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Claude, tousiours fidele serviteur de son roy (Henri IV); Jacques, qui fit aussi de bons services à ses roys et princes Henri HI et IV (Du Paz, ibid., p. 410); Jean, capitaine et gouverneur de la ville et chasteau de Domfront (Du Paz, ibid.)

Les descendants de Robert, fondus, en 1270, dans du Guesclin, d'où la seigneurie de Broons est passée aux Brezć d'Anjou, par le mariage de Treffaine, fille d'Olivier du Guesclin, avec Jean de Brezé (id., ibid., p. 431); vendue, en 1450, à Henri de Villeblanche (id. ibid.). Quant à la branche de Brondineuf, continuée par un puiné, acquéreur de la seigneurie de Fourneaux, elle comparut aux réformations de 1452 et 1457, et plus tard alla s'établir en Normandie, où elle existait encore en 1667.

Bruc (Guillaume du).

Voir ci-dessus 3 croisade, page 80.

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CARNÉ.

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VIIe Croisade. Olivier de Carné, croisé en 1248. Un titre sur vélin, et daté de Limisso, porte qu'au mois d'avril 1249, Hervé Budes, Olivier de Carné et Pierre Freslon traitaient avec Hervé, marinier de Nantes, pour leur passage à Damiette. En vertu de ce titre, le nom et les armes d'Olivier de Carné figurent au musée de Versailles.

Origine des seigneurs de Carné, Cette maison, d'ancienne extraction et chevalerie, et maintenue telle par arrêts de la Chambre des réformations des 1er juillet, 16 août, 14 janvier, 30 avril et 12 janvier 1669, est une des plus anciennes de Bretagne, originaire de l'évèché de Vannes, où se trouve la terre de son nom. Le titre suivant, de 1203 montre son ancienneté ; c'est une lettre de Guehénoc, évêque de Vannes, attestant une donation faite à la chapelle de Saint-Philippe de Vannes par Alain de Carné, chevalier:

«Ego G. Dei gratiâ Venetensis episcopus, omnibus presentes lilteras » inspecturis, salutem. Noverint universi quod Alanus de Carneo » miles dedit capella Sancti Philippi Venetensis, cùm ibi in fine sepeli

» retur, unam minam trecenti annui redditûs, concedentibus Alano, » Oliverio et Petro, filiis suis. In cujus autem eleemosina testimonium » et munimen, presentes litteras duximus sigillo nostro roborendas. » Datum anno Domini millesimo ducentesimo tertio.»

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Alliances avec les maisons du Boishélion, de Penhoët, de Chambalan, de Mello, de Muzillac, de la Roche Trébrit, de Trécesson, de Peillac, de Goulaine, de la Salle, de Plédran, de Gibon, de la Marzelière, de Talhouët, de Malestroit, de Guer, de Rohan, de Couëdro, d'Ayaugour, d'Acigné, de Boutteville, du Faouët, de Quélen, de Kerlouaguen, de Tinténiac, de Quimerch, de Broons - Brondineuc, du Louet, du Chastel, de Querlec, de Trousilit, de Percevaulx, de Cornouailles, du Boisgelin, de Rieux, de Bléhéban, de Vennes, de Querhuon, de Coëtmanarck, Huart de Beuvres, de la Bouëxière, de Chambor et autres, Guérin de Montagu, de Lespinasse, Nouël de Pillavoine, du Marhallach, de Montauban, de Beaumont, de Trécesson, de Quélen du Broutay, par Olive de Quélen (MM. de Quélen, vicomtes du Broutay, ducs de la Vauguyon et de Saint-Mégrin, sont titrés princes de Carenci, comme descendants, par Marie de Stuer de Caussade, de Diane des Cars, petite-fille d'Isabeau de Bourbon, et représentant par là, d'ainés en aînés, les anciens princes de Bourbon-Carenci (Etat de la noblesse, année 1783, et Mémorial de Chronologie généalogique et historique, année 1754), du Fau, de la Houssaye, de la Lande, de Boislesve, de Condest, de Callac, de Loyon, d'Avaugour, du Couëdic, de Bruslon de la Musse, du Cambout, du Plessis de Grénédan, Hay des Nétumières, Huchet de la Bédoyère, de Bruc, de Lésildry, de Rostaing, de Kergadiou, du Hilguy, de Coëtlogon, (héritière principale de la branche aînée); Leborgne d'Avaugour, du Bahuno, du Breil, de Kermeinguy de Saint-Laurent, de Forsanz, le Vicomte de la Houssaye, de Lobel, de Chappedelaine. Telles sont les principales alliances connues des diverses branches de la maison de Carné.

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Ses dignités dans l'Eglise, Jean de Carné, mort en 1456, abbé de Notre-Dame-de-Villeneuve, ordre de Citeaux, diocèse de Nantes (Gallia Christ., t. XIV, col. 866); Marie, abbesse de Notre-Dame-dela-Joie, 1581, même ordre, diocèse de Vannes, dignité dans laquelle sa sœur Catherine lui succéda; celle-ci fit serment de fidélité en la Chambre des comptes l'an 1580 (Gallia Christ., ibid., col. 769; D. Taill.,

t.u, col. 157);

Guillaume de Carné et Gabriel de Grammont, cardinal, se disputaient la prévôté de Saint-Martin de Verlou, ordre de Saint-Benoit, diocèse de Nantes, en 1532 (D. Moret D. Tailli); N. de Carné, seigneur abbé du Relech, troisième fils de Hierome de Carné, qui vivait en 1530 (Anc. généal.); un abbé de Daoulas. ·

Ses dignités aux cours de Bretagne et de France....'' Eon, trésorier général de Bretagne, 1330; Payen de Carné, chambellan, du duc Jean V; Roland, premier échanson, premier chambellan et grand-maître d'hôtel de Bretagne. (Mss. de la Bib. de Nantes, ibid.) Le 16 septembre 1450, dit D. Lobineau (liv. xvii, p. 647), le duc avoit fait l'honneur à Rolland de Carné, chevalier, seigneur de Carné et de la Tousche, et à ses successeurs masles, de les establir maistres d'hostel heredilaires, avec le droit de servir en cette qualité à l'entrée des ducs à Rennes et les huit premiers jours des parlements. Le 27 mai 1451, Rolland fit publier son mandement de maistre d'hostel hereditaire, aux Etats de Vannes (D. Lob., p. 651); Tristan de Carné, chevalier, maitre d'hôtel de la reine Anne (Mss. de la Bibl. de Nantes, ib.); — Marc-Pierre de Carné, maitre d'hôtel de Bretagne, chambellan du roi François I, écuyer tranchant de la reine Claude, échanson du grand dauphin François II, vice-amiral et grand-maitre des eaux et forêts de Bretagne (Mss. de la Bibl. de Nantes); François, gouverneur de monseigneur le dauphin, fils du roi Henri II.

Services, commandements militaires et civils. — Tous ces personnages étaient des hommes d'épée, car, dit Guy le Borgne (Arm. de Bretag., p. 43), cette maison est assez connue pour estre une 1 pépinière féconde de seigneurs aussi braves, galands et généreux qu'il y' en ait en la province, Payen, couvert de blessures au siége de SaintJames de Beuvroń, 1425; - Roland, gouverneur de Moncontour Sylvestre, qui, avec sa compagnie, suivit en Guyenne le duc d'Estampes (D. Lob., liv. 18, p. 654); Tristan, gouverneur d'Auray (Mss. de la Bibl. de Nantes, ibid.); Marc, commandant de l'arrière-ban de Renues, gouverneur de Guérande et de Brest (Mss. ibid.); Jérôme, Ile du nom, gouverneur des mêmes villes; →→ René, capitaine de 50 hommes d'armes (Mss., ibid.); François, vicomte de Rosempoul, gouverneur de Morlaix, qu'il défendit courageusement contre le due d'Au inont, en 159 (D. Mor. et D. Taill., t. p. 86). · Viennent ensuite

d'autres chevaliers de renom, tels que Joseph, comte de Carné, tué en

Savoie, 1679 (Mss., ibid.)..

Ordres de chevalerie. — Christophe, fait chevalier du PorcEpic par Charles, duc d'Orléans, qui institua cet ordre en 1440 (Mss. de la Bibl. de Nantes); Sylvestre, fait chevalier de l'Hermine par le duc Pierre 114 en 1454 (Lob., liv. xvm, p. 656); plusieurs chevaliers de l'ordre du roi, tels que: Jean (Mss., ibid.); — H. comte de Carné-Tré-i cesson, marquis de Coëtlogon, ancien intendant aux armées, chevalier de la Légion d'Honneur son père, César-Hippolyte-Jean-Baptiste-René, était chevalier de Saint-Louis; →→ - Louis, comte de Carné-Marcein, ancien député, ancien directeur au ministère des affaires étrangères, membre de l'Académie française, chevalier de la Légion d'Honneur, conseiller général du Finistère.

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Les comtes de Carné-Carnavalet, ou anciennement Kernevenoy, ont donné à l'armée des officiers supérieurs de cavalerie et d'infanterie,! décorés de plusieurs ordres, entre autres: Louis-François-Marie, capi-i taine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, marié à Mile Adélaïdende Boulainvilliers de Croï, fille du marquis de Boulainvilliers, capitaine de vaisseau (chef d'escadre), dont la mort glorieuse a été consignée dans la vie privée de Louis XV (édit. de 1781); Jacques-Henri de Carné de Carnavalet, né à Brest en 1783, entré au service l'an XI, successivement chevalier de la Légion-d'Honneur en 1809, officier en 1823, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Ferdinand, licencié en 1830, en qualité de lieutenant-colonel de la garde royale (grenad. à chev.), après avoir fait toutes les campagnes, de l'an XII à 1814, celle d'Espagne en 1823, et reçu dix blessures. Il avait épousé Louise de Brief de Saint-Elier, fille d'un maréchal de ce nom au service de l'Espagne, décoré de divers ordres et de Dona Hersnosa, dame d'honneur de la reine. Si

Titres➡ Ceux de comte et de vicomte, usités dans la famille bien avant la réformation de 1668 à 1671, comme le constate le manuscrit de la Bibliothèque de Nantes (ibid.); de marquis de Carné et de Coëllogon; de comte de Carné et de Trécesson; -de vicomte de Coëtquenan, de Cohignac, de Trécesson, de Trévalot, de Marzain, de Lésildry, de Méjusseaume de baron de Crémeur, de Blaison', de Kerliver, de Pleugriffet, et un baron de l'Empire; comte de Carné de Carnavalet, d'après la lettre en parchemin par laquelle Louis XVI nomme M. le comte

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Louis de Carné de Carnavalet, major de la marine, à la présidence des élections de 1790 (Arch. de la fam.) La qualité de sire donnée à diverses époques aux membres de cette famille : « Le sire de Carné, gouverneur de ville, au temps de la ligue (Portefeuille des Blancs-Manteaux; Bibl. imp. et Essai sur l'hist., la langue et les instit. de la Bretagne armor., par Aurélien de Courson).

Réformations et montres.

Réformation de 1669, qua

torze générations; - Réform. et montres de 1427 à 1536, évèchés de Vannes et de Nantes; rôles des compagnies du ban et arrière-ban de l'évêché de Quimper, 3e compagnie de cavalerie, le baron de Kerliver de Carné, trois rôles, dont un de 1691.

Représentants actuels. Henri, comte de Carné-Trécesson, marquis de Coëtlogon, ancien officier, conseiller général des Côtes-duNord, et ses enfants; Olivier, comte de Carné, fils de feu Ambroise et Laure de Montagu;

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- Louis et Edmond, vicomte de Carné, ses oncles; Louis, comte de Carné-Marcein, ancien député et directeur au ministère des affaires étrangères, chevalier de la Légion d'Honneur, et ses enfants, auteur de plusieurs ouvrages remarquables, membre de l'Académie française, conseiller général du Finistère; le comte LouisMarie de Carné de Carnavalet et son frère, Palamède-Marie-Thérèse de Carné de Carnavalet, fils de Jacques-Henri de Carnavalet, et leurs enfants; le vicomte Jules de Carné et Fernando de Carné, son frère, fils de la marquise douairière de Carné.

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Chastellier (Guillaume du). Voir ci-dessus fre croisade, page 7.

Châteaubriant (Geoffroy IV du nom). Voir ci-dessus, page 8.

COATAREL.

Rolland de Coatarel se trouvait dans l'ile de Chypre avec l'armée chrétenne, en 1249, comme l'atteste une charte de Limisso (col. Courtois).

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