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DES

SCAVANS,

COMBINE AVEC LES

MÉMOIRES DE TRÉVOUX.

Suite des CLXX Volumes

DU JOURNAL DES SCAVANS.

NOVEMBRE 1759.
TOME XLVII

No.

13.

A AMSTERDAM,

Chez MARC MICHEL KEY.

MDCCLIX.

des Livres nouveaux qu'on trouve cbezREY, Libraire à Amfterdam. VUes Politiques fur le Commerce, Ouvrage dans lequel on traite particuliérement des Denrées, & où l'on propofe de nouveaux moyens pour encourager l'Agriculture & les Arts &c. 8. 1 vol. Amft. 1759. àƒ1:

Architecture Militaire ou l'Art de fortifier, qui enfeigne d'une maniere courte & facile la Con. ftruction de toutes fortes de Fortifications re gulieres & irrégulieres; deux nouveaux Syftêmes pour conftruire, avec beaucoup moins de dépenfes, des Places d'une défenfe plus longue & plus avantageufe que celles fortifiées fuivant le fyftême de Mr. le Maréchal de Vauban; & leurs attaques pour en connoître la défense; la Conftruction des Chemins couverts fur toutes fortes de terreins; avec les devis néceffaires pour celle des Fortifications; & l'Art de deffiner & lever les plans; dé. montré dans 40 Planches en taille-douce, par Mr.** Officier de diftinction fous le regne de Louis XIV. On y a joint un Traité de l'Art de la Guerre, 4. 2 vol. La Haye 1741. à ƒ 15:Nouveau Théatre François composé des meil leures Pieces, 12 vol. Utrecht 1748. dont le prix a toujours été f15: préfentement af9:- (il y a LX. Pieces dans ce recueil.) Henriette traduit de l'Anglois en 2 volumes, grand in- douze, Amft. 1760. à ƒ2: 10:L'Esprit de Voltaire & l'Oracle des nouveaux Phi lofophes pour fervir de fuite & d'éclairciffe. ment aux Oeuvres de Voltaire (grand in Octavo) 2 vol. 1759. à ƒ 2:

Candide par Mr. de Voltaire, s. 1759. 12 fols. Tableau du Siecle in 12. D vol. 1759. à 15 fols. Lettres de Miledy Catesby à Miledy Campley 8. 1759. à 12. fols.

de Miftriff Fanni Butlerd à Milord Alfred 8. 1759. à 12 fols,'

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TENTAMEN Exegefeos novæ Pfalmi XVI. per choros alternantes, Auctore JACOBO BAUR, Magiftro legente in Stipendio Theologico Tubingenfi, Societatis Liberal. Artium Lipfienfis Membro ordi. nario, Latinæ Jenenfis Honorario. Lug duni Batavorum, apud Joannem le Mair, 1759. Brochure in-8. de 76 pages

MONSIEUR Baur, dans ce petit Ouvra

ge, entreprend d'expliquer le feizie. me Pleaume, fur lequel les Commentateurs ont été fort partagés. Après avoir cité le fentiment de plufieurs qui pen

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fent que ce Pleaume regarde le Meffie, tels que Saint Pierre & Saint Paul, Abenefra, Le Clerc, il fait voir qu'il y a dans ce Pleaume de grandes difficultés grammaticales occafionnées, fuivant quelques-uns, par les fautes de Copiftes. Il penfe qu'a vant que d'ofer entreprendre de corriger un texte, on doit tenter d'abord de l'expliquer tel qu'il nous a été transmis. C'est le deffein qu'il fe propofe de fuivre; il ne cherche point de nouvelles leçons, & il croit que dans ce Pleaume il ne fe trouve rien de contraire aux regles grammaticales. Ce Pfeaume, fuivant quelques-uns, eft un dialogue entre David & Jésus-Christ, entre l'Eglife & le Meffie, fuivant les autres. L'Auteur le regarde comme un Drame, dans lequel le Pfalmifte a introduit deux chœurs, l'Eglife & Jésus-Chrift.

M. Baur s'arrête d'abord fur le titre de ce Pleaume ih ona», qui a été tra, duit diversement par les Commentateurs, fçavoir, par quelques Rabbins par ces mots: Humilis perfectus, c'est-à-dire, Canticum boc Davidis eft, qui fuit bumilis

perfectus. Mais cette traduction n'étant fondée que fur des idées Rabbiniques, & fur une maniere d'expliquer un mot en le partageant, M. Baur la rejette, ainfi que celles des Commentateurs qui font du mot na le nom d'un inftrument de Mufique ou d'un certain air. Il le traduit

avec plufieurs par Carmen aureum. Il vient enfuite à l'explication du Pleaume. L'Eglife qui eft le premier interlocuteur, implore le fecours de Dieu par ces paroles:

Confervez-moi, Seigneur, parce que j'ai mis ma confiance en vous,

Et comme le mot Hébreu qui fuit peut être ou à la troifieme ou à la fe conde perfonne féminine, & que pour le traduire par la troifieme perfonne, les Commentateurs ont été obligés de fous-entendre anima mea, l'Auteur qui s'en tient au texte, le traduit par la feconde, & il met ces mots dans la bouche du fecond interlocuteur, qui eft Jéfus. Christ, à qui il fait dire:

Vous dites à l'Eternel; vous êtes mon Dieu.

Il traduit au dont il fait un vocatif par 6 tu bella mea! & il fait répéter par l'Eglife Nemo præter te. La Vulgate a traduit Dixi Domino: Deus meus es tu quoniam bonorum meorum non eges. Cette leçon de la Vulgate fait voir qu'il y avoit originairement dans le texte à la premiere perfonne, & c'eft la leçon qui nous paroîtroit la plus convenable. S'il nous étoit permis de propofer ici nos

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