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avec celles de Saint-Brice, Coësmes, Gouyon, Raguenel, Le Vayer, Champagne, Blossac, Québriac, Lesbiest, La Duchays, Malestroit, Thierry, Bellouan, Massuel, Huguet, du Boays, Durcot, Gouyon. De la quatrième, avec celles de La Maignanne, Renouart, du Bois, Gerault, Montalembert, Briend, Montaudouin, Saint-Gilles, Kersauson Caradeuc, de Langle, Hay des Nétumières. (Man. de la Bibl. de Nant., ibid.; La Chesnaye, ibid.)

Services à la cour, dans les armées et la haute magistrature. La première branche a produit, outre les croisés ci-dessus, un Montbourcher à la bataille d'Hastings (Catalogue publié par André Duchesne). (Mme des Nétumières possède un ancien armorial anglais où se trouvent le nom et les armes des Montbourcher; il est probable qu'une branche de cette famille s'était établie en Angleterre après la conquète.) Geffroi accompagna le sire de Laval Jorsqu'il rejoignit Charles d'Anjou, qui s'était croisé contre Mainfroy ; pendant ce voyage, le sire de Laval nomme Geffroi son exécuteur testamentaire et lui fait sceller de ses armes son testament (1255). (Arch. de Laval.) Auffray, compagnon de du Guesclin et le chevalier le plus en crédit dans l'armée de Charles de Blois (Lob., liv. 10, 327); Jean, gouverneur et capitaine de Nantes, sénéchal et gouverneur du Limousin (Mss. de la Bibl. de Nant., ibid.; La Chesnaye, ibid.), l'un des héros de la bataille de Mauron en 1351 (Lobin., ibid., 345). La troisième a produit: Renaud, chambellan et garde-des-sceaux des ducs Artur II et Jean II (Mss. de la Bibl. de Nant., ibid.; La Chesnaye, ibid.); Renaud II qui avait épousé Honorée Raguenel, sœur de Tiphaine, sert de pleige à la rançon du connétable du Guesclin; Alain et Simon, membres de l'Association ayant pour but la défense de Rennes en 1379 (Lobin., XII, 432; Toussaint de Saint-Luc, Mém., 2o part., p. 72); de la fidélité desquels estant assuré, » le duc Jean IV leur confie la garde de la ville et du château de Saint-Brieuc (Lobin., XIII, 470); Simon, chambellan et conseiller du duc, l'engage à rompre avec l'Angleterre et à s'attacher à la France. On trouve son discours dans d'Argentré (liv. 9, ch. 5); Bertrand II, grand écuyer de Bretagne et chambellan de Jean V (Lobin., 14, 504), fait prisonnier à Pontorson (id., 16, 571), chargé, en 1434, de la garde de Saint-Aubin-du-Cormier (id. ibid., 599); René, gouverneur de Rennes (La Chesnaye, ibid.), et lieutenant-général de Bre

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tagne, conseiller et maitre-d'hôtel de la reine; René V, maréchal des camps et armées du roi, tué au siége de Philipsbourg en 1688; RenéAmaury, marquis du Bordage, ancien mestre de camp de cavalerie, fils de René V (Chr. milit., v, 466). — La quatrième a produit: René, gouverneur de Rennes et lieutenant-général en Bretagne; - quatre conseillers au Parlement: Olivier, 7 septembre 1602-1625; René, 21 août 1669; Gabriel, 19 juillet 1692; René-Claude-Marie, 28 mai 1725, président aux enquêtes, 18 août 1758, président à mortier, 14 août 1738 (Mss. de la Bibl. de Nant.; liste de Noss. du Parlem. de Bret., Rennes 1754); Guy-Joseph-Amador, capitaine-commandant, lieutenant-colonel de dragons; René-François-Joseph, marquis de Montbourcher, major en second du régiment royal de dragons, lieutenant du roi des quatre évêchés; – René-François-Joseph, Ile du nom, marquis de Montbourcher, député d'Ille-et-Vilaine sous la Restauration.

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René II, seigneur du Bordage,

et René, seigneur du Bois, du Lion-d'Angers, chevaliers de l'ordre du roi; Guy-Joseph-Amador, chevalier de Saint-Louis.

Titres.

Erection en marquisat de la terre du Bordage en faveur de René IVe du nom, par lettres du mois de mai 1656, enregistrées à Rennes, 13 octobre suivant. (Toussaint de Saint-Luc, Mém. sur l'état de la nobl. de Bret., 2e part., p. 89.)

M. le marquis de Montbourcher du de Montbourcher du Bordage, le univ., t. I.)

Isidore-Marie-Françoise de Mont

Honneurs de la Cour. Bordage, présenté en 1731, et M. 2 décembre 1773 (Courcell., Diction. Représentants actuels. bourcher, fille et unique héritière de René-Marie, II® du nom, marquis de Montboarcher, mariée à Charles, comte Hay dès Nétumières dont : 1o Berthe des Nétumières, mariée au comte Ludovic de Menou; 2o Françoise des Nétumières, mariée au comte de Guiton de la Villeberge; 3o Gabrielle des Nétumières, au comte Paul de Kernier, et 4o René, vicomte des Nétumières.

Armes: D'or à trois channes ou marmites de gueules; couronne de marquis.

Devise: Assez d'amis, quand elles sont pleines.

MONTFORT.

Le sire de Montfort, d'argent à un fer de moulin de gueulles à testes de serpents d'or, à chaque corne du fer (Mss. de Bay., p. 27). C'était, selon D. Lobineau (t. 1, liv. 3, p. 106) et Orderic Vital (liv. 9), Raoul, comte de Montfort, que son fils Alain accompagna en Terre-Sainte.

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<< Ancienne et illustre maison, dit la Chesnaye (t. x, p. 360), qui a donné » un maréchal et amiral de France, un grand-maitre des eaux-et-forêts, » un grand-maitre de France, deux gouverneurs, un amiral de Bretagne, » un archevêque de Rheims, un évêque de Dol. »

La branche aînée s'est fondue dans Rieux, par le mariage de Jeanne, fille de Guy XVI de Laval-Montfort avec le sire de Rieux, en 1518 (Ansel., t. vi, p. 765), d'où la terre seigneuriale est passée aux Coligny, par le mariage de Claude de Rieux, comtesse de Laval et de Montfort avec François de Coligny, en 1547 (Ansel., t. vII, p. 157), puis aux La Trémoille. La branche de la Rivière s'est fondue dans du Maz (Ansel.,

1. vi, p. 765).

ORENGES.

Ire Croisade. Guillaume d'Orenges, party d'argent et de gueulles, à un croissant de l'un en l'autre (Mss. de Bay., p. 30).

Ile Croisade. Guillaume d'Orenges figure sur le catalogue des nobles hommes qui prirent la croix à Notre-Dame de Mayenne, en 1158 (Ménage, Hist. de Sablé). — Seigneurs d'Orenges, de la Feillée, de la Rouaudière, paroisses de Vieuxvy-sur-Couasnon, de Ferré, évêché de Rennes, comparus aux réformations de 1429 à 1513 (Mss. de la Bibl. de Nantes); - Guillaume, défenseur de Dol, en 1173 (Lob., liv. 5, p. 160); Guy, qui confirma les priviléges accordés à SaintAubin-du-Cormier, en 1228 (Lob., liv. 7, p. 218); Jean, l'un des héros de Montmuran, en 1354 (Lob., liv. 10, p. 347); Guibourde, abbesse de Saint-Sulpice de Rennes (D. Taill., t. 11, p. 119). - Branche aînée fondue dans Châteaubriand, vers 1440, par le mariage de Marie, dame d'Orenges, avec Bertrand de Châteaubriand (Réform. de 1669, Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 1, fol. 423).

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DU PARC.

Maurice du Parc, d'azur à un lyonceau de gueulles. (Mss. de Bay. p. 29.) Seigneurs dudit lieu, évêché de Cornouailles, issus en juveignerie des vicomtes du Faou, dont ils portaient les armes, avec un lambel à trois pendans de gueulles en chef pour brisure. (G. Le Borg., p. 221.) — Nous les voyons, dès les temps les plus reculés, prendre part aux événements de leur province et y occuper de hautes positions: Messire Charles du Parc, chevalier, chambellan du duc François II, capitaine de cent hommes d'armes des ordonnances de son excellence, et son frère puisné Bertrand du Parc, capitaine de cinquante hommes d'armes, en leur vivant, l'un après l'autre, capitaines de la place et forteresse, ville et chasteau de Fougeres et de Vennes (Du Paz, Hist. généal. des vicomtes de Besso, p. 109), etc., etc. Fondus dans Troussier, par le mariage de Jeanne du Parc avec Jean Troussier (Réf. de 1668 à 1671, Mss. de la Bibl. de Nantes, t. III, fol. 2346); d'où la seigneurie du Parc est passée 10 aux Penmarc'h, en 1542, par le mariage de Jeanne Troussier avec Alain de Penmarc'h (ibid., fol. 1840); 2o aux Le Vayer, par le mariage de Marie-Françoise de Penmarc'h avec François Le Vayer (ibid., fol. 2387); 30 aux Pontcallec, par le mariage de RobusteAngélique Le Vayer avec Claude-René de Guer, marquis de Pontcallec, frère de Clément, l'un des membres de la conspiration Cellamare,

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PENHOET.

Le sire de Pancouet, d'or à une fasce de gueulles. (Mss. de Bay., p. 29.) Le sire de Pancouet n'est autre que le sire de Penhoët, comme le prouve l'identité d'armes, telles que les donnent le manuscrit et Guy Le Borgne. Lignée d'une origine princière, elle est reputée pour l'une des plus anciennes maisons du païs, qui tire son origine des anciens barons et vicomtes du Léon. » (Guy Le Borgne, ibid.) L'éclat de ses services répond à celui de son extraction. Les sires de Penhoët figurent aux états de Rennes de 1384 et 1397 (Lob., XIII, 454, et XIV, 496), à ceux de 1451 et 1455. (Touss. de Saint-Luc, Mém. sur l'état de la nobl. de Bret.. p. 50.) - Jean, gouverneur de Morlaix, en 1402 (id., XIV, p. 502), vainqueur de la flotte anglaise en 1403 (id., 503); - Jean, amiral de

Bretagne à la prise de Lamballe, en 1420 (id., xv, 586), reçoit de Jean V pour lui et pour ses successeurs le droit de manger à telle table du duc qu'il lui plairoit, et quand il n'y mangeroit pas, d'avoir, à diner et à souper, un pot du meilleur vin de la bouche (Lob., liv. xvi, p. 549). - Branche ainée, éteinte dans Rohan, en 1475; - branche de Kergoallon, dans Groësquer, au XVIe siècle; la branche de Kerimel, dans la . Touche-Limousinière, en 1492. Devise: Red eo. (Il faut), et Antiquité de Penhoët.

PERRIER.

Ire Croisade. -Jean du Perrier, d'azur billeté d'or (Mss. de Bay., p. 29).

Croisade de 1390. Jean du Perrier suivit le duc de Bourbon sous les murs de Carthage et y trouva une mort glorieuse (Lob., liv. 13, p. 472).

Chevalerie de St-Jean-de-Jérusalem. - Olivier du Perrier du Mené, reçu chevalier de justice, 25 avril 1651, et Marc-Tristan du Perrier du Mené, en 1654; ils portaient d'azur à dix billettes d'or, 4, 3, 2 et 1 (Vertot, t. v, p. 169 et 170). Seigneurs du Perrier, de Kermouster, de Coëtgonien, de Kerdavy, etc., présents aux montres et réformations de 1427-1543 (Anc. Réform.; Mss. de la Bibl. de Nantes), alliés aux maisons de Coëtmen, Quelen, du Mené, Kermellec, Kergrist, Kerprigent, Loz, Le Borgne, Perrien, du Chastel, etc., etc.; déclarés nobles d'ancienne extraction, et maintenus en leur titre de chevaliers, par arrêt du 8 janvier 1671 (Mss. de la Bibl. de Nantes, t. 111, fol. 1864-1865). — Entre autres personnages distingués, nous citerons: Jean, à l'ost du duc à Ploërmel, en 1290 (Le Baud, ad calcem); un autre, au siège de Brest, en 1373 (Lob., liv. 12, p. 407); un autre, membre de la ligue nationale de 1378 (id. ibid., p. 420), Alain, maréchal de Bretagne, en 1387 (id. 13, p. 459); un avocat général en la chambre des comptes (Mss. de la Bibl. de Nant., ibid.); un évêque de Tréguier (Gall. christ., 1. XIV).

Branche aînée fondue, en 1482, dans Laval, par le mariage de Charlotte du Perrier avec Jean de Laval (Le Paige, Diction. du Maine, t. 1, p. 487), d'où ladite seigneurie est passée aux Rohan-Guémené, par le mariage de Catherine de Laval avec Louis de Rohan-Guémené (id. ibid.).

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La branche de du Plessis-Balison, éteinte dans Villeblanche.

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