Chefs-d'oeuvre oratoires de Mirabeau: ou Choix des plus éloquens discours de cet orateur célèbre, suivi du plaidoyer que Mirabeau prononça à la sénéchaussée d'Aix, dans son procès avec sa femme, Volume 1

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Collin de Plancy, 1822 - 384 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 130 - ... et leurs caresses, et leurs exhortations, et leurs présents; dites-lui que, toute la nuit, ces satellites étrangers, gorgés d'or et de vin, ont prédit dans leurs chants impies l'asservissement de la France et que leurs vœux brutaux invoquaient la destruction de l'Assemblée nationale; diteslui que, dans son palais même, les courtisans ont mêlé leurs danses au son de cette musique barbare et que telle fut l'avantscène de la Saint-Barthélemy...
Pagina 222 - Oh ! si des déclarations moins solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l'infâme mot de banqueroute, j'oserais scruter les motifs secrets, et peutêtre hélas ! ignorés de nous-mêmes , qui nous font si imprudemment reculer au moment de proclamer l'acte d'un grand dévouement certainement inefficace s'il n'est pas rapide et vraiment abandonné.
Pagina 226 - Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que nous serions comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps; le malheur n'en accorde jamais Eh! messieurs, à...
Pagina 126 - Le danger, sire, est pressant, est universel est au-delà de tous les calculs de la prudence humaine. » Le danger est pour le peuple des provinces. Une fois alarmé sur notre liberté, nous ne connaissons plus de frein qui puisse le retenir.
Pagina 128 - Sire, nous vous en conjurons au nom de la patrie, au nom de votre bonheur et de votre gloire, renvoyez vos soldats aux postes d'où vos conseillers les ont tirés; renvoyez cette artillerie destinée à couvrir vos frontières; renvoyez surtout les...
Pagina 273 - Je dis ensuite moi-même : parce que des bruits populaires répandus sur mon compte ont donné des craintes à certaines personnes, et peut-être des espérances à quelques autres ; qu'il est...
Pagina 123 - Lorsque des troupes s'avancent de toutes parts, que des camps se forment autour de nous, que la capitale est investie, nous nous demandons avec étonnement : Le roi s'est-il méfié de la fidélité de ses peuples? S'il avait pu en douter, n'aurait-il pas versé dans notre cœur ses chagrins paternels? Que veut dire cet appareil menaçant?
Pagina 224 - Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la France, impassibles égoïstes qui pensez que ces convulsions du désespoir et de la misère passeront, comme tant...
Pagina 127 - Ne croyez pas ceux qui vous parlent légèrement de la nation, et qui ne savent que vous la représenter selon leurs vues : tantôt insolente, rebelle, séditieuse; tantôt soumise, docile au joug, prompte à courber la tête pour le recevoir. Ces deux tableaux sont également infidèles. Toujours prêts à vous obéir, sire, parce que vous commandez au nom des lois , notre fidélité est sans bornes comme sans atteinte.
Pagina 124 - ... plus vertueux des princes. Et comment s'y prend-on, Sire, pour vous faire douter de l'attachement et de l'amour de vos sujets? Avez-vous prodigué leur sang? Êtes-vous cruel, implacable? Avez-vous abusé de la justice? Le peuple vous impute-t-il ses malheurs? Vous nomme-t-il dans ses calamités? Ont-ils pu vous dire que le peuple est impatient de votre joug, qu'il est las du sceptre des Bourbons? Non, non : ils ne l'ont pas fait, la calomnie du moins n'est pas absurde; elle cherche un peu de...

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