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ACTES

de la

Société d'Histoire du du Canada

Le Comité France-Amérique a donné un dîner en l'honneur de l'hon. sénateur Raoul Dandurand, ministre d'État, membre du Conseil de la Société des Nations, se rendant à Genève pour représenter le Canada à la séance du Conseil. Le dîner était présidé par M. Dal Piaz, vice-président du Comité et par Mme Dal Piaz.

Nous sommes heureux de pouvoir donner ici le texte de l'allocution prononcée par le duc de Lévis Mirepoix à la fin de ce dîner où la Société d'Histoire du Canada était largement représentée.

Monsieur le Ministre,

La grande fédération des familles de « France-Amérique » a voulu d'abord par la voix éloquente de Monsieur Dal Piaz, Président de cette réunion, rendre hommage en votre personne à l'un de ces hommes éminents et rares qui ont su à la fois porter au plus haut point le prestige de leur nation et agrandir le commun patrimoine des peuples.

Elle permet ensuite à celle de ses sections qui est votre plus proche parente, la section canadienne, de vous adresser son salut.

Celui à qui échoit l'honneur de parler en cette occurence se trouve aussi chargé d'une dette de reconnaissance. La Société d'histoire du Canada, dont il s'occupe avec quelques dévoués collaborateurs et qui est si étroitement amie de France-Amérique », ne fut-elle pas fondée, Monsieur le Ministre, en votre présence à Versailles et sous les auspices

de votre éloquence. Son organe, Nova Francia, si favorablement accueilli en France ne vous doit-il pas au Canada une haute et efficace protection?

A tous ces titres, qui de notre côté nous obligent et du vôtre vous constituent bienfaiteur, je soulignerai seulement un fait :

On doit savoir, Monsieur le Ministre, que vous voici, vous, délégué d'un pays d'empire anglo-saxon, porté au Conseil de la Société des Nations par l'unanimité des représentants de l'Amérique latine.

Sans doute, nous plairons-nous à remarquer que, Canadien de ligne française, vous êtes admirablement placé pour développer et fortifier cette parenté entre les civilisations latine et anglo-saxonne d'où sort votre pays.

Mais, avant tout, le succès que vous venez d'obtenir affirme avec éclat votre prestige personnel. De quoi ce prestige est-il fait ? De la fidélité d'un grand talent à une race et à une politique. Prenant pour base un loyalisme parfait envers la couronne britannique, vous avez inlassablement poursuivi l'exaltation de la personnalité canadienne. Or, il y entre assez d'âme française pour que nous puissions aimer votre œuvre comme nous l'admirons.

D'ailleurs, votre grand, énergique et pacifique exemple montre que l'harmonie est dans la force, comme la force dans l'harmonie, et que l'exaltation d'une race ne saurait entrer en contradiction avec aucune des amitiés que nous inspire la grandeur des autres.

1

Chaque samedi, de onze heures à midi trente, les Membres du Comité des Sources et des Recherches de la Société d'Histoire du Canada et du Comité de lecture de la Revue de Nova Francia se réunissent aux Bureaux des Archives du Canada en France, 52, rue de Richelieu. Les membres de la Société qui voudraient bien assister à ces réunions seront les bienvenus.

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