EN SOUSCRIPTION :

LES ÉPOPÉES FRANÇAISES,

ÉTUDE SUR LES ORIGINES

ET L'HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE NATIONALE,

par Léon GAUTIER.

2 magnifiques vol. in-4o de 500 à 600 pages chacun. Prix : 32 fr.

Sous ce titre Les Épopées françaises, étude sur les origines et l'histoire de la littérature nationale, M. Léon Gautier publie un livre qui lui a coûté de longues années de travail, et dans lequel on trouvera presque toute une histoire de la poésie française au moyen âge.

Les épopées françaises, ce sont les Chansons de geste, ou, pour parler plus clairement, les romans de chevalerie. On a dit, on répète encore tous les jours que les Français « n'ont pas la tête épique. » La France, au contraire, est de toutes les nations modernes celle qui possède le plus d'épopées : elle avait une littérature épique des plus originales et des plus riches, quand les autres peuples ne possédaient encore que des légendes confuses et des traditions orales. Nos romans de chevalerie, écrits pour la première fois au commencement du douzième siècle, ont été presque aussitôt populaires, non-seulement en France, mais dans toute l'Europe chrétienne; ils ont donné l'éveil à toutes les autres littératures; ils ont été chantés partout, imités partout, traduits partout. L'Italie, l'Angleterre, l'Espagne, l'Allemagne, l'Islande même, les ont connus, aimés et retenus; encore aujourd'hui ils pénètrent, avec la Bibliothèque bleue, jusque dans nos campagnes les plus reculées, et, à la porte des églises d'Italie et d'Allemagne, on vend des petits poëmes informes qui ne sont qu'une dernière imitation de nos Chansons de geste. Jamais poésie n'a conquis une telle popularité. Ajoutons que cette popularité a souvent été méritée : quelques-uns de nos vieux poëmes sont des chefs-d'oeuvre, et notre Chanson de Roland n'est peut-être pas inférieure à l'Iliade. Rien n'est d'ailleurs plus profondément national qu'une telle poésie elle est tout entière consacrée à nos héros, à notre gloire; les noms qui y brillent du plus vif éclat, sont les noms très-français de Charlemagne et de Roland.

Toutefois, ces romans sont mal connus depuis plusieurs siècles nous sommes ingrats à l'égard de notre antique littérature, nous l'avons oubliée. Combien peu de Français connaissent les incomparables beautés de Roland, d'Aliscamps, de la Chanson de Jérusalem! De bons livres, nous le savons, ont été publiés depuis trente ans en Allemagne et en France, de nombreux poëmes ont été mis en lumière; mais la plupart de ces travaux ne sont que des monographies savantes. Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est un travail d'ensemble, un travail à la fois savant et populaire. M. Léon Gautier a entrepris cette œuvre. Il s'est proposé de résumer clairement tout ce qui a été écrit jusqu'à ce jour sur les romans de chevalerie, sans négliger de faire entrer, dans ce résumé devenu nécessaire, le résultat de ses longues études et de ses propres découvertes : il a voulu contrôler par luimême toutes les assertions, remonter à toutes les sources, lire et analyser les manuscrits. Et néanmoins si son livre avait eu besoin d'une épigraphe, il lui eût donné celle-ci VULGARISER. Il a essayé, en effet, d'être à la fois un littérateur et un érudit, et de présenter sous une forme vive et nouvelle des idées qui n'étaient pas encore sorties du domaine de l'érudition.

Les Épopées françaises sont divisées en trois parties: I. Origine et histoire des Épopées françaises. II. Légendes et héros des Épopées françaises. III. Esprit des Epopées françaises.

Dans la première partie, l'auteur montre tour à tour nos vieux poëmes sous toutes les formes qu'ils ont revêtues, depuis leur origine jusqu'à nos jours. Dans la seconde partie, il analyse, il raconte tous nos romans de chevalerie, dont il fait connaître, en détail, tous les éléments historiques, tous les personnages et toute l'action. Dans la troisième partie enfin, qui peut-être sera considérée comme la plus originale, il étudie les idées de nos anciens poëtes sur Dieu, sur l'homme, sur le prêtre et le soldat, sur la patrie et la famille, etc., etc., et il compare ces idées à celles qui sont exprimées dans les épopées des autres nations, dans l'Iliade, dans le Ramayana, dans les Niebelungen. Tel est tout le plan de M. Léon Gautier.

Une Introduction, une longue Conclusion sous forme de résumé général, et enfin une Table très-développée par ordre alphabétique des matières, complètent le livre et le rendent d'un usage plus facile.

Cette œuvre s'adresse à tous ceux qui aiment les lettres, à ceux surtout qui aiment la littérature française et la littérature chrétienne. L'auteur y a dépensé toutes les forces vives de sa jeunesse il espère que, suivant l'expression du

XVIIe siècle, son livre sera accueilli.

Envoyer son adhésion à MM. Victor DEVAUX et Cie, 26, rue Saint-Jean, à Bruxelles.

ENCYCLOPÉDIE DU XIXE SIÈCLE,

Dictionnaire des Sciences, des Lettres, des Arts, de l'Agriculture, du Commerce
et de l'Industrie.

AVEC LA BIOGRAPHIE DES HOMMES CÉLÈBRES ET 2,200 GRAVURES DANS LE TEXTE. 55 volumes grand in-8° à double colonne.

DEUXIÈME ÉDITION.

Les encyclopédies publiées à Paris, dans un but exclusif de spéculation, assuraient à nos voisins une facile supériorité, quand Cuvier et Ampère, les deux plus illustres encyclopédistes de notre époque, résolurent de fonder une encyclopédie véritable, pour maintenir à l'étranger notre suprématie scientifique.

Telle a été l'origine de l'Encyclopédie du XIXe siècle.

Douze membres de l'Institut, sous la présidence d'Ampère, constituèrent son comité de directeurs spéciaux, et déférèrent à M. de Saint-Priest la direction générale de cette œuvre que les journaux ont appelée la GRANDE encyclopédie du SIÈCLE.

Mais la science, les arts, l'industrie, tout ayant progressé depuis sa fondation, il a fallu procéder à une 2me édition de l'Encyclopédie qui ne peut vieillir désormais, l'Annuaire encyclopédique la complétant tous les ans.

A elle seule, l'Encyclopédie du XIXe siècle tient lieu de plusieurs milliers d'ouvrages. C'est une bibliothèque des plus complètes, car elle embrasse l'universalité des connaissances humaines, et l'on peut la consulter sur tout ce qu'on a intérêt de connaître :

Un nom, une date, un être organisé, animal ou végétal, un fait historique, une loi, un art, une industrie, une invention, une découverte, elle résout à l'instant même toutes les questions qui nous embarrassent.

Depuis un quart de siècle, de nouvelles sciences se sont produites; les autres se sont simultanément développées et perfectionnées.

On n'avait qu'un simulacre de chimie, et l'on sait que cette science s'applique aujourd'hui aux arts et à l'agriculture comme à l'industrie.

La géologie est venue nous apprendre l'histoire si intéressante de notre pla nète, pendant que la zoologie et la botanique prenaient de très-grands développe

ments.

De son côté, la médecine se renouvelait sur les données de l'anatomie pathologique, et la chirurgie était soumise à des règles mathématiques.

Que n'a-t-on pas fait aussi pour la géographie et pour l'histoire contemporaine? L'astronomie a produit la mécanique céleste et découvert de nouveaux mondes dans l'espace, en créant des intruments d'une étonnante précision.

L'application de la vapeur et de l'électricité, qui suffirait pour illustrer un siècle, a changé déjà la face de l'industrie, et elle n'est encore qu'à son début.

Tant de progrès ont exercé sur l'art de la guerre, sur l'art de la navigation, sur l'art de la mécanique, comme sur la situation matérielle des peuples, une influence dont on peut, dès à présent, calculer la portée.

D'un autre côté, l'économie sociale devenait une science de premier ordre. tandis que l'agriculture marchait à pas de géant, et qu'à la suite de nos révolutions, la législation et la jurisprudence subissaient une rénovation radicale.

Tout ayant changé de face dans le monde de l'intelligence, le moment était venu de présenter un nouveau bilan des branches rajeunies de la science universelle.

Prix de l'Encyclopédie, les 55 vol. impr. sur papier jésus: 400 fr.

Les volumes sont paginés pour se relier en 28 tomes. La Table methodique forme, à part, un petit tome. L'Encyclopédie contient la matière de 220 volumes qui, à 7 fr. 50 c., et sans gravures, coûteraient 1.650 fr. ---Prix de la reliure des 28 tomes : très-bonne demi-reliure à l'anglaise, 52 fr.: belle reliure anglaise pleine et ornée, 100 fr.

AVANTAGES AFFECTÉS AUX SOUSCRIPTEURS DIRECTS :

Ils peuvent solder l'ouvrage sur mandats de 60 fr. tirés de six en six mois. En payant immédiatement 100 fr., ils reçoivent leur exemplaire franco. S'ils soldent le prix de 400 fr. à bref délai, ils ont droit à la reliure de 52 fr. ou bien à recevoir, à moitié prix, la reliure de 100 fr., et, aussi à moitié prix, les cinq premiers Annuaires avec la reliure pleine et ornée, le tout franco.

Le spectacle le plus intéressant qui puisse être offert à la méditation est, sans contredit, celui de l'histoire de l'humanité toute entière. Prendre la race humaine à son origine; suivre les développements de cette vaste famille qui peuple les espaces de la terre; compter les pas des générations dans les siècles; assister à la naissance, aux progrès, à la chute des empires; et surtout, à travers tous les bouleversements du monde, voir la marche de l'intelligence, étudier ses combats, ses triomphes et ses défaites, se rendre témoin de ce grand duel entre la vérité et l'erreur, qui, commencé avec le temps, ne s'achèvera qu'avec l'éternité voilà le sujet qui doit préoccuper quiconque a le moindre souci de sa dignité et de son avenir. « IL SERAIT HONTEUX A TOUT HONNÊTE HOMME, disait Bossuet, D'IGNORER LE GENRE HUMAIN. »

C'est ce tableau que MM. de Riancey ont voulu donner. Vingt années d'études consécutives leur ont permis de le présenter avec plus d'ensemble qu'il ne l'avait jamais été.

Ils ont profité des immenses progrès de la science historique dans ce siècle, et nous pouvons affirmer que l'Histoire du Monde est au courant de tout ce qui a été découvert de plus intéressant et de plus certain de nos jours. Les premiers volumes, notamment, contiennent sur les origines, sur les anciens empires asiatiques, sur l'Égypte, le résumé de tous les travaux qui ont illustré les savants contemporains. De plus, à la suite du récit des événements, chaque période se termine par un aperçu sur l'histoire intellectuelle, religieuse et morale de l'humanité.

La partie contemporaine (1789 à 1863) est traitée avec tous les développements qu'elle comporte. Il est important plus que jamais d'avoir un jugement sûr, catholique, sur toutes les questions que M. le Ministre de l'instruction publique vient de présenter dans son programme sur l'Enseignement de l'histoire contempora ine.

B. B.

10

L'œuvre de MM. de Riancey est inspirée par la foi catholique : ce qu'ils ont entendu montrer, c'est le gouvernement de la Providence sur le monde, accomplissant ses desseins, tout en respectant la liberté humaine.

Aucune autre histoire, telle recommandable qu'elle soit, ne possède cette unité, ne répond aussi bien aux besoins du temps, aux développements de la science, et n'est plus franchement catholique.

CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION ET PRIME OFFERTE AUX PREMIERS SOUSCRIPTEURS :

Tout souscripteur à l'Histoire universelle du Monde, qui nous enverra un mandat (de 50 fr.) sur la poste, recevra gratis:

1o L'ouvrage franco; 2o douze mois d'abonnement à la Revue générale, ou, à son choix, quatre abonnements à l'Association pour la publication des brochures. Il paraît un volume tous les deux mois.

Si l'acquéreur est déjà abonné à l'une ou l'autre de ces publications, il peut recevoir un abonnement d'un an à la Revue du Monde catholique, au prix de 15 francs au lieu de 24 francs.

REVUE DU MONDE CATHOLIQUE,

HISTOIRE, PHILOSOPHIE, THÉOLOGIE, LITTÉRATURE, SCIENCES, BEAUX-ARTS, NOUVELLES, BIBLIOGRAPHIE.

Paraissant le 10 et le 23 de chaque mois, par livraison de 100 pages grand in-8°. Prix : six mois, 13 fr.; un an, 24 fr. - Les abonnements partent du 1er de chaque mois. La collection forme 9 vol. in-8°. Prix net: 90 fr.

A Monsieur Palmé, éditeur de la Revue du Monde catholique.

MONSIEUR,

Arras, le 2 novembre 1862.

Le meilleur éloge que je puisse faire de votre Revue, c'est de dire qu'elle répond dignement à son titre.

Tous les sujets qui peuvent, dans ce monde, offrir un intérêt sérieux aux catholiques instruits, la politique exceptée, y sont traités avec talent; avec goût

et dans les meilleures doctrines.

Aujourd'hui, que les ouvrages volumineux ne sont plus lus que par exception, je ne crois pas qu'il y ait, surtout pour les hommes du monde, de lecture plus saine, plus substantielle, plus bienfaisante, que celle de la Revue du Monde catholique.

Je la recommande également au clergé, qui y trouvera des renseignements utiles à son saint ministère, et d'autres connaissances précieuses, supplémentaires à ses études théologiques.

C'est vous dire, Monsieur, que je vous félicite de cette publication, et que je fais des vœux sincères pour qu'elle se propage de plus en plus.

† PARISIS, Év. D'ARRAS.