposent; et que l'esprit de liberté a présidé à la rédaction des statuts de la seconde communauté, mais qu'il a su faire respecter les limites naturelles et nécessaires dans toute association, LA LOI ET LE RÈGLEMENT, qui sont d'autant plus goûtés et d'autant mieux suivis qu'ils sont considérés comme l'expression de la volonté de tous les membres.

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Du reste, les uns et les autres ont le même soin de diviser et de subdiviser les enfans suivant le degré de leur instruction réelle; la même attention à faire suivre en même temps la même leçon par tous les élèves d'une même force; la même habileté à tirer parti des enfans les plus sages et les plus instruits, pour maintenir la discipline et pour hâter les progrès des études.

Et il y a long-temps que cette dernière coutume est établie parmi eux, comine parmi les Frères de M. De La Salle.

Dans le mémoire d'un ancien Frère, que nous avons cité au commencement du 19° chapitre, on lit ce passage: « Il y avait dans

chaque école quatre enfans en charge pour y maintenir le bon ordre, savoir un censeur, un sous-censeur, un bibliothécaire et un portier. Ces charges étaient des récompenses de l'application et de la bonne conduite : ceux qui en étaient revêtus, jouissaient de divers priviléges. Le censeur était à la tête de l'école, et comme le premier représentant du mattre. Toutes les autres places de l'école étaient plus ou moins honorables, suivant qu'elles approchaient plus ou moins de la sienne. Par ce moyen, et par les récompenses de livres, d'images, d'exemptions, de bons points, et par des assistances bien appliquées, on excitait de l'émulation parmi les enfans, tant pour les avancer dans les sciences qu'on leur enseignait, que pour leur rendre la vertu aimable. On faisait ainsi tout concourir au succès du travail. Le supérieur faisait tous les mois la visite de toutes les écoles, pour examiner le progrès des enfans. Cet examen fait, et le maître entendu sur l'application et la bonne conduite d'un certain nombre d'enfans, et sur la négligence et inconduite de quelques autres, il distribuait les récompenses et les répressions. Il faisait monter ceux qui en étaient capables, des petites classes

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