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DES

SCAVANS,

COMBINE AVEC LES

MÉMOIRES DE TRÉVOUX.

Suite des CLXX Volumes
DU JOURNAL DES SCAVANS.

NOVEMBRE 1755
TOME XV.

A AMSTERDAM
Chez MARC MICHEL REY.

des Livres nouveaux qu'on trouve chez M. M. REY.

L'Orphelin de la Chine Tragedie, par Vol.

taire 8. 1755

Traité de la vérité de la Religion Chrétienne tiré du Latin de J. Alph. Turrettin, par Mr. Vernet, Tom. 7. Section sme. contenant la PREUVE TIME'E DES PROPHETIES, 8. Genève 1755.

Amadis de Gaules, 12. 5. Vol. fig. Paris 1750. à f. s. DISCOURS fur l'Origine & les Fondemens de l'Inégalité parmi les Hommes par Jean. Ja. ques ROUSSEAU, Cytoyen de Genève : non in depravatis fed in his qua bene fecundum nataram fe habent, confiderandum eft quid fi naturale. Ariftot. Politic L. 2. 8. 1 Vol. Amfter dam 1755. à 1-10. (Seconde édition fous preffe).

Mémoires de Phyfique pure, fans Mathématiques, de toutes les Académies des Sciences, raffemblés en un Corps, & rangés felon l'ordre de leur publication. Tom 1. pour les années 1665, 1666, 1667. 4. fig. Lausanne 1754, 1755.

Mémoires pofthumes de Mr. Jean Philippe Loys de Chefeaux, Correfpondant de l'Académie Royale des Sciences de Paris &c. fur divers fujets d'Aftronomie & de Mathéma tiques avec de nouvelles Tables très-exactes des moyens mouvemens du Soleil & de la Lune 4, 1 vol, fig, ibid, 17546 à 1:10.

Pag.

DES

SCAVANS.

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COLLECTION ACADEMIQUE, composée de Mémoires, Ates ou fournaux des plus célébres Académies & Sociétés Littéraires Etrangères, des Extraits des meil leurs Ouvrages périodiques, des Traités particuliers & des Piéces fugitives les plus rares, concernant l'Hiftoire Naturel le & la Botanique, la Phyfique Expéri mentale & la Chymie, la Médecine & l'Anatomie; traduits en François, & mis en ordre par une Société de Gens de Lettres.

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Ita res accendunt lumina rebus.

A Dijon, chez F. Defventes, à Auxerre chez Fournier ImprimeurLibraire, & fe vend à Paris chez Villette, Ganeau, & Guyllin, 3

volumes in 4. avec beaucoup de planches, & à Amsterdam chez Marc Michel Rey Libraire.

ON

N fe plaint fouvent, & avec raifon, de la multiplicité des Livres qui rempliffent les Bibliothèques, & qui non feulement détournent inutilement l'attention, en répétant ce qui a été dit ; mais encore perpétuent les erreurs, les accré ditent, les multiplient, obscurciffent le chemin qui conduit à la vérité, & retardent enfin le progrès des Sciences. Les Editeurs de la Collection Académique que nous annonçons, n'auront point à craindre un femblable reproche, & nous ne croyons pas qu'on pût concevoir un projet plus propre à contribuer à l'a. vancement des Sciences utiles, que de raffembler fous un même point de vue les expériences & les obfervations qui en font la bafe & même le corps. Elles fe trouvent répandues dans les Mémoi res des différentes Académies de l'Europe, & dans divers Ouvrages périodiques; mais ces Recueils font immenfes, & la plupart de ceux qui peuvent en tirer le plus d'avantages, ne font pas en état de fe les procurer. C'est donc un très-grand fervice qu'on leur rend, que de publier ces Ouvrages célébres fous une forme nouvelle. Cette Collection

avoit déjà été commencée par feu M. Berryat, très-habile Médecin à Auxerre, mais la mort l'a enlevé avant qu'il ait pu mettre le Public à portée d'apprécier fes

travaux.

M. Gueneau, qui lui a succédé dans les fonctions d'Editeur, donne une grande idée de fes talens & de fon goût, par le Difcours préliminaire qu'il a mis à la tête dn premier volume; il paroît que le foin de cette Collection ne pouvoit tomber en de meilleures mains. Elle eft dédiée à Monseigneur le Prince de Condé; & cethommage lui 'étoit dû avec d'autant plus de raison, que le projet de cet Ouvrage a été conçu dans la Province qu'il gouverne, & qu'elle a donné naiffance à la plupart de ceux qui l'exécutent.

Le Difcours préliminaire commence par des vues très-philofophiques, préfentées avec beaucoup de force & d'éloquence, fur la néceffité des expériences, des obfervations & des faits, fans lefquels un Phyficien ne peut-que s'égarer dans le vague de ses idées. Mais le génie du fiécle eft trop porté à ce genre d'étude, pour qu'il foit néceffaire d'infif ter fur les avantages qui en réfultent. Ik femble même, comme l'obferve judi ceufement l'Editeur,,, que les hommes avertis par les écarts des Philofophes

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