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Date de la réception. MM.

8 janv. 1905. Goussu (Paul), négociant, place de la République, 30.

DE LINIÈRE (Raoul), rue de Tascher, 23.
DE LORIÈRE (Edouard), maire d'Asnières,
au château de Moulin-Vieux, par Avoise et
rue Victor-Hugo, 20 (Associé du 15 janv.
1902).

MAUTOUCHET (Albert), rue de la Motte, 9.
MOULIÈRE, avocat, rue Montauban, 7.

29 janv. 1905. DELAGÉNIÈRE, docteur-médecin, rue Er

pell, 15.

12 fév. 1905. MOREAU, négociant, rue de la Mariette, 101. 15 oct. 1905. BARDET, propriétaire, rue de la Mariette, 29. 10 déc. 1905. GASNOS (Xavier), docteur en droit, rue de l'Herberie, 1.

Membres associés.

4 mars 1864. DE CUMONT (le vicomte Charles), à la Roussière, près Coulonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres).

6 déc. 1867. GAULLIER, sculpteur, rue de Flore, 112. 4 avril 1878. BERTHAULT (Édouard), notaire, rue Saint

Charles.

CHELOT (Émile), rue Monge, 82, Paris.

CNOCKAERT, entomologiste, pl. St-Vincent, 3.

POIVET,, ancien professeur à l'École normale, rue des Maillets, 52.

7 nov. 1878. LEGUÉ (Léon), propriétaire, carrefour de

l'Ormeau, à Mondoubleau (Loir-et-Cher).

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8 juill. 1880. LAUNAY, instituteur à Cré-sur-Loir.

2 mai 1883. DHOMMÉE,,, directeur de l'École supérieure, à Château-du-Loir.

5 mai 1886. MONGUILLON, instituteur à Courgains.

6 oct. 1891. ROMMÉ (Édouard), à Sougé-le-Ganelon. 12 juin 1895. LETACQ (l'abbé), aumônier des PetitesSœurs des pauvres, rue du Mans, 151 bis, à Alençon (Orne).

2 oct. 1895.

13 nov. 1895.

COILLIOT, professeur, rue Auvray, 24.

COTTEREAU (l'abbé), avenue du Roule, 30, à
Neuilly-sur-Seine.

11 déc. 1895. ALEXANDRE, juge de paix à Mondoubleau (Loir-et-Cher).

3 fév. 1897. PRÉAUBERT, 1, professeur au Lycée, rue Proust, 13, à Angers (Maine-et-Loire).

14 avril 1897. BOUVET,, pharmacien, directeur du jardin des plantes, rue Lenepveu, 32, à Angers (Maine-et-Loire).

11 avril 1900. DENIS, expert - géomètre, à Marolles-les

Braults.

13 déc. 1901. DE MONTESSON (le vicomte Charles), *, chef de bataillon retraité des mobiles du Mans, au château de Montauban, par Neuville-sur-Sarthe (Titulaire du 17 avril

14 mai 1902.

11 mars 1903.

1874).

RICHARD (l'abbé), curé de Pizieux (Sarthe).
VERRIER,, professeur à l'Ecole supérieure
de Château-du-Loir.

MUSÉE - BIBLIOTHÈQUE HEURTELOUP - CHEVAL-
LIER, à Château-du-Loir.

HISTOIRE ET CRITIQUE

DES PORTRAITS DE LA COLLECTION

De la Société d'Agriculture de la Sarthe

Par M. Henri CHARDON, Membre titulaire

Le musée du Mans ne possède pas de portraits des personnages célèbres de la Province, à part l'émail de Geoffroy Plantagenet et le buste de Me de Fondville, par Fernex.

Le musée archéologique ne contient pas de pareilles œuvres d'art et en dehors de sa belle statue de Louis XIV, qui n'est pas d'un manceau, et de celle d'un chanoine innommé, ne présente guère que le portrait de M. de Tascher et quelques gravures sans grand intérêt.

Seule, la Bibliothèque de la Société d'Agriculture Sciences et Arts de la Sarthe, possède une nombreuse collection de portraits de Manceaux illustres (1).

Qu'est-ce que cette collection? Quelle est sa valeur au point de vue de la ressemblance des personnages? Quel est son mérite artistique. Comment s'est-elle formée ?

Je suis peut-être le seul à pouvoir faire des réponses à la plupart de ces questions. Ce privilège, je le dois à unè qualité peu enviable: celle d'être le doyen de la Société.

Il ya peu de temps encore, grâce à la présence dans la

(1) Je dois cependant citer la collection de portraits d'Evêques de la Sacristie et de la salle du Chapitre de Saint-Julien, celle de l'Evêché, enfin celle de la Chambre du Conseil du Tribunal civil.

Société de mon honorable collègue, M. le Docteur Mordret, et de mon regretté ami de Villiers de l'Isle Adam, je ne la possédais pas. Leur mort récente m'a découvert.

Quand on a beaucoup vu, on doit avoir beaucoup retenu. J'ai à faire appel à plus de quarante ans de souvenirs personnels pour évoquer le passé de la Société et le témoignage d'anciens membres tels que MM. Anjubault, Verdier, Leprince dont la mémoire avait retenu tant de choses. Ce que je sais, je vais vous le révéler, afin que cela ne reste pas enseveli dans l'oubli.

Des tableaux dont je me propose de parler, beaucoup sont des portraits de pacotille, comme ceux des Evêques du Mans que possédait à son château du Plessis l'abbé de Moncé et qui étaient l'œuvre de Magoteau. Plusieurs sont des trahisons ne se rapportant pas même aux personnes dont ils portent le nom, ou bien au lieu de représenter la vraie physionomie du personnage, ils la défigurent au point de la rendre méconnaissable. Quelques-uns seuls peuvent être appelés des œuvres d'art. Il n'y a qu'à regretter leur petit nombre; il suffit cependant pour mettre en valeur cette collection. J'ajouterai enfin qu'il y en a trahissant une touche féminine, qui l'eût cru? Je le dis non pas pour que l'on se voile la face, mais au contraire afin de faire ouvrir les yeux plus grands. Venons d'abord aux portraits de petite valeur.

Autrefois il était de mode chez les érudits d'avoir leur cabinet meublé des portraits des célébrités locales. Peu leur importait la ressemblance; ils ne tenaient qu'au nom et au nombre ainsi avait fait l'abbé de Moncé pour les portraits des Evêques du Mans (1).

(1) J'indiquerai au contraire comme belles collections dans le Maine, les portraits de la famille Arnaud qui se trouvaient naguère au château de Sablé, celle des portraits de femmes du château de Courcelles provenant des Chamillart, et dont mon collègue et ami feu M. le marquis de la Suze avait fait enlever les beaux portraits de Chamillart et de sa femme pour les transporter à son château de Vadré.

De même les autres collectionneurs du Maine: l'abbé Belin de Béru, Maulny, Nioche de Tournay, Chesneau-Desportes. La plupart, avant la Révolution, étaient membres du Bureau. d'Agriculture du Mans, qui tenait une grande place dans la Cité. Beaucoup, quand vint la vieillesse, eurent à cœur de lui léguer les portraits qui avaient décoré leur cabinet.

La Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe a pour principal ancêtre le Bureau d'Agriculture. C'est parmi les membres de cette première Société qu'il faut chercher les premiers donateurs de tableaux. Elle n'est cependant pas la seule, il ne faut pas l'oublier, d'où dérive la Société d'aujourd'hui. Deux autres compagnies s'étaient fondées au Mans à la veille de la Révolution: l'une en juin 1777, dite Société littéraire et patriotique, l'autre en 1790, la Société d'Histoire naturelle et des Arts, qui n'est guère connue que par sa mort, au début de la Révolution, et par ce qu'en dit Leprince d'Ardenay dans ses Mémoires. C'est de la fusion des membres de ces différentes compagnies que fut formée en 1795 la Société libre des Arts du département de la Sarthe, qui succéda au Bureau central des Arts.

La première, des deux Sociétés créées à la fin du XVIIIe siècle, obtint seule le patronage de Monsieur frère du Roi, seigneur apanagiste de la Province, le futur Louis XVIII, grâce à la demande de M. Leprince d'Ardenay et à l'appui de M. Amelot et du comte Lavergne de Tressan, né au Mans, qui avait reçu sa première éducation chez son grand oncle, évêque de ce diocèse.

Voici le compte rendu de ses démarches que M. de Tressan exposa à la Société, dans une lettre inédite du 7 septembre 1779, adressée à M. Leprince et que celui-ci a négligé de reproduire dans ses Mémoires.

« J'arrive de Versailles, Monsieur, j'ai été pénétré des bontés de Monsieur et de la grâce avec laquelle cet auguste prince a bien voulu accepter le titre de protecteur de la Société littéraire et patriotique du Mans.

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