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numismatique rappelait les précieux cabinets des Peiresc, des SaintVincent, des Pons, des Sallier, etc,, qui ont fait la gloire de la ville d'Aix, et n'ont pas peu contribué à lui donner cette réputation de ville savante et littéraire, qu'il lui importe tant aujourd'hui de maintenir en veillant à la conservation, à la prospérité de ses établissements universitaires et scientifiques.

Voici la liste, que nous croyons complète, des publications de M. de Lagoy :

4. Essai sur les médailles antiques de Cunobelinus, roi de la Grande-Bre tagne, et description d'une médaille inédite de ce prince, par M. Roger de Lagoy. Aix, imp. d'Aug. Poutier, 1826, in-4o de 20 pag. et planche.

2. Description de quelques médailles inédites de Massilia, de Glanum, des Cœnicenses et des Auscii. Aix, Pontier fils ainé, 1834. in-4o de 40 p et 2 pl.

p.

3. Notice sur l'attribution de quelques médailles des Gaules, inédites ou incertaines. Aix, Pontier, 1837, in-4o de 47 p. et 4 pl.

4. Description de quelques médailles mérovingiennes découvertes en Provence. Aix, Nicol et Aubin, 1839, in-4o de 30 p. et 4 pl.

5. Explication de quelques médailles à monogrammes des rois Goths d'Italie, etc., découvertes dans le Midi de la Francc. Aix, Murtin, 1843, in4o de 23 p. et 2 pl.

6. Mélanges de numismatique, médailles inédites grecques, gauloises, romaines et du moyen âge. Aix, Martin, 1845, de 38 p. et 3 pl.

7. Essai de monographie d'une série de médailles gauloises d'argent imitées des deniers consulaires au type des Dioscures, et description d'une médaille gauloise de bronze inédite. Aix, Martin, 1847, in-4° de 27 p. et 4 pl.

8. Recherches numismatiques sur l'armement et les instruments de guerre des Gaulois. Aix, Vitalis, 1849, in-4o de 38 p. et 2 pl.

9. Supplément à l'Essai de monographie d'une série de médailles gauloises imitées des deniers consulaires au type des Dioscures. Aix, Vitalis, 4856, in-40 de 45 p. et 4 pl.

40. Recherches sur l'explication des monogrammes de quelques médailles inédites des derniers temps de l'empire d'Occident et de l'époque mérovirgienne. Aix, Vitalis, 1856, in-4° de 46 p. et 4 pl.

M. de Lagoy publiait quelquefois des articles, soit dans la Revue numismatique française, soit dans la Revue numismatique belge. Les suivants ont été tirés à part, et peut-être quelque autre.

4. Mélange de quelques médailles arsacides et gauloises. In-89 de 10 p. et 4 pl. (Revue numismatique de 1855), Tiré à 60 exempl. Paris, imp. Thunot.

2. Médailles gauloises. 1857. 24 p. et 2 pl. (Extrait de la Revue numismatique de 1857).

3. Pièce de plaisir en bronze aux noms de Rodolphe et de Hugues. Bruxelles, 1858, 9 p. in-8° (Extrait de la Revue numismatique belge).

4. Description de plusieurs fiertons, ou poids monétaires de quelques anciennes monnaies d'or françaises (Extrait de la Revue numismatique). Paris, Thunot, 1858, 16 p. in-80 et 4 pl.

Enfin M. de Lagoy avait pris une grande part aux fouilles d'antiquités qui furent faites à Aix, de 1841 à 1844, sous la direction de M. Gendarme de Sévoue, ingénieur de l'arrondissement, grâce aux allocations municipales, départementales et ministérielles. Ces dernières, accordées sur la demande de l'Académie des inscriptions et belleslettres, qui avait suivi ces recherches avec intérêt et en avait apprécié les divers rapports faits au nom de la commission d'archéologie, dont M. de Lagoy était membre comme de raison..... La partie numismatique, peu importante d'ailleurs d'après le mince produit des fouilles, est entièrement son ouvrage. Mais l'allocation municipale ayant cessé, les autres allocations cessèrent aussi, et les fouilles, qui avaient eu pour résultat entre autres de mettre au jour une bonne partie du sol de la cité romaine, presque partout couvert de mosaïques plus ou moins riches, plus ou moins communes, quelquefois représentant des sujets, des personnages ou des animaux, furent arrêtées. Il n'y a eu que trois rapports imprimés à Aix, in-4o de 1841 à 1844, avec planches lithographiées.

Aix, 20 juin 1860 1.

ROUARD, Bibliothécaire.

CODE DE LA NOBLESSE FRANÇAISE, ou Précis de la Législation sur les titres, etc., par M. le comte P. de SEMAINVILLE, ancien magistrat. Deuxième édition. 4 vol. in-8. Paris, 1860 1.

M. de Sémainville a réuni en un seul volume le résumé de tous les auteurs qui se sont occupés de la matière nobiliaire; il a dû énormément lire pour obtenir le résultat dont son livre est la preuve, et il rendra réellement des services à ceux qui s'occupent actuellement de cette question, au double point de vue théorique et pratique. Je ne prétends pas donner ici un travail détaillé sur ce code, qui contient huit cents pages et touche à tant de sujets historiques. L'auteur commence par un premier livre qui aurait pu être réduit à deux ou trois pages; c'est celui où il étudie la noblesse primitive chez les Hébreux, les Égyptiens, les Indiens et les Grecs: chez les Romains, les Gaulois, les Germains. Le second livre est consacré à la noblesse gallo-franque, à la noblesse féodale sous les Carlovingiens et les premiers Capétiens, à la noblesse féodale jusqu'à la révolution, enfin à la noblesse depuis sa reconstitution en 1808. M. de Sémainville termine en reconnaissant 1 Chez Aubry. Prix: 40 fr.

qu'aujourd'hui la noblesse, sans aucun privilége, n'est plus qu'une qualification honorifique et commémorative : « C'est une monnaie. d'honneur et de considération, dit-il très-judicieusement, qui, pareille à la monnaie métallique amoncelée dans les coffres, et qui se transmet des pères aux enfants par succession, forme un patrimoine de famille regardé comme le premier des biens. »

Le livre troisième traite des qualifications nobiliaires et des sept manières d'acquérir la noblesse, selon M. de Sémainville: noblesse de naissance, noblesse utérine, noblesse inféodée, noblesse chevaleresque et militaire, noblesse d'office, noblesse graduelle et l'anoblissement. Il s'occupe aussi des armoiries, des noms et particules nobiliaires, et de la noblesse étrangère.

Le livre quatrième traite de la haute noblesse et des titres dans toutes leurs variétés; enfin, dans le livre cinquième, l'auteur examine la déchéance, la dérogeance, commente la loi du 28 mai 1858, étudie la compétence en matière nobiliaire, et conclut, à la reconstitution de la noblesse héréditaire et territoriale, en applaudissant à ces éloquentes paroles de M. le garde des sceaux Abbatucci, qui voulait voir rendre « tout son lustre et tout son éclat à une institution inséparable du pouvoir monarchique. »

Je ne puis que féliciter M. le comte de Sémainville de l'ensemble de ce travail, de l'élévation de ses sentiments, et de la haute estime qu'il professe comme moi pour la noblesse. Mais pour cette raison même, je dois montrer une impartialité complète, et il est quelques points où M. de Sémainville me paraît s'être singulièrement mépris ; je ne puis malheureusement que les rapidement indiquer ici. Il me semble (pages 429 et 199) attacher une importance inutile aux couleurs des armes et aux diverses pièces qui les composent; il se trompe en reconnaissant certains cas où les fils roturiers d'une mère noble peuvent prendre les armoiries de celle-ci; la commission royale du sceau, en 1818, a tranché négativement cette question, sauf dans le cas où le fils est substitué légalement au nom maternel, et continue dès lors sa famille.

Pour les titres étrangers, M. de Sémainville se trompe encore ; ils ne sont, d'après le décret du 5 mars 1859, que viagèrement confirmés, et l'autorisation du gouvernement a besoin d'être sollicitée à chaque mutation; le texte du document officiel ne laisse aucun doute à cet égard.

M. de Sémainville considère que tout noble a droit de prendre la particule, et que quand, « pour plus de sûreté, » il s'adresse à la chancellerie, l'autorisation doit être accordée comme justice et non pas

comme grace. Ceux qui suivraient ce conseil s'exposeraient, croyonsnous, à de graves ennuis, car la particule n'étant nullement jusqu'à ce jour un signe officiel de noblesse, on ne peut l'accorder comme tel, et en effet on ne l'accorde pas. Je passerai sur quelques points qui me paraissent seulement douteux, comme la possession centenaire justifiant celle du titre, les titres féminins portés aux maris, et la compétence actuelle des tribunaux en matière nobiliaire, laquelle n'est nullement admise; j'arrive au reproche capital que j'ai à adresser à M. de Sémainville. C'est avec un vif regret que j'ai trouvé, dans un travail aussi sérieux que le sien, tout un chapitre consacré à la noblesse utérine ou féminine, non pas quand il parle des exceptions conférant spécialement à certaines femmes le pouvoir d'anoblir leur descendance, comme, pour citer un exemple connu de tous, dans la famille de Jeanne d'Arc, mais quand il parle de la noblesse utérine coutumière de Champagne. Je répondrai simplement que cette noblesse n'était nullement spéciale à cette province, puisque l'article XXIII des Établissements de saint Louis lui attribue une portée générale à tout le royaume; j'ajouterai que l'article LXXX y apporte assez de restrictions pour ne lui mériter que le nom de quasi-noblesse, et aussi que, lors de la rédaction de la coutume de Châlons, les gens du roi, au siége de Laon, ayant remontré le danger de reconnaître un tel privilége, firent ajouter qu'il n'emporterait aucune exemption à l'égard des droits de Sa Majesté, ce qui rendait cette quasi-noblesse purement coutumière, c'est-à-dire assimilait ses membres aux nobles quant aux priviléges de ceux-ci seulement en ce qui concernait la coutume. M. de Sémainville cite un arrêt confirmatif de 1673, mais cet arrêt n'est relatif qu'à une question de garde-noble, maintenu à un fils de mère noble, en vertu de la coutume, quoique non noble lui-même, sans portée dès lors dans cette question qui fut du reste depuis cette époque complétement abandonnée.

Quant au système que soutient M. de Sémainville, que cette noblesse utérine pourrait être encore invoquée, je crois inutile de m'y arrêter. La décision de la commission du sceau de 1818 me paraît décisive d'ailleurs à cet égard, comme à l'égard des maris nobles du chef de leurs femmes. Je m'arrête, sachant que cette question vraiment intéressante, et qui n'a j'amais été étudiée sur les documents originaux, - quelque bizarre que puisse paraître cette assertion, - doit être prochainement l'objet d'un important et définitif travail.

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E. DE BARTHELEMY.

ANCIENS ET MODERNES, RARES ET CURIEUX,

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A la librairie d'AUGUSTE AUBRY,

OUVRAGES DIVERS

ANCIENS ET MODERNES

6584. ALBERT-MONTÉMONT. Voyage aux Alpes et en Italie, ou Lettres en prose et en vers cont. la descript. de ces contrées, avec des détails sur les curiosités naturelles, industrielles et les mœurs des habitants. Paris, 1821, 2 vol. in-42, dem.-rel. v. vert. figures et cartes.

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6582. ALLOU (G.-N.) Essai sur l'universalité de la langue française, ses causes, ses effets et les motifs qui pourront contribuer à la rendre durable. Paris, 1828, in-8, br.

6583. AMI DE LA CONCORDE (l'), ou Essai sur les motifs d'éviter les procès, et sur les moyens d'en tarir la source (par Champlair). 1765, planche. L'INtérêt public. Paris, 1767, en un vol. in-12, v. mar. 3 50 6584. ANECDOTES CURIEUSES et plaisantes, relatives à la révolution de France. Paris, 1791, in-18, dem.-rel. 2 D 6585. ANNALES D'ESPAGNE et de Portugal, cont. ce qui s'est passé de plus important dans ces deux royaumes et dans les autres parties de l'Europe, de même que dans les Indes orientales et occidentales, depuis l'éta-blissement de ces deux monarchies, par Don J. Alvarez de Colmenar. Amsterdam, 1741, 4 vol. in-4, v. gr. figures et cartes. 42 » 6586. BALZAC (de). Les contes drôlatiques, colligez ez abbayes de Tourayne et mis en lumière par le sieur de Balzac pour l'esbattement des pantagruelistes et non austres. Paris, 1853, in-42, dem.-rel. mar. bl. 3 50 6587. BARBET (A.). Le dogme ou la loi au dix-neuvième siècle. Paris, 4849, in-8, br. 250

6508. BARCLAIUS. Euphormionis Lusinini Satyricon, nunc primum recognitum, emendatum, et variis in locos auctum. Parisiis, 1605, 2 part. en 4 vol. petit in-12, dem.-rel. mar. vert. (Lavé, réglé.)

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